Littérature / Débat
Pourquoi l’enfant doit lire
Réflexion : La lecture chez l’enfant est un élément important dans son développement psychologique et son épanouissement intellectuel.
L’importance de la lecture et du conte a été soulevée hier au cours d’une table-ronde organisée dans le cadre des activités de la 1re édition du Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse qui se tient du 21 au 29 août à Alger. Mme Ferchouli, universitaire, a fait un état des lieux de la littérature de jeunesse estimant qu’«il n’y a pas de culture de la lecture dans les sociétés actuelles».
«L’école, la famille, la collectivité doivent s’impliquer pour remédier à cette situation», a prôné l’intervenante ajoutant que les écrivains «doivent se tourner vers cette frange de la société».
Elle propose également que des actions soient menées par des auteurs, proposant notamment des rencontres entre ces écrivains et les jeunes pour leur faire découvrir et aimer la littérature. Malika Boudalia, auteur pour enfants, a estimé pour sa part que le conte est «indispensable» à l’évolution cognitive de l’enfant.
«Le fait que l’enfant écoute des contes du terroir ou universels, lui permet un développement cognitif et intellectuel», a-t-elle affirmé.
«Aujourd’hui, avec la déperdition de la tradition orale, l’enfant n’a pas beaucoup de rencontres avec le récit», a estimé la pédagogue, ajoutant qu’ «il doit être pris en charge par l’école qui doit le nourrir en récits». Pour l’écrivain Guadeloupéen Max Rippon, la littérature «est une» car a-t-il dit, «il n ‘y a pas de frontières entre les différentes littératures». «Personnellement, je n’écris pas pour les jeunes, j’écris simplement», a-t-il dit, ajoutant «je ne sais rien faire d’autre qu’écrire». «Pour moi, écrire c’est communiquer avec son stylo, sa peinture, sa musique», a indiqué l’écrivain guadeloupéen estimant que les universitaires ont classé les différents écrits en roman, récit, poésie et nouvelle «par souci d’un confort d’analyse».
«Lorsqu’on écrit, on doit répondre aux quatre questions, ‘’est-ce que j’ai quelque chose à dire?’’, ‘’pourquoi le dire?’’, ‘’à qui le dire’’ et ‘’comment le dire’’», a conclu Max Rippon.
R. C. / APS
27 Août 2009
1 janvier 2010
1.LECTURE, LITTERATURE