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Les accidents de la route -L’autre terrorisme

1 janvier 2010

Non classé

L’autre terrorisme
Younès Djama

Si les Algériens redoutent tant les actes terroristes, ils omettent le plus souvent les accidents de la route. Avec une position peu reluisante et non moins déshonorante de 4e place mondiale sur le podium des pays où le «terrorisme routier» sévit le plus, l’Algérie est bien partie pour battre tous les records en la matière.

Avec une moyenne comprise entre 4 000 et 5 000 morts sur nos routes ce n’est certainement pas demain la veille qu’on pourra extirper cette manie meurtrière de nos chauffards. Dans leur course folle peu avant le f’tour – moment propice à la survenue des accidents de voiture – les automobilistes algériens font allègrement fi des règles de sécurité routière ; ne trouvant pas de mal à appuyer sur l’accélérateur un peu plus que d’habitude, l’essentiel étant d’arriver chez soi pour s’en prendre gloutonnement aux repas du jour. Avec cette attitude irréfléchie, bien des familles ont été endeuillées et se sont vu gâcher la fête incarnée par le ramadan, par la disparition tragique d’un proche au moment de porter la cuillère à la bouche. Quand bien même nous ne cernerions pas le sujet qui reste l’apanage des spécialistes, nous pouvons dire, en revanche, que le ramadan – au-delà de son caractère sacré – traîne  cette triste renommée de période où le terrorisme routier sème le plus la mort et la désolation au sein des familles algériennes.

Y. D.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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5 Réponses à “Les accidents de la route -L’autre terrorisme”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    La menace est toujours là
    Younès Djama

    La conjoncture dans laquelle survient le mois de jeûne cette année constitue une source d’inquiétude pour les citoyens face à une recrudescence inquiétante des actes terroristes. Le commun des Algériens se souvient, amèrement, des années de braise lorsque, en plein mois de jeûne, des dizaines d’entre eux étaient arrachés à la vie dans des conditions atroces. C’était durant les années 90, lorsque le terrorisme était au summum de sa barbarie. Qu’en est-il aujourd’hui ? En 2007, environ une soixantaine de personnes ont été tuées dans différents attentats perpétrés durant le ramadan, deux fois plus que l’année précédente. Selon des décomptes médiatiques, ce nombre, quoique important, demeure toutefois loin de la moyenne ahurissante de 1994-98. Tout comme le mois de jeûne de l’an dernier qui fut précédé de nombreux attentats, le ramadan de cette année s’annonce, lui aussi, sous de mauvais auspices ; le scénario n’a guère changé : à l’orée du mois de la Miséricorde de l’année 2008, de nombreux actes criminels ensanglantent encore différentes parties du pays.
    A ce propos, il est utile de rappeler les attentats de Zemmouri , Issers et Bouira qui ont fait, à eux seuls, plus de 70 victimes entre éléments des forces de sécurité et civils. Les autorités ont immédiatement pris les mesures nécessaires pour assurer un mois de jeûne des plus sécurisés. Le dispositif sécuritaire est, donc, renforcé à l’approche du ramadan, y compris dans et aux alentours des mosquées en vue d’assurer une meilleure organisation de la prière des tarawih. L’image d’un mois sacré, de fête et de piété, sera-t-elle redorée ?
    Il y va, en tout cas de la quiétude de la population. Une population lassée de devoir se tenir le ventre à la fois du fait de la faim et de la crainte d’être une victime collatérale d’un attentat terroriste…

    Y. D.

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    00 milliards pour le couffin
    Younès Djama

    Assistance n Comme de coutume et ne dérogeant pas à la règle, l’Etat compte mettre, cette année encore, les bouchées doubles durant le ramadan dans son opération de solidarité envers les plus démunis.

    A condition ,bien sûr, de «préserver la dignité du citoyen» et «consacrer le principe d’égalité des chances en ce mois de piété», a tenu à faire savoir dernièrement, Djamel Ould Abbès.
    Le ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la communauté nationale à l’étranger a annoncé que l’Etat a consacré une enveloppe de 3 milliards de dinars destinés au financement des différentes actions de solidarité au profit des familles démunies y compris l’opération dite du «couffin du ramadan».
    Selon lui, 1,5 million de couffins vont être distribués aux nécessiteux et 500 restaurants ouvriront leurs portes et distribueront 7 millions de repas chauds aux familles défavorisées. Cette campagne devant démarrer le 31 août 2008 soit à la veille du ramadan, devrait se poursuivre, selon le ministre, jusqu’à la fête de l’Aïd el-fitr. Par «souci» de mener à bien cette opération, les services de M. Ould Abbès ont fait appel à quelque 15 000 bénévoles du Croissant-rouge algérien (C-RA) et des Scouts musulmans (SMA) ainsi que des associations caritatives. En outre, le ministre a précisé qu’un comité de solidarité a même été créé pour la circonstance regroupant nombre de partenaires sociaux.
    Le comité en question aura quatre principales missions : veiller au bon déroulement de l’action de solidarité, préparer et actualiser les données, évaluer les actions caritatives et enfin déterminer et classer les catégories nécessiteuses à travers les différentes wilayas du pays.
    Pour plus d’efficience, le comité national sera relayé par des comités locaux dans chaque wilaya qui auront, eux, pour mission la sensibilisation des citoyens en vue de les amener à s’engager dans des actions de solidarité ; de même qu’ils sont appelés à trouver dans les meilleurs délais les locaux devant servir d’entrepôts pour les denrées alimentaires et de lieux de restauration.
    Rentrées sociale, scolaire et universitaire obligent, Ould Abbès a lancé un appel aux âmes charitables pour participer à cette action de solidarité, et annoncé que son département a collecté, au cours de l’année 2008, environ 650 millions de centimes de dons.

    Y. D.

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Jeûner à la plage ?
    Younès Djama

    Le ramadan de cette année a cette autre particularité d’intervenir en pleine période de vacances, venant ainsi casser un rythme estival et de farniente que bon nombre d’estivants voudraient encore voir se prolonger. Du coup, c’est presque la consternation chez certains, remués qu’ils sont à l’idée de devoir écourter leur séjour en bord de mer.

    Y. D.

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Entre hier et aujourd’hui…
    Younès Djama

    Singularité n Le ramadan de cette année a cette particularité d’intervenir en pleine saison estivale, donc de chaleur.

    Sans doute, c’est une première expérience pour de nombreux jeûneurs de la nouvelle génération, contrairement à leurs parents qui, eux, en savent quelque chose pour l’avoir déjà «testé».
    Les expérimentés avouent, pour certains, la difficulté d’assumer cet acte religieux durant la période de grandes chaleurs ; et pour d’autres en revanche, même si la «tâche s’avère pénible, ils n’ont pas eu de mal à accomplir leur devoir religieux étant donné que la souffrance et la force d’y faire face font partie de l’essence même du ramadan.
    Un mois de toutes les privations et durant lequel les jeûneurs s’efforcent de se consacrer aux rituels qui accompagnent cette fête religieuse annuelle sans, toutefois, perdre de vue qu’ils sont également tenus de souscrire à leurs obligations relatives à la vie quotidienne. Les jeunes générations, unanimes à déclarer n’en avoir jamais fait l’expérience, affichent d’ores et déjà des appréhensions par rapport au fait que le mois de jeûne de cette année rime avec chaleur et souffrance. Des craintes fortement «soutenues» par un thermomètre loin de revoir ses prétentions à la baisse à la veille même du jour «J». Les anciens, eux, tiennent un tout autre discours, néanmoins sous réserve.
    Une ancienne paysanne qui vit, aujourd’hui, en ville raconte avoir «courageusement» défié les aléas du temps conjugués à la privation physique (de manger). Elle déclare, non sans fierté, avoir même été au four et au moulin ; assumant à la fois les charges familiales en élevant ses enfants en bas âge dont le père est un exilé et en même temps s’occuper de tout ce qui a trait aux champs et à leur entretien… Elle confie qu’elle était une jeune mariée lorsqu’elle a expérimenté cette «épreuve». «Mais je l’ai surmontée quand même !», se rappelle-t-elle et de renchérir que ce qui était valable pour elle l’était tout autant pour le reste des femmes de son village dans la région de Larbaâ-nath-Irathen (Tizi Ouzou). Une autre femme d’un village voisin, affirme, pour sa part, qu’elle était enceinte de sa fille aînée en cette année de 1978 lorsqu’elle fut «amenée» à assumer son devoir religieux malgré les contraintes dues à sa grossesse. «Comme j’étais la première belle-fille de la famille, je me devais d’assurer en plus des tâches ménagères pour une famille nombreuse composée des beaux-frères et des belles-sœurs ainsi que des beaux-parents et faire en sorte à ce que ma grossesse ne soit pas compromise», raconte-t-elle. Elle ajoute qu’«avec les dures conditions climatiques que nous devions supporter, il ne fallait pas perdre de vue que les journées, plus longues que le reste de l’année, n’étaient pas de tout repos». Et de renchérir : «Heureusement que ce même facteur jouait aussi en notre faveur.» Elle s’explique : «Vu que le f’tour (rupture du jeûne) se faisait à une heure très avancée de la journée (vers 20h oo), nous ne nous levions pour le s’hour (déjeuner du petit matin avant le début du jeûne) que tardivement. Cela nous permettait de gagner plus d’heures de sommeil ; aussi avions-nous tout le temps de prendre notre modeste petit-déjeuner», ajoute-t-elle.

    Younès Djama

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    Ramadan-2008
    Il n’est pas comme les autres
    Younès Djama

    Les ménages algériens sont confrontés en ce début de mois à de gros dilemmes liés à la conjonction de deux événements synonymes de dépenses : un ramadan budgétivore et une rentrée scolaire aux allures d’un insoluble casse-tête chinois. Autant dire que ce sont là des dépenses faramineuses dont le citoyen moyen ne peut ni assurer ni assumer le coût en raison d’un pouvoir d’achat érodé. En plus de constituer un boulet lourd à traîner pour le commun des Algériens, le ramadan de cette année, loin d’être une exception en soi, s’annonce sous des auspices qui n’ont ni la teneur ni encore moins la «prétention» de soulager un tant soit peu des souffrances que le commun du peuple supporte stoïquement. En plus de devoir supporter les lourdes charges inhérentes au carême, l’Algérien devra prendre en compte les bombes humaines qui peuvent surgir à n’importe quel moment et n’importe où. D’aucuns prient pour que le mois de la Miséricorde de cette année 2008 soit plus clément et moins meurtrier. Aucune garantie toutefois, mais le plus important c’est que l’on reprenne, à nouveau, goût mais surtout plaisir à un mois durant lequel autrefois on se faisait un plaisir immense de jeûner. Mais aussi une époque où l’on piaffait d’impatience dans l’attente de l’illustre hôte …

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