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Egypte : elle accouche de septuplés

30 décembre 2009

Non classé

Egypte : elle accouche de septuplés

Une jeune femme a accouché par césarienne de septuplés à  Alexandrie, ce qui est qualifié de «miracle divin»,  par le médecin accoucheur. Agée de 27 ans, elle a mis prématurément au monde sept bébés vivants : quatre  garçons et trois filles. La mère n’avait pris aucun  fortifiant lors de son ovulation. Les bébés qui pèsent entre deux et trois  kilos, ont été placés en couveuses.a

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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34 Réponses à “Egypte : elle accouche de septuplés”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Caricatures du Prophète (Qssl) : un détenu tunisien quitte le Danemark

    Un Tunisien détenu en attente d’expulsion du Danemark, soupçonné d’avoir projeté un assassinat contre le dessinateur d’une caricature du Prophète (Qsssl), a quitté le pays de son propre gré, a annoncé hier, vendredi, la police danoise. «Je suis en mesure de confirmer qu’il a quitté le Danemark et qu’il l’a fait de son propre gré», a déclaré le vice-commissaire de la police nationale. L’homme, un résident danois dont l’identité n’a pas été révélée, est l’un des deux suspects arrêtés le 12 février dernier et détenus depuis sans procès, dans l’attente d’expulsion du pays scandinave. Les deux hommes sont accusés d’avoir projeté un assassinat contre l’auteur de l’un des douze dessins très controversés du Prophète (Qsssl) publiés le 30 septembre 2005 dans un quotidien danois. L’expulsion des deux Tunisiens a été recommandée au gouvernement par le service de renseignement de la police (PET), qui estime que les deux hommes constituent une menace pour la sécurité de l’Etat. Les deux hommes n’ont jamais été traduits devant la justice danoise pour le projet d’assassinat, toutes les procédures judiciaires entamées jusqu’à présent ne concernant que leur maintien en détention sans procès, contesté en vain.
    23 aout 2009

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 37e partie n Karim est hospitalisé dans un établissement spécialisé à l’étranger. Son frère, qui l’a accompagné, doit rentrer.

    Un peu plus tard, il tente de nouveau d’appeler Linda. Son téléphone sonne, mais personne ne décroche.
    — Que se passe-t-il ?
    Il tente à plusieurs reprises, mais sans succès.
    — On a dû leur couper la ligne !
    — Tu as promis de m’acheter un téléphone portable.
    — Nous irons le choisir, demain, si tu veux.
    — Linda doit être inquiète, si au moins je pouvais la rassurer sur mon sort !
    — Tu as appelé ce matin, sa mère lui aura transmis le message.
    Abderrahman a pris une chambre à l’hôtel.
    C’est alors que Karim se dit qu’il peut toucher Linda, en l’appelant depuis le fixe.
    Il décroche le téléphone et donne au standard le numéro. On lui dit que la communication vers les portables coûte cher, mais il répond qu’il payera.
    — Allô…
    Le téléphone sonne, puis la voix de Linda répond.
    — Allô ?
    — Linda, c’est toi !
    Il y a un silence…
    — Tu ne me reconnais
    pas ? C’est Karim !
    — Ah, oui, c’est toi…
    Il n’y pas de cri d’enthousiasme. Karim ne comprend pas.
    — Je t’appelle de Paris, de l’hôpital…
    — C’est vrai, tu devais partir aujourd’hui !
    -— Quoi ? Tu ne savais pas que je devais partir aujourd’hui.
    Il y a un silence, puis Linda répond.
    — Si… si…
    — Je t’ai attendue à l’aéroport…
    De nouveau un silence.
    — Tu devais venir à l’aéroport, n’est-ce pas ?
    — Oui, oui… Mais, dis-moi, ton frère ne t’a rien
    dit ?
    — Il m’a dit qu’il a appelé et qu’il a proposé de passer te prendre, mais tu lui as répondu que c’est ton père qui devait
    t’emmener !
    Encore ce silence angoissant.
    — Linda, tu es là ?
    — Oui…
    — C’est bien cela, n’est-ce pas, tu devais venir…
    — Oui, mais j’ai été retenue…
    Karim soupire.
    — Cela ne fait rien… L’essentiel est que je sois bien arrivé… Je te rappellerai…

    A suivre
    K. Yerbi

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 38e partie n Karim réussit enfin à avoir Linda, au bout du fil. La jeune femme lui paraît très distante. Il ne sait pas ce qui lui arrive.

    Abderrahman le trouve démoralisé.
    – Que se passe-t-il encore ?
    — Linda…
    Le frère fronce les sourcils.
    – Quoi, Linda ?
    – Je l’ai appelé…
    – Elle t’a répondu ?
    – Pas sur la ligne fixe mais sur le portable…
    – Tu l’as quand même appelée !
    Karim regarde son frère.
    – Et pourquoi, ne l’appellerai-je pas ? C’est ma fiancée, non ?
    Abderrahman ricane.
    – Ta fiancée !
    – Que veux-tu dire ?
    Abderrahman secoue la tête.
    – Oui, oui, tu as raison… c’est ta fiancée !
    Mais le ton n’est pas du tout convaincant.
    – Tu dois m’expliquer !
    – Je te dis que c’est ta fiancée et qu’elle pense à toi !
    Karim pâlit.
    – Tu me caches quelque chose…
    – Je ne te cache rien !
    Karim se fait suppliant.
    – Au nom de notre mère, dis-moi tout !
    Abderrahman hésite.
    – Eh bien…
    – Elle devait venir à l’aéroport ? N’est-ce pas qu’elle devait venir ?
    – Je l’ai appelée…
    – Je sais, tu as proposé de passer la prendre mais elle a dit que c’est son père qui devait l’accompagner… il voulait me voir aussi !
    – Oui…
    – Alors, c’est un mensonge ?
    Abderrahman baisse les yeux.
    – Oui…
    – Elle n’avait pas l’intention de me revoir ?
    – Oui, dit encore Abderrahman.
    Karim lève les bras au ciel.
    – Mais pourquoi, pourquoi ?
    – Tu n’as pas compris ? Elle veut rompre avec
    toi !

    A suivre
    K. Yerbi

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Mariée à 8 ans à un quinquagénaire

    Un tribunal saoudien va examiner en septembre une demande de divorce pour une fillette de huit ans, mariée à son insu par son père, à un quinquagénaire, a rapporté aujourd’hui, dimanche, le quotidien local Al-Watan. La demande de divorce a été introduite par la mère de la fillette auprès du tribunal d’Unayzah, à 220 km au nord de Riyad, où le contrat de mariage a été conclu par le père sans en informer sa fille, a indiqué l’avocat de la défense, cité par le journal. La fillette, qui s’apprête à entamer sa quatrième année à l’école primaire, «ne sait pas encore qu’elle a été mariée», a ajouté l’avocat. Des proches de la fillette ont saisi une association saoudienne des droits de l’Homme, souhaitant son intervention pour faire invalider l’acte de mariage, a rapporté le journal. D’autant, poursuit-il, que le mari a refusé de renoncer à son union avec la fillette, affirmant qu’il «ne commettait pas un acte illicite». Des affaires de mariages avec des pré-adolescentes sont épisodiquement évoquées dans des pays de la péninsule arabique, dont l’Arabie saoudite. Au Yémen, une fillette de huit ans avait obtenu en avril le divorce après avoir porté plainte auprès d’un tribunal contre son père qui l’avait forcée à se marier à un homme de 28 ans.

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 39e partie n Karim appelle Linda, qui se montre froide avec lui. Il s’en plaint à son frère qui lui révèle qu’elle veut rompre avec lui.

    Karim regarde son frère.
    — Tu mens !
    — Je t’assure que c’est la vérité !
    — Tu m’as toujours menti… Et tu m’as suivi jusqu’ici pour me faire
    souffrir !
    Abderrahman est effrayé par la colère de son frère.
    — Ecoute, si tu ne me crois pas, appelle-la !
    — Oui, dit Karim, je vais l’appeler.
    Il prend le combiné, placé sur sa table de nuit.
    — Allô, passez-moi ce numéro…
    Il doit attendre un long moment, avant qu’on accède à sa demande.
    — Allô…
    A ce moment-là, il aurait aimé qu’elle ne réponde pas, mais il entend sa voix.
    — C’est moi, Karim…
    — Comment vas-tu ?
    Elle l’interroge sur sa santé ! Il a même l’impression qu’elle est plus chaleureuse.
    — Je suis hospitalisé…
    — Je le sais… On a commencé les
    soins ?
    — Non, on doit d’abord me faire des analyses…
    — ça se passera bien…
    Il regarde son frère, l’air triomphant.
    — Je reviendrai bientôt incha’Allah !
    — Incha’ Allah…
    — Nous nous reverrons…
    Le ton devient plus froid.
    — Oui…
    — Alors nous nous marierons…
    Linda ne répond pas tout de suite.
    — Tu es bien d’accord, nous nous marierons ?
    — Ton frère ne t’a rien
    dit ?
    — Non…
    Puis il change d’avis.
    — Ou plutôt si… Il prétend que tu veux rompre avec moi !
    Linda ne répond pas. Il s’affole.
    — Dis que ce n’est pas
    vrai !
    — Hélas, si… Mon père ne veut plus de ce mariage !
    — Mais pourquoi, pourquoi ?
    — Je ne sais pas…
    — Mais toi ?
    — Je ne peux aller contre la volonté de mon père…

    A suivre
    K. Yerbi

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 40e partie n Karim, refusant de croire que Linda a rompu avec lui, l’appelle. Elle dit que son père ne veut pas de ce mariage et qu’elle ne peut aller à la rencontre de sa volonté.

    Il pose le combiné, en tremblant.
    — Alors, tu en es convaincu, maintenant ?
    Karim ne répond pas.
    — Elle me l’a dit la veille de ton départ…
    Karim lui répond, en colère.
    — Et pourquoi, tu ne me l’as pas dit ?
    — Je ne voulais pas te décevoir !
    Karim hausse les épaules.
    — Tu voulais m’épargner…
    — Oui, dit Abderrahman
    — Comme c’est charitable !
    — Ne te moque pas…
    — Tu ne m’épargnes pas…
    Abderrahman hoche la tête.
    — Moi, je ne veux que ton bien…
    — Voyez-vous cela !
    — Je sais que tu es déçu… C’est pourquoi, je ne ferai pas de commentaire…
    D’ailleurs, il le laisse. Karim va pleurer, puis il retrouve son calme. Quand Abderrahman revient un peu plus tard, il le trouve triste, mais serein.
    — Alors ?
    — Je ne sais pas ce qui s’est passé !
    — Tu n’as pas compris.
    Karim hausse les épaules.
    — Je te l’ai déjà dit, lui rappelle Abderrahman, quand nous avons parlé des femmes… Tu croyais à l’amour, mais moi, je te l’ai dit : c’est pour l’argent, pour les avantages !
    — Je suis toujours riche, je suppose…
    — Oui, mais…
    Il n’ose pas continuer. Karim devine sa pensée.
    — Ah oui, j’ai compris… C’est parce qu’elle ne veut pas d’un infirme !
    Abderrahman veut le rassurer.
    — Tu guériras…
    Karim serre les poings.
    — Je croyais qu’elle m’aimait !
    — Elle aimait ta
    fortune ! Ta belle taille… ;
    — Elle ne veut pas s’embarrasser d’un infirme !
    Karim tonne.
    — Eh bien, je ferai tout pour guérir…
    — Bravo petit frère !
    — Ne te laisse pas prendre au piège de ces monstres !
    — N’aie crainte… Je sais me venger des femmes cupides !

    A suivre
    K. Yerbi

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 41e partie n Karim, à qui sa fiancée vient d’annoncer la rupture, passe par une phase de désespoir. Puis il reprend confiance et décide de lutter pour guérir.

    Comme prévu, Abderrahman le quitte quelques jours après. Avant de repartir, il lui révèle son intention d’aller récupérer le trousseau de Linda.
    — Laisse tomber, dit Karim
    — ça ne va pas, il y a, en toilettes et en or, plusieurs millions…
    — A quoi cela servira-t-il de récupérer ce trousseau ?
    — C’est la seule manière de faire mal à ces gens cupides… Ils seraient heureux que tu leur laisses
    tout !
    — Fais comme tu
    voudras !
    Kheira, la vieille domestique que les deux frères considèrent comme une mère, est heureuse de savoir que Karim sera bien soigné.
    — Souhaitons seulement qu’il retrouve l’usage de ses jambes et qu’il se marie !
    Elle ignore que Linda a rompu avec Karim.
    — Il n’y aura pas de mariage, dit Abderrahman.
    — Quoi ? dit Kheira, que dis-tu.
    — Linda a rompu avec Karim
    — Quoi ? Mais, c’est insensé !
    Et il lui raconte toute l’histoire. Kheira se met à pleurer.
    — Mon pauvre petit ! Non seulement il fait un accident et il est paralysé, mais sa fiancé le quitte !
    — C’est la vie !
    — Mais pourquoi, pourquoi ?
    — Parce qu’elle pense qu’elle n’a rien à faire avec un infirme !
    Lila, qui a écouté sans rien dire, intervient.
    — C’est injuste !
    Abderrahman la regarde avec curiosité.
    — Ah oui, tu trouves cela injuste ?
    C’est Kheira qui intervient.
    — Parce que toi, tu trouves cela juste !
    — Oui !
    Et d’ajouter : «Oui, dans ce monde de sournois et de cupides où seul l’intérêt matériel compte ! «
    Kheira pleure de nouveau.
    — Il doit être désespéré !
    — Au début, oui, mais par la suite, il a repris le
    dessus !
    — Brave petit !
    Kheira maudit Linda.
    — Puisse-t-elle connaître le malheur ! Il l’a tellement comblée de cadeaux !
    Abderrahman sourit.
    — Je vais aller les récupérer !

    A suivre
    K. Yerbi

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  8. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 42e partie n De retour au pays, Abderrahman veut récupérer le trousseau que son frère a remis à Linda. Celle-ci a, en effet, rompu avec Karim.

    Il l’appelle et, sans lui dire, qu’il veut récupérer le trousseau, il lui fixe rendez-vous.
    — Pour quoi faire ? dit-elle, ton frère est maintenant au courant.
    — Nous avons des affaires à régler. La jeune femme ne sait pas de quoi il peut s’agir, mais elle pense que Abderrahman – elle connaît sa cupidité – lui demandera tous les cadeaux que son ex-fiancé lui a offerts.
    — Tu ne lui remettras rien, lui disent son père et sa mère.
    — C’est moi qui ai rompu les fiançailles… Le frère prendra un avocat et je devrais tout rendre ! Peut-être même qu’il demandera des dommages et intérêts !
    — Lui, il est plus malin que son frère, dit son père
    — C’est lui que tu aurais dû attirer, pas cet imbécile de Karim ! dit sa mère quand les deux femmes se retrouvent, la mère conseille sa fille.
    — Pourquoi ne lui ferais-tu pas les yeux doux ?
    — A lui ?
    — Pourquoi pas… Il est aussi riche que son frère… et surtout, plus amoral !
    Linda réfléchit.
    — Tu crois qu’il va s’intéresser à moi, alors que je viens de rompre avec son frère ?
    — Il semble s’intéresser à toi !
    — Mais… et Karim ?
    — Ce ne sera pas toi qui te seras imposée à son frère, c’est lui qui te veut !
    La jeune fille hésite.
    — Je ne sais pas…
    — Ne rate pas cette chance, si elle se présente !
    — Tu crois que Abderrahman voudra de moi ?
    — Il aime les jolies femmes !
    — Et s’il me propose juste une aventure ?
    — Non, il faut le mariage !
    Linda part donc avec cette idée. Mais elle a compris qu’elle doit se montrer circonspecte et surtout montrer que la rupture avec Karim est voulue par ses parents.
    Abderrahman, comme à chaque fois qu’il la voit est ébloui.
    — Tu es très jolie !
    Elle fait semblant d’être gênée.
    — J’espère ne pas avoir fait trop de mal à Karim.
    Abderrahman sourit.
    — Il a accusé le coup !
    — C’est vrai ? Cela ne lui a pas fait mal ?
    — Il est déçu, bien sûr…
    — Ce n’est pas ma faute… Mes parents ne veulent pas que je vive avec un infirme…
    — C’est une raison…
    — C’est vrai ? Tu acceptes cette raison ?
    — Pourquoi pas ? Beaucoup de gens se fiancent et rompent…

    A suivre
    K. Yerbi

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  9. Artisans de l'ombre Dit :

    Angela Merkel reste la femme la plus puissante du monde

    La chancelière allemande Angela Merkel a été jugée pour la troisième année consécutive la femme la plus puissante du monde dans le classement annuel du magazine Forbes, une liste publiée hier, mercredi, et nettement dominée par les chefs d’entreprise et les banquières. Sur cent femmes classées par le magazine américain, 65 sont responsables de grands groupes comme PepsiCo (USA, boissons), Xerox (USA, bureautique), Yahoo! (USA, Internet), Hyundai (Corée du sud, automobile), AXA (France, assurances), MTV (USA, télévision musicale), ou à la tête de consortiums financiers comme Global Investment House (Koweit, finance). Si une femme politique mène la liste, il faut descendre à la 7e place pour trouver ensuite la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, rétrogradée du 4e rang qu’elle occupait en 2007. Les 13e et 14e rangs ont été décernés respectivement à la présidente argentine Cristina Kirchner et à la ministre française de l’Economie Christine Lagarde. La sénatrice démocrate Hillary Clinton, candidate malheureuse à l’investiture de son parti à la présidentielle américaine, passe de la 25e à la 28e place.

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  10. Artisans de l'ombre Dit :

    Suède : «Tu t’appelles Ahmed ? Tu es sur la liste noire alors !»

    L’autorité suédoise de lutte contre les discriminations a annoncé hier, mardi, avoir ouvert une enquête à l’encontre d’une banque suédoise soupçonnée de refuser des services courants à des clients portant des prénoms à consonance arabe. Ahmed Waizy a déposé, fin juillet, une plainte pour discrimination raciale auprès du médiateur chargé des discriminations raciales (DO). Il a essayé de payer une facture sur Internet, d’envoyer de l’argent en Allemagne, mais il n’a pas été en mesure de faire cette transaction. Sa banque lui a répondu que c’était à cause de son prénom et qu’il y avait aussi d’autres prénoms sur la liste noire. Sur les conseils de la banque, il a retiré le prénom et l’opération a pu finalement être réalisée. Une porte-parole de la banque a expliqué à un quotidien suédois que la banque vérifiait seulement les noms figurant sur une liste de personnes soupçonnées d’activités terroristes établie par l’Union européenne, après les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Des prénoms arabes tels qu’Ahmed, Mohammed ou Hussein figurent sur cette liste.

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  11. Artisans de l'ombre Dit :

    Latifa Lemhane* à Infosoir
    Souad Labri

    InfoSoir : Quel état des lieux de l’hémophile en Algérie ?
    L. Lemhane : En Algérie, il y aurait environ 3 000 hémophiles, mais nous n’en avons recensé que 1 500 par ignorance de la maladie, le non-suivi des malades et l’absence de diagnostic systématique à la naissance. Sur ces malades déclarés, plus de 90% sont des handicapés physiques et ont une scolarité ratée à cause des hospitalisations répétées. Ils souffrent, en outre, de chômage et de rejet social.

    Que doit-on faire pour une meilleure prise en charge de la maladie ?
    L’Association algérienne des hémophiles interpelle les autorités, encore une fois, pour assurer une disponibilité permanente des médicaments et insiste sur le diagnostic qui constitue la clé de voûte dans la prise en charge de la maladie, surtout un bilan pré-opératoire avant tout acte chirurgical même minime (Circoncision, extraction dentaire…). Il faut rappeler aussi que le traitement à domicile reste la solution appropriée pour sortir du gouffre. Les hémophiles algériens ne réclament aucune «couronne» pour cette «maladie des rois», mais seulement un accès convenable aux soins et un peu plus d’égard. Ils ne veulent plus se bercer d’illusions avec des promesses sans lendemain.

    Quel bilan tirez-vous de votre action ?
    Créée en 1989, l’AAH a permis d’assurer la disponibilité des médicaments à travers le territoire national. Elle s’occupe aussi de l’éducation sanitaire des malades. Nous avons commencé une étude pilote dans 04 villes (Tlemcen, Sétif, Alger et Tizi Ouzou) où nous avons réuni, en collaboration avec les médecins, les patients et leurs familles pour leur expliquer la maladie, sa transmission, les localisations dangereuses des saignements, les médicaments autorisés et ceux contre indiqués, la prévention et enfin l’auto-traitement à domicile. Nous avons aussi élargi notre présence à travers le territoire national par la création de comités de Wilaya pour faciliter le contact avec les malades. Cela dit, nous avons un manque d’adhérents et de bénévoles et nous manquons de moyens financiers.

    S. L
    * Présidente de l’Association algérienne des hémophiles (AAH)

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  12. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 43e partie n Abderrahman a une entrevue avec Linda, l’ancienne fiancée de Karim. Elle cherche à le séduire.

    Et si nous continuions cette conversation dans un restaurant ?
    Elle le regarde avec surprise.
    — Tu m’invites ?
    — Si tu veux….
    — Tu ne crains pas…
    Mais elle ne continue pas.
    — Tu crains qu’il ne soit pas convenable d’inviter l’ex-fiancée de mon
    frère ?
    — Oui…
    — C’est tout à fait normal… Tu ne veux pas de mon frère, il trouvera certainement une autre femme…
    — Même dans sa
    situation ?
    Abderrahman rit.
    — Même paralytique ! Il est riche, il y aura toujours quelqu’un pour le
    supporter !
    — J’en suis heureuse !
    — Et toi, aussi, à ce que je vois, tu aimes l’argent ?
    Elle rougit.
    — Allons, ne joue pas aux timides… Moi, je t’avoue que tu m’intéresses… D’ailleurs, j’ai failli faire une maladie, la première fois que je t’ai vue !
    Elle garde la tête baissée.
    — Nous discuterons de tout cela au restaurant… Mon invitation tient toujours…
    Comme elle hésite, il secoue les épaules.
    — Bon, si tu ne veux pas…
    Elle redresse la tête.
    — Je veux bien !
    — Alors, nous partons tout de suite !
    Il l’emmène dans un restaurant chic. Rien à voir avec les établissements où Karim l’a si souvent invitée. Ils prennent une table et, Linda, éblouie par le luxe, ne trouve rien à dire.
    — Voilà, dit Abderrahman, je veux te rassurer tout de suite : tu garderas toutes les toilettes et tous les bijoux que Karim t’a achetés !
    — C’est vrai ?
    — Oui… Mieux que cela, je te propose de devenir mon amie !
    Elle sourit.
    — Je crois que c’est déjà fait…
    Elle veut dire quelque chose, mais elle n’ose pas.
    — Tu penses au
    mariage ? dit-il
    — Oui, avoue-t-elle
    — Je te le promets… Mais moi, je veux d’abord te connaître…
    — Tu as raison !
    — Je veux aussi être sûr que je t’aime et que toi aussi tu m’aimeras… Pas comme pour Karim !
    Elle baisse les yeux, honteuse.

    A suivre
    K. Yerbi

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  13. Artisans de l'ombre Dit :

    Les Americains élisent… un caniche à la Maison-Blanche

    Avant d’élire en novembre leur président, les Américains ont déjà choisi le caniche comme le chien idéal pour entrer à la Maison-Blanche au côté du démocrate Barack Obama, a annoncé jeudi l’American Kennel Club (AKC) à l’origine de ce sondage. L’AKC avait lancé cette consultation nationale destinée à savoir quel animal conviendrait le mieux à la potentielle future «Première famille», après la promesse du candidat démocrate à la Maison-Blanche et de son épouse Michelle à leurs deux filles qu’elles pourraient avoir un chien après l’élection présidentielle. Plus de 42 000 personnes ont voté au cours de cette consultation de sept semaines et le populaire caniche a devancé d’un museau le moins connu «Terrier irlandais à poils doux». «Dans cette compétition, presque aussi féroce qu’entre Hillary Clinton et Barack Obama» lors des primaires le caniche a gagné d’un cheveu (ou plutôt d’un poil), avec seulement quelques centaines de voix d’avance, note l’association sur son site. Le choix du caniche, un chien «exceptionnellement intelligent et athlétique», comme hôte canin idéal de la Maison Blanche n’est pas surprenant , puisque cet animal tient la première place dans le cœur des Américains depuis plus de vingt ans.

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  14. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 44e partie n Abderrahman propose à Linda d’être son ami, peut-être l’épousera-t-il. Mais il veut d’abord la connaître.

    La jeune femme arrive à la maison, heureuse.
    — Il me laisse tout le trousseau et tous les bijoux de son frère !
    — ça, c’est une bonne nouvelle !
    — Mieux que cela : il me propose son amitié !
    La mère sourit.
    — Je te l’avais dit : il a un faible pour toi !
    — Il est riche, maman… Très riche ! C’est lui qui dirige l’entreprise familiale, c’est lui qui gère tous les biens…
    La mère réfléchit.
    — C’est le mariage qu’il te propose ?
    — Oui… mais pas tout de suite !
    — Comment cela, pas tout de suite ?
    — Il veut d’abord me connaître…
    — Je ne comprends pas…
    — Il veut d’abord s’assurer de ses sentiments et des miens…
    — Je ne comprends toujours pas !
    — Eh bien, il veut sortir avec moi, me fréquenter ! Tu comprends
    maintenant ?
    — Cela veut dire que tu vas aller avec lui, dans les restaurants, les hôtels ?
    — Oui !
    La mère secoue la tête.
    — Non, non…
    — C’est sa condition !
    — S’il te veut, il n’a qu’à t’épouser…
    — Il l’aurait peut-être fait s’il n’y avait pas le précédent de son frère…
    — Il te l’a dit ?
    — Oui !
    — Et qu’as-tu fait ?
    — J’ai baissé la tête ! De toute façon, je n’ai pas le choix si je veux qu’il m’épouse : je dois lui obéir !
    Elle soupire.
    — Avec Karim, c’était différent !
    — Il est malade, tu ne peux t’encombrer d’un handicapé !
    — Il accepte cet argument… Mais son argument est aussi valable !
    — Je ne sais qu’en penser…
    — Je dois savoir s’il faut que j’aille avec lui, sinon, il faut couper dès le départ…
    — Et tu perdras tout !
    Elle réfléchit.
    — Non, non, il ne faut pas le lâcher… Il est riche, il a l’avenir devant lui…Va avec lui, mais garde ton honneur…

    A suivre
    K. Yerbi

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  15. Artisans de l'ombre Dit :

    Un bout de gâteau du mariage de Charles et Lady Diana vendu aux enchères!

    Un morceau de gâteau de mariage du prince Charles et de la princesse Diana datant d’il y a 27 ans, a été acheté, mercredi dernier, aux enchères pour 1 200 livres sterling (1 500 euros) par un collectionneur anonyme dans un village de la campagne anglaise. Cette tranche de pâte d’amandes recouverte de sucre glacé ne provient pas de la pièce montée, mais de l’un des 22 autres gâteaux offerts aux membres du personnel royal lors de la cérémonie de 1981. Ce morceau était la part de Moyra Smith, employée de la Reine mère qui l’avait conservé sous un film plastique. «C’est un gros morceau et il a été préservé dans de bonnes conditions. C’est une pièce unique», l’organisateur de cette vente aux enchères. C’est le mari de Mme Smith, récemment décédée, qui a décidé de mettre en vente pour des œuvres de charité ce «souvenir auquel il n’accordait pas un intérêt particulier». Dans le même lot figurait une lettre de remerciements signée Charles et Diana à Mme Smith pour sa contribution à un cadeau de mariage (une pendule) et une petite bouteille de bière non ouverte produite spécialement en 1982 pour marquer la naissance du prince William.

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  16. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 46e partie n Après un silence d’une semaine, Abderrahman appelle Linda et l’invite à une soirée. La jeune femme accepte.

    Ce soir, je ne rentre pas, dit Abderrahman à Kheira
    Voilà longtemps qu’il n’a pas découché. La brave domestique pense à une réunion de travail, mais comme elle le voit en smoking, elle comprend : c’est pour une soirée.
    — Ton frère va appeler, dit-elle
    — Eh bien passe lui le bonjour…
    — Tu ne voudrais pas lui parler !
    — Je dois partir.
    A ce moment-là, le téléphone sonne.
    — C’est peut-être lui, dit Kheira
    C’est, en effet, Karim. Kheira lui parle. Elle regarde Abderrahman qui lui fait signe qu’il n’est pas là. Mais Kheira, sans hésiter, lui tend le téléphone.
    — Je te passe ton frère !
    Abderrahman lui tend le poing, mais il prend le téléphone.
    — Allô ? ça va Karim ?
    — Oui… je pense que je fais des progrès !
    — Ah, oui ? Tu vas marcher ?
    — Je vais pouvoir me mettre debout… Mais je devrais marcher avec des béquilles !
    — L’essentiel est que tu te mettes debout !
    Abderrahman regarde l’heure. Il doit partir.
    — Tu as besoin de quelque chose ?
    — Non…
    Il se tait un moment, puis dit.
    — Je commence à m’ennuyer !
    — Il faut être patient !
    — Dès que je pourrai marcher, je reviendrai !
    — Tu as encore besoin de soins !
    — Je crois que tout ce qu’on pouvait faire pour moi, on l’a fait ! Alors, j’ai envie d’être avec vous, je ne supporte plus l’hôpital !
    — Comme tu voudras ! Je te passe khalti Kheira, moi, je dois partir, j’ai un rendez-vous d’affaires !
    Il tend le téléphone à Kheira et s’esquive.
    Linda l’attend. Il la prend et démarre.
    — J’ai une nouvelle à t’annoncer : Karim va bientôt revenir !
    La jeune femme pousse un petit cri.
    — Quoi ? Tu as peur ?
    — Nous ne pourrons plus nous voir !
    — Bien sûr que nous nous reverrons !
    — Mais ton frère…
    — Tu as rompu avec lui… Maintenant, tu vas être à moi !

    A suivre
    K. Yerbi

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  17. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 47e partie n Karim va mieux, mais il s’ennuie, c’est pourquoi il veut rentrer au pays. Le jour où il a téléphoné, il ignore que son frère va passer la soirée avec son ex-fiancée.

    Le père de Linda, Slimane, ne s’aperçoit de l’absence de sa fille qu’au dîner.
    — Linda est absente ?
    La mère, Zohra, hésite.
    — Elle est… elle est chez une amie !
    — Elle va y passer la nuit ?
    — Je ne sais pas ?
    L’homme regarde sa femme, puis fronce les sourcils.
    — Comment cela ? Elle ne t’a rien dit ?
    — Euh…
    — Toi, tu me caches quelque chose !
    — En réalité, elle est sortie…
    — Tu veux dire avec un homme.
    Zohra sourit.
    — Oui… Avec Abderrahman… le frère de Karim !
    Slimane ne répond pas.
    — Eh bien, je crois qu’il veut l’épouser !
    — Il le lui a dit ?
    — Oui… mais il doit d’abord sortir avec elle !
    — Pourquoi ne fait-il pas comme son frère ? Il la demande en mariage, puis il sort avec elle ! Ce garçon est certes riche, mais il me semble plus malin que son frère !
    — Tu avais pourtant accepté qu’elle lui fasse les yeux doux !
    — Oui, mais pas aller en soirée avec lui ! Cet homme est sans scrupules !
    — Notre fille, non plus n’a pas de scrupules !
    — D’accord, mais je ne voudrais pas qu’il la séduise et qu’il l’abandonne !
    — Linda n’acceptera pas une chose pareille. S’il la séduit, c’est qu’elle est sûre qu’il l’épousera… D’ailleurs, ce sera pour elle, un moyen de le faire chanter !
    — Tu crois qu’on peut faire chanter cet homme ?
    — Les femmes ont plus d’un tour dans leur sac !
    Slimane hoche la tête.
    — Je veux bien… Mais qu’elle ne me roule pas dans le déshonneur ! J’ai deux fils mariés qui ne sont pas au courant de ses manigances, des oncles, des cousins…
    — N’aie pas peur… elle ne fera rien de tel ! D’ailleurs, je vais l’appeler sur son portable !
    Elle forme le numéro.
    — Elle va répondre !
    Mais la voix de l’opératrice lui répond qu’on ne peut joindre le correspondant… Zohra essaye à plusieurs reprises, sans succès !
    — Elle a fermé son portable !
    Linda, qui dîne avec Abderrahman, a, en effet, sur conseil de son compagnon, éteint son portable : «Comme ça, on ne nous dérangera pas !»

    A suivre
    K. Yerbi

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  18. Artisans de l'ombre Dit :

    Philadelphie : des cadavres vendus en pièces détachées

    Deux anciens directeurs d’entreprises de pompes funèbres de Philadelphie ont admis, hier mardi, devant un tribunal avoir vendu des cadavres à un réseau de dépeceurs qui les revendaient en «pièces détachées» aux hôpitaux pratiquant les greffes d’organes. Ils ont reconnu avoir comploté pour écouler les ossements, la peau et les organes de 244 corps entreposés dans leurs chambres funéraires entre février 2004 et septembre 2005. Ces crimes s’inscrivaient dans un vaste trafic concernant près de 1 100 cadavres dans les pompes funèbres des Etats de New York, New Jersey et Pennsylvanie à l’insu des familles des défunts, pour un bénéfice global de 3,8 millions de dollars en tout. Selon l’acte d’accusation, certains cadavres ainsi dépecés et vendus à au moins cinq établissements hospitaliers de Philadelphie étaient contaminés par le sida ou l’hépatite, incitant des centaines de familles de receveurs d’organes à porter plainte à leur tour. Le verdict sera rendu le 22 octobre devant le tribunal de Philadelphie.

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  19. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 48e partie n La mère de Linda avoue à son père qu’elle sort avec Abderrahman. Il souhaite, lui aussi, qu’elle l’épouse, mais il le trouve sans scrupule…

    Dans la chambre de l’hôtel, Linda se réveille en sursaut. Elle se rappelle alors le restaurant, le dîner en amoureux, puis la chambre. Elle regarde autour d’elle : Abderrahman n’y est pas ! Elle se lève précipitamment, se rend compte de ce qui s’est passé, puis se met à pleurer. C’est alors que Abderrahman sort de la douche, une serviette à la main.
    — Quoi ! Tu pleures ?
    Il s’assoit à ses côtés et lui prend la main.
    — Voyons, tu n’es pas contente ? La chambre ne te plaît pas ?
    — Non, non,
    — Je n’ai pas été gentil ?
    — Ce n’est pas cela…
    Elle baisse les yeux. Abderrahman se lève.
    — Tu n’as pas à me faire de reproches…
    Elle se met à pleurer.
    — Je ne voulais pas…
    — Tu étais consentante !
    — Je ne sais pas ce qui s’est passé…
    Il l’oblige à le regarder, en la prenant doucement par le menton.
    — Tu étais consentante… Et puis, je croyais que tu m’aimais !
    Elle le regarde.
    — Moi, je t’aime !
    Il sourit.
    — Moi aussi !
    — Alors… marions-nous !
    Il la lâche.
    — Je t’ai déjà expliqué… Ce ne sera pas tout de
    suite !
    — Mais, mes parents…
    — Tu as dû leur parler de notre relation !
    — Oui, mais…
    — Tu étais d’accord avec moi !
    — Je le suis toujours…
    — Alors ? Pourquoi pleurer ? Le mariage viendra après !
    — Tu le promets ?
    — Oui !
    Elle sourit.
    — Alors, lève-toi, nous allons prendre le petit déjeuner !
    Il réfléchit.
    — Et si on le prenait ici ?
    — On peut ?
    — Bien sûr !
    Il prend le téléphone et appelle le restaurant.

    A suivre
    K. Yerbi

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  20. Artisans de l'ombre Dit :

    Il a travaillé trois ans comme policier «clandestin» !

    Un Chinois s’est fait passer pendant trois ans pour un agent de la circulation après avoir trouvé un uniforme de police, trompant sa propre famille, a rapporté, ce jeudi, le Quotidien de l’Orient. Zhang Haitao, 28 ans, un ancien garde de sécurité sans travail, a expliqué avoir trouvé en 2005 dans la rue, un uniforme d’hiver de policier, ce qui lui a permis de réaliser son rêve d’enfance, a précisé ce journal du Henan. Faisant croire à sa femme et à ses parents qu’il avait été embauché dans un commissariat de la ville, il a ensuite acheté un uniforme d’été, un képi, des badges, tous faux. Sa véritable identité a été dévoilée cette semaine lorsqu’il s’est rendu dans une unité d’agents de la circulation de Zhengzhou. Le faux policier a affirmé ne pas avoir profité de la situation pour gagner de l’argent, une version démentie par plusieurs victimes qui ont contacté les autorités depuis l’annonce de son arrestation par la presse locale. Un cafetier a expliqué que le faux policier était venu plusieurs fois en juillet boire dans son établissement sans payer. Des vendeurs ambulants de fruits et légumes ont affirmé eux qu’ils avaient dû lui payer des amendes.

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  21. Artisans de l'ombre Dit :

    La brute
    K. Yerbi

    Résumé de la 48e partie n Abderrahman séduit Linda. La jeune femme lui demande de l’épouser, mais il lui répond qu’elle doit attendre.

    Elle attend trois jours, mais comme il ne l’appelle pas, elle décide de se présenter à son entreprise. Le gardien refuse de la laisser entrer.
    — Voyons, dit-elle, au gardien, je suis sa fiancée !
    Le gardien la regarde, méfiant.
    — Je dois d’abord
    appeler ! Qui dois-je annoncer ?
    — Linda !
    Il appelle, puis il repose le téléphone.
    — Le patron vous attend !
    Mais une secrétaire l’arrête.
    — Patientez un peu, le patron est au téléphone !
    Elle doit attendre une demi-heure. Abderrahman l’accueille chaleureusement.
    — Ah, c’est toi !
    Il se lève et l’embrasse.
    — Excuse-moi, je devais t’appeler !
    — Mais tu ne l’as pas fait !
    — J’avais beaucoup de travail !
    — Un petit mot aurait suffi !
    Il sourit.
    — Eh bien, je vais te dire beaucoup de mots !
    Brusquement, il se renfrogne.
    — Pourquoi as-tu dit que tu étais ma fiancée ?
    — Je ne le suis pas ? Du moins officieusement !
    — Il faut attendre que ça se fasse officiellement ! J’ai dû démentir, surtout auprès de la secrétaire !
    Linda le regarde, atterrée.
    — La secrétaire ? Pourquoi la secrétaire ?
    — Parce que je ne lui cache rien !
    — Je ne comprends pas !
    Abderrahman éclate de rire.
    — Elle sait tout de moi, cette secrétaire… Mes numéros de téléphone, mon adresse, ma famille… Tu ne voudrais pas qu’elle apprenne que je me suis fiancé sans qu’elle le sache ?
    Linda, soulagée, sourit.
    — Je préfère cela !
    — Quoi, tu croyais que j’avais une liaison avec ma secrétaire ?
    — Je t’avoue que oui !
    — Eh bien, même si j’avais une relation avec ma secrétaire, qu’est-ce que cela changerait ?
    — Abderrahman…
    Il éclate de rire.
    — Je plaisantais…Pour le moment, c’est toi qui m’intéresses !
    Elle tente de sourire. Ce «pour le moment» la dérange terriblement.

    A suivre
    K. Yerbi

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  22. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (51e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 50e partie n Kheira, la domestique, apprend avec effroi la liaison de Abderrahman avec Linda, l’ex-fiancée de Karim.

    Quelques jours après, Karim appelle et annonce son retour. Kheira, qui a reçu l’appel, est à la fois heureuse et effrayée.
    — Tu reviens !
    — Oui… je peux désormais me déplacer, avec des béquilles, mais je suis autonome !
    — Mon pauvre petit.. ; tu marches !
    — Avec des béquilles, khalti Kheira…
    — Qu’importe, l’essentiel est que tu reviennes !
    —Pases-moi Abderrahman… Je n’arrive pas à l’avoir sur son portable !
    — Il a dû le fermer…
    — Je l’appellerai ce soir… Le retour est prévu demain à quatorze heures.
    Kheira raccroche et apprend la nouvelle à Lila.
    — Il revient… Mais que va-t-il dire s’il apprend la liaison de son frère avec son ex-fiancée ?
    — Il faut tout lui cacher !
    — Abderrahman est une brute, il finira par le lui dire !
    — Mais pourquoi ? Pour faire du mal à Karim ?
    — Il le lui dira, rien que pour lui démontrer que tout ce qu’il dit sur les femmes est fondé… Tu connais sa théorie : les femmes ne courent que derrière l’argent, il n’y a pas d’amour, toutes les femmes sont immorales…
    — Ce n’est pas vrai, dit Lila, toutes les femmes ne sont pas ce qu’il dit !
    — C’est sûr, mais pour celle-là, je crois qu’il a raison !
    Abderrahman, lui, est au bureau. Il attend Linda, à qui il a fixé rendez-vous, pour aller déjeuner, dans un restaurant, pas très loin de l’entreprise. Il ne cesse de regarder sa montre et s’emporte contre la jeune femme.
    — Je lui donne encore cinq minutes !
    Il range quelques papiers, et, les cinq minutes restantes, il se lève. Il prend son portable et veut l’appeler. Mais il se ravise aussitôt.
    — C’est elle qui est en retard, pourquoi devrais-je l’appeler ?
    Il a une idée. Il met sa veste et va dans le bureau de la secrétaire. Elle est nouvelle et, occupé par Linda, il n’a pas eu le temps de la courtiser.
    — Vous n’allez pas déjeuner ?
    — Je prendrai un sandwich tout à l’heure !
    — Et si je vous invitais ? Il y a un petit restaurant sympa, dans le quartier…
    La jeune femme rosit de plaisir.
    — D’accord !
    — Alors, mettez votre veste, on part immédiatement !
    Le restaurant est à deux pâtés de maisons, ils y vont donc à pied.
    — Une table pour deux, dit Abderrahman, au patron qui semble le connaître.
    Ils s’installent.
    — Eh bien, ça nous permettra de nous connaître ! (à suivre…)

    K. Y.

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  23. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (52e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 51e partie n Alors que Karim annonce son retour, Abderrahman, qui attendait Linda, courtise sa nouvelle secrétaire. Il l’invite au restaurant.

    Abderrahman regarde la secrétaire dans les yeux, ce qui a pour effet, de gêner la jeune femme.
    — ça te fait plaisir d’être avec moi ?
    — Oui, dit-elle
    Mais elle ajoute aussitôt.
    — Oui, mais…
    Abderrahman fronce les sourcils.
    — Quoi, mais ?
    — Je croyais…
    — Que croyais-tu ?
    — Cette jeune femme… Elle s’est présentée l’autre jour comme étant votre fiancée !
    Il éclate de rire.
    — Qui ? Linda ? Elle n’est pas du tout ma fiancée… D’ailleurs, je devais corriger ce qu’elle a dit : c’est une simple amie !
    Le visage de la jeune femme s’éclaire.
    — C’est vrai ?
    — Oui, et si elle continue à m’importuner, je la largue !
    Il sourit.
    — Ça te rassure ?
    — Oui… Je vous croyais réellement fiancé avec elle !
    — Pas du tout… Et cesse de me vouvoyer !
    — Mais vous êtes le patron !
    — Et moi, je veux avant tout avoir des relations amicales avec mon personnel ! Rappelle-moi ton prénom !
    — Nawal…
    — C’est très joli !
    — C’est joli aussi, Abderrahman !
    Il rit.
    — Tu trouves ? C’est la première fois qu’on me le dit !
    — Si, si, c’est joli !
    — C’était le prénom de mon grand-père ! Il est mort à ma naissance, alors j’ai reçu son prénom en héritage !
    Le garçon arrive avec les plats.
    — Une autre fois, nous irons dans un restaurant plus luxueux !
    — Il y a plus luxueux que ça ?
    Il rit.
    — ça se voit que tu n’es pas une habituée des restaurants.
    — Non, avoue-t-elle
    — Eh bien, nous irons dans un restaurant avec bal… Pour toute une soirée. Ça te dirait ? (à suivre…)

    K. Y.

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  24. Artisans de l'ombre Dit :

    Perpétuité pour avoir passé son bébé au micro-onde

    l Une Américaine de 28 ans a été condamnée, hier, à la prison à perpétuité sans possibilité de sortie, par un juge de l’Ohio (nord) pour avoir placé son bébé âgé d’un mois dans un four à micro-onde et avoir mis en marche l’appareil, a-t-on appris auprès de son avocat. «Aucun adjectif n’existe pour décrire cette ignoble atrocité», a déclaré la juge du tribunal du comté de Montgomery, qui a estimé que ce crime allait «au-delà de toute compréhension humaine et morale». A l’issue de plus de trois semaines de procès, China Arnold a été reconnue coupable d’avoir tué sa fille, Paris, en août 2005, en la plaçant dans le four à micro-onde après une dispute avec son ami pour savoir s’il était le père de l’enfant. China Arnold, qui avait plaidé non coupable, a toujours clamé son innocence et son avocat, a expliqué à l’AFP avoir déposé un recours pour obtenir un nouveau procès. «Nous avons trois témoins qui assurent que quelqu’un d’autre leur a confessé le crime et ils ne se connaissent pas entre eux», a-t-il déclaré, convaincu d’obtenir un verdict de non-culpabilité en cas de nouveau procès.

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  25. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (53e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 52e partie n Abderrahman a invité Linda au restaurant et, comme elle ne vient pas, il va avec sa nouvelle secrétaire. Une secrétaire dont il veut devenir l’ami !

    Linda saute du bus et, c’est presque en courant, qu’elle va à l’entreprise. Elle est terriblement en retard et elle sait que Abderrahman n’aime pas cela. Elle est bien partie à l’heure, mais une panne l’a retardée. Et elle n’a même pas pu l’avertir : elle a oublié d’emporter son portable !
    Elle arrive à l’entreprise. Les gardiens la connaissent désormais et la laissent entrer. L’un d’eux lui demande
    — vous voulez voir le patron ?
    — Oui, dit-elle
    — Il vient de sortir ?
    — vous ne savez pas où il est allé ?
    — Sans doute déjeuner !
    Elle comprend qu’il est au restaurant.
    — Je le rejoins, dit-elle.
    Le patron du restaurant, qui la connaît également, l’arrête.
    — Mademoiselle…
    —Monsieur Abderrahman est là ?
    — Oui, mais…
    — Je sais, je suis en retard… Je sais où le trouver !
    Elle se dirige vers la table habituelle.
    — Abderrahman…
    Mais aussitôt, elle étouffe un cri. Il est avec une femme ! Abderrahman se retourne. Il ne semble pas content de la voir.
    — Ah, c’est toi…
    — Je ne comprends pas !
    — Quoi, tu es en retard et tu veux que je t’attende indéfiniment ?
    — Ce n’est pas ma faute !
    — Tant pis pour toi…
    Et il ajoute, brutalement : «Qui part à la chasse perd sa place !»
    La jeune femme, d’abord atterrée, réagit :
    — Tu n’as pas le droit…
    Et à la secrétaire.
    — C’est mon fiancé !
    La secrétaire balbutie des excuses. Abderrahman s’emporte.
    — Tu es folle ! Tu n’es pas ma fiancée !
    Linda se met à pleurer.
    — Tu as promis de m’épouser !
    — Tu dis n’importe quoi !
    Des gens se retournent. Le patron arrive.
    — Patron, dit Abderrahman, faites sortir cette femme ! (à suivre…)

    K. Y.

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  26. Artisans de l'ombre Dit :

    Un an de courrier découvert chez un facteur fatigué !

    l Il faisait le facteur pour financer ses cours du soir mais ceux-ci l’ont tellement épuisé qu’il a cessé ses livraisons : c’est l’explication fournie par un jeune Ecossais à Francfort (ouest) chez qui les policiers ont découvert un an de lettres non distribuées. Le jeune homme, âgé de 23 ans et employé d’une société privée, a dit s’être senti «débordé». Son appartement débordait lui aussi : les policiers ont dit avoir retrouvé «au moins 20 000» missives, catalogues et envois divers accumulés depuis août 2007, dans des placards, des caisses et jusque sous le lit. Il a fallu deux minivans et plusieurs dizaines de sacs poubelle et cartons pour emporter tous les plis non ouverts, parmi lesquels figuraient notamment des lettres à des cabinets d’avocat, des factures médicales, et même du courrier adressé… au jeune facteur. C’est une voisine intriguée par l’attitude du jeune homme qui a donné l’alerte lundi, après l’avoir observé en train de jeter une partie de sa livraison du jour dans une poubelle près de chez lui. Le jeune homme a été arrêté pour vol et détournement de courrier.

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  27. Artisans de l'ombre Dit :

    Des rats renifleurs d’explosifs escortés par des chats pour traquer les mines

    l Un escadron de rats renifleurs d’explosifs suit un entraînement intensif dans un laboratoire de la police colombienne à Bogota : ils sont dressés pour traquer les mines anti-personnel éparpillées en Colombie,

    escortés par des chats chargés de veiller sur eux. «Nous avons choisi des rats car ils ont un odorat comparable à celui des chiens, mais ils peuvent intervenir dans des endroits difficiles d’accès et leur entraînement est rapide», explique une vétérinaire, responsable du projet. «En deux ou trois jours, ils reconnaissent l’explosif», et sont complètement formés en 2 ou 3 mois, dit la vétérinaire en plaçant un rat baptisé Natasha à l’entrée d’un labyrinthe où se trouve un récipient contenant l’explosif. En quelques secondes, elle l’identifie, se dresse sur ses pattes arrières et s’immobilise jusqu’à ce que le «maître-rat» lui donne sa récompense, une petite bille de sucre. Le tout, sous le regard de Thomas, le chat de garde. On répète l’exercice plusieurs fois en l’espace de dix minutes et les résultats sont sauvegardés dans un ordinateur. Grâce à son faible poids, le rat peut se poster sur l’engin explosif sans en déclencher l’explosion alors que les pertes étaient lourdes avec les chiens. L’autre avantage, c’est le coût. Un chien coûte 350 euros alors qu’un rat s’achète pour 7 euros. Les chats, précise la vétérinaire, sont là pour les protéger d’attaques d’autres chats et pour réduire la peur d’autres animaux qu’ils peuvent croiser sur le terrain.

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  28. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (54e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 53e partie n Linda, arrivée en retard au rendez-vous que lui a fixé Abderrahman, le surprend avec sa secrétaire au restaurant. Ce dernier la renvoie comme une malpropre.

    Il vient à peine de rentrer — Kheira n’a pas eu le temps de lui annoncer le retour de son frère — que le téléphone sonne. Kheira répond.
    — C’est pour toi, dit-elle à Abderrahman.
    — Pour moi ? Qui est-ce ?
    La domestique répond dédaigneusement.
    — C’est cette fille…
    Abderrahman ne comprend pas.
    — Explique-toi !
    — C’est cette Linda…
    — Tu ne pouvais pas le dire avant ? Dis-lui que je ne suis pas rentré !
    Elle va vers le téléphone.
    — Il n’est pas là !
    Et elle raccroche aussitôt. Abderrahman n’est pas du tout gêné.
    — J’ai faim, khalti Kheira, qu’as-tu préparé de bon ?
    — Ton frère rentre demain…
    — Ah, bon ? Il a appelé ?
    — Oui…
    — Eh bien, j’irai le chercher à l’aéroport !
    Il va dans la salle à manger. Kheira le suit.
    — Abderrahman, je voudrais te dire quelque chose…
    — Oui ?
    — Ton frère n’a pas besoin de savoir que tu lui as pris sa fiancée… Du moins pas immédiatement, puisque tu dois l’épouser… Il le saura forcément !
    Abderrahman éclate de rire.
    — Quoi, toi aussi, tu croyais que j’allais épouser cette fille ?
    — Oui, tu en donnais l’impression…
    — Eh bien je l’ai larguée ! Elle m’a fait un scandale au restaurant !
    — Tu renonces à elle ?
    — Bien sûr ! Il n’a jamais été question que je l’épouse !
    Kheira sourit.
    — Tu me soulages d’un poids !
    — Elle s’est moquée de Karim, il fallait bien que je le venge !
    — Oui, mais tu es allé trop loin…
    — C’est tout ce qu’une fille comme elle mérite ! Maintenant, apporte-moi à manger !
    Un peu plus tard, Kheira discute avec sa fille, Lila.
    — Tu crois qu’il a voulu réellement venger Karim ?, demande la jeune femme
    — Peut-être… Mais lui-même est une brute… Je suis sûre qu’il aurait épousé cette fille si elle l’intéressait vraiment. son frère, c’est le dernier de ses soucis !
    — Mon Dieu, soupire Lila, comment peut-on être si égoïste ? (à suivre…)

    K. Y.

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  29. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (55e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 54e partie n Abderrahman a décidé de rompre avec Linda, l’ex-fiancée de son frère. Cela correspond avec le retour de l’étranger de Karim.

    Le lendemain matin, Linda l’appelle sur son portable. Il répond à l’appel.
    — allô…
    — c’est moi…
    Il reconnaît sa voix et tique. S’il avait su que c’était elle, il n’aurait pas répondu.
    — oui, que veux-tu ?
    Sa voix se fait suppliante.
    — je regrette pour l’autre jour… je n’aurais pas dû…
    — tu regrettes ? Tu sais que tu as sali ma réputation !
    — pardonne-moi !
    — c’est facile de demander pardon, quand le mal est fait…
    — j’ai été surprise de te voir avec cette femme…
    — et alors ? Je sors avec qui je veux !
    — tu as promis de m’épouser…
    — j’ai dit que je pouvais t’épouser… il y a une nuance !
    — mais tu as abusé de
    moi !
    — tu étais consentante !
    Elle se met à pleurer.
    — je ne comprends pas ton attitude !
    — tu veux que je te fasse un dessin ? Je romps avec toi !
    Elle pousse un cri.
    — tu n’as pas le droit !
    — je te l’ai déjà dit : je fais ce que je veux. Au fait, je voudrais te dire que Karim revient aujourd’hui…
    Elle continue à pleurer, sans rien dire.
    — tu ne dis rien ? Et si tu essayais de renouer avec lui ?
    — tu n’es qu’une brute ! Tu n’as aucune moralité !
    — comme si toi, tu en avais !
    Et il lui raccroche au nez.
    Il est satisfait : il s’est débarrassé d’elle. Il appelle sa secrétaire, Nawal, celle avec laquelle il a déjeuné au restaurant.
    — tu es libre à midi ?
    — oui, dit-elle.
    — alors sois prête. A quatorze heures, je dois aller chercher mon frère à l’aéroport !
    Il ajoute :
    — la fille d’hier, tu sais qui sait ?
    — non… une de tes amies ?
    — non ! Elle a été la fiancée de mon
    frère !
    Nawal est stupéfaite.
    — elle a largué mon frère, parce qu’il a eu un accident qui l’a handicapé, et elle a voulu me mettre le grappin dessus ! (à suivre…)

    K. Y.

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  30. Artisans de l'ombre Dit :

    Histoires vraies
    Radeau de la mort (3e partie et fin)

    Résumé de la 2e partie n Géricault réunit toutes les informations sur le naufrage de «la Méduse», il va même observer l’agonie des malades pour réaliser son tableau grandeur nature…

    Il fait couper ras ses cheveux blonds, pour éviter d’être tenté par les soirées mondaines. Quand on sait qu’il les frisait avec des papillotes avant d’aller danser on comprend l’ampleur du sacrifice. Désormais, il se fait servir ses repas par une voisine, la vieille mère Doucet. Il dort dans une chambre qui jouxte l’atelier. Mais toujours, et de plus en plus, il doute de lui-même.
    Grâce à son ami, le comte de Forbin, peintre lui aussi, et directeur des Beaux-Arts, Géricault peut accrocher son œuvre dans le foyer du Théâtre italien. Horreur : il s’aperçoit que sa toile comporte un vide et que la composition est déséquilibrée. Très rapidement, il la corrige avec la figure à demi-plongée dans la mer qu’il reprend à partir d’anciennes études.
    L’accueil fait à sa Scène de naufrage est mitigé. Plus que l’allusion politique, c’est la conception artistique nouvelle, violente, passionnée, choquante, qui heurte les sensibilités. On est loin de l’idéal davidien, de ses attitudes nobles, de ses coloris qui flattent le regard. Certains peintres estiment que Géricault aurait besoin «qu’on lui tire une pinte de sang». Certains cherchent le centre de la composition, qui les déroute ; d’autres s’autorisent à critiquer quelques détails techniques : les personnages sont «couleur mourant». Savigny a pourtant bien précisé que la «calienture» leur donnait un teint de brique rouge foncé. D’autre part, le radeau de Géricault aurait été trop exigu pour servir de refuge à cent cinquante naufragés. Sans doute ne s’agit-il que de la seconde plateforme, celle qui restait hors de l’eau…
    Néanmoins, Louis XVIII lui-même félicite Géricault, dont il connaît certainement les opinions politiques légitimistes. Et, dans la foulée, il lui passe commande d’un… Sacré-Cœur de Jésus. On ne voit pas le rapport…
    Le Radeau fera l’objet d’une tournée sous un chapiteau, en Angleterre, et l’organisateur, un certain Bullock, invite Géricault à suivre son chef-d’œuvre. Il part avec son ami Chariet, peintre et compagnon fidèle, qui depuis longtemps cherche à «encanailler» Géricault. Ce dernier dépensera allègrement, dans les maisons de plaisir londoniennes, l’argent que la tournée lui procure. Il restera deux ans outre-Manche. Ce voyage lui permet de découvrir Constable et Turner, et de modifier sa conception de l’espace, de la nature. Il reprend goût à la pratique de l’équitation abandonnée il y a longtemps.
    Une chute de cheval, justement, le met à la porte du tombeau. Un abcès dorsal se déclare. Géricault est perdu. Tous ses amis l’entourent et s’efforcent de plaisanter pour donner le change. Le célèbre Dupuytren vient régulièrement, mais avoue son impuissance à enrayer le mal. La phtisie de Géricault et la gangrène qui se déclare ne laissent aucun espoir.
    Quelques mois après la disparition du peintre, ses amis fidèles, Dedreux-Dorcy en tête, réussissent difficilement à vendre le Radeau à l’Etat, pour la somme de 6 005 francs. Le reste de l’atelier est bradé entre eux, car personne ne s’est présenté pour acheter les tableaux, mis à part… le duc d’Orléans, futur Louis-Philippe.
    Bien des années plus tard, un jeune homme se fait connaître : «Je suis le fils de Géricault.» Qui était sa mère ? Mystère.
    Ce personnage, mou autant que laid, finit par obtenir le droit de porter le nom de Géricault. Mais n’obtient rien de son héritage…

    D’après Pierre Bellemare

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  31. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (56e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 55e partie n Linda appelle Abderrahman et le supplie de lui pardonner. Il refuse et lui signifie brutalement la rupture qui coïncide avec le retour de Karim.

    Kheira ouvre la porte et crie de joie.
    — Karim, mon petit, tu es revenu !
    Elle le prend dans ses bras et l’embrasse en sanglotant.
    — mon petit, mon petit !
    — je suis revenu, Khalti Kheira…
    Elle se détache de lui et le regarde.
    — tu es debout ! Tu marches !
    — avec des béquilles !
    — qu’importe, l’essentiel est que tu ne sois pas paralysé !
    Abderrahman sourit.
    — tu es contente, la vieille ?
    — oh, oui, j’aurais tout donné pour te voir marcher !
    Lila avance timidement.
    — je suis contente…
    Karim lui ouvre les bras. Elle s’y jette.
    — comme c’est attendrissant ! dit Abderrahman. Il faut le laisser se reposer maintenant… Il ne doit pas trop forcer sur ses jambes.
    Il l’accompagne au salon et le fait asseoir.
    — tu vas nous raconter beaucoup de choses !
    A ce moment-là, le téléphone de Abderrahman sonne.
    — allô…
    Il fait aussitôt la grimace : c’est Linda !
    — ecoutez, ne m’importunez pas, avec vos dossiers, je suis avec mon frère, qui vient d’arriver de l’étranger !
    Il raccroche.
    — ces secrétaires…
    — toujours beaucoup de travail ?
    — oui, il va falloir que tu m’aides…
    — je ferai de mon mieux !
    Kheira apporte le café. On discute, puis Karim demande à aller dans sa chambre.
    — je te l’ai préparée, dit Kheira.
    Elle l’y conduit.
    — tout est en place. Il ouvre le tiroir de la table de nuit. Il y a une photo de lui et de Linda. Il soupire. Kheira a aperçu la photo.
    — tu n’as rien à regretter !
    — elle m’a trahi… Et moi, qui l’aimait sincèrement !
    — elle ne mérite pas ton amour… Ce genre de filles, il n’y a que l’argent qui les intéresse !
    Karim soupire encore.
    — et dire que je voulais pas croire Abderrahman quand il me l’a dit !
    Kheira préfère sortir pour ne pas dire ce qu’elle pense de Abderrahman ! (à suivre…)

    K. Y.

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  32. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (57e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 56e partie n Karim est de retour. Il est fêté par Kheira et sa fille Lila. Il se rappelle Linda, mais Kheira lui fait comprendre qu’elle ne mérite pas son amour.

    Abderrahman est au bureau quand il entend du bruit dans le bureau de la secrétaire. Il se lève aussitôt.
    — que se passe-t-il ?
    Il reconnaît Linda qui veut entrer de force dans son bureau.
    — qu’est-ce qui te prend ?
    — elle ne veut pas me laisser entrer !
    — comment as-tu fait pour monter ici ?
    Il a oublié de dire aux gardiens de ne plus l’autoriser à entrer.
    — va-t-en !
    — nous avons des choses à nous dire ! dit Linda.
    — je t’ai expliqué l’autre jour que je n’ai plus rien à te dire !
    — tu m’as promis le mariage !
    — je ne t’ai rien promis !
    Elle se met à pleurer.
    — tu as bafoué mon honneur !
    — tu étais consentante en tout !
    — tu m’as trompée…
    Il ricane :
    — En matière de trahison, tu n’as de leçon à donner à personne !
    Elle se met à crier.
    — je vais t’attaquer en justice ?
    — pour me reprocher quoi ? D’avoir largué mon frère, devenu handicapé et me faire les yeux doux ensuite ? Voyons, ce n’est pas sérieux !
    C’est plus que Linda ne peut supporter. Elle se précipite sur lui. Abderrahman court se réfugier dans son bureau, qu’il ferme à double tour.
    — ouvre, si tu es un homme !
    Il appelle la sécurité.
    — il y a une forcenée qui veut m’agresser !
    — ouvre ! ouvre !
    La secrétaire est effrayée. Linda se tourne vers elle.
    — je ne te veux pas de mal… je ne suis pas folle, comme il le dit ! Fais attention de ne pas tomber dans son piège !
    Les gardes arrivent.
    — ne bougez pas…
    — je ne ferai rien, dit la jeune femme.
    Abderrahman ouvre la porte de son bureau.
    — on appelle la police ?
    — non, laissez-là partir…
    Il s’adresse à Linda.
    — et ne t’avise plus à me téléphoner ou à venir ici ! (à suivre…)

    K. Y.

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  33. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (58e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 57e partie n Au moment où il s’y attendait le moins, Linda fait irruption dans le bureau de Abderrahman et le menace. Il la renvoie et lui interdit de le contacter.

    On sonne à la porte. c’est sans doute Abderrahman qui a oublié ses clefs.
    — on sonne, tante Kheira !
    — Lila, dit Kheira qui est en train de préparer le dîner, va ouvrir !
    Lila descend. Elle ouvre le portail de la villa et pousse un cri. Ce n’est pas Abderrahman, mais… Linda.
    — laisse-moi entrer !
    — je ne peux pas, dit la jeune femme.
    — et pourquoi ? Je ne t’en veux pas… je veux parler avec cette crapule de Abderrahman !
    — il n’est pas encore rentré !
    — je l’attendrai…
    Mais Lila n’est pas disposée à la laisser entrer.
    — il y a…
    — dis-moi ce qu’il y a…
    — Karim est de retour !
    Linda sourit tristement.
    — ce sera l’occasion de lui demander pardon !
    Puis elle change de ton.
    — laisse-moi entrer ou je fais un malheur !
    Lila s’écarte. Elle entre.
    — maman est en haut…
    Linda sourit.
    — je connais la maison, j’y suis déjà venue !
    Elle monte à l’étage. Kheira sort.
    — Mon Dieu, s’exclame-t-elle, en voyant Linda.
    — ça t’étonne de me voir ici !
    — abderrahman a dit qu’il a rompu avec toi !
    La jeune femme serre les poings.
    — celui-là, il verra de quel bois je me chauffe !
    — il n’est pas là !
    — je l’attendrai…
    — emmène-moi au salon, c’est là-bas que je l’attendrai…
    Toi et ta fille, vous m’accompagnez, pas question qu’il sache que je suis là !
    Kheira hésite.
    — tu ne peux aller au salon…
    — et pourquoi donc ?
    — il y a Karim…
    Le visage de Linda s’assombrit.
    — je lui parlerai…
    — a quoi bon lui faire mal encore ? Tu l’as trop fait souffrir !
    — conduis-moi au salon tout de suite ! (à suivre…)

    K. Y.

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  34. Artisans de l'ombre Dit :

    Ainsi va la vie
    La brute (59e partie)
    Par K. Yerbi

    Résumé de la 58e partie n Linda, l’ex-fiancée de Karim, devenue l’amie de son frère, arrive à la maison. Elle veut voir Abderrahman, mais comme il n’est pas encore arrivé, elle l’attend.

    Lila secoue la tête.
    — laisse Karim tranquille.
    Linda la prend par la main et la tord.
    — aïe !
    — je te le répète, conduis-moi auprès de Karim !
    — tu me fais mal…
    — je te tuerai s’il le faut !
    Inquiète de ne pas voir revenir sa fille, Kheira descend.
    — Lila, où es-tu ? réponds-moi.
    — maman, je suis là… crie Lila d’une voix angoissée.
    Alertée, Kheira arrive en accourant.
    — que se passe-t-il ?
    Elle aperçoit Linda et s’écrie.
    — toi, ici !
    La jeune femme lâche son étreinte. Lila court vers sa mère.
    — elle est folle !
    — je ne te laisserai pas faire de mal à mon enfant !
    — je ne veux pas lui faire de mal !
    Lila gémit.
    — c’est à Karim qu’elle en veut !
    — Karim, mais tu lui as assez fait de mal comme ça !
    Linda secoue la tête.
    — non, non, je ne lui veux pas de mal… au contraire !
    Kheira la regarde avec méfiance.
    — au contraire ? Ne me dis pas que tu es venue lui souhaiter un bon retour !
    La jeune femme baisse les yeux.
    — j’aurais bien aimé…
    — toi ? Mais tu n’as cessé de lui faire de mal ! Je suis sûre que son handicap lui pèse beaucoup moins que ta trahison !
    — je sais…
    — alors, pourquoi veux-tu le voir ?
    — j’ai des choses à lui dire…
    Elle change brusquement de ton.
    — avant de voir l’autre brute !
    — si c’est Abderrahman que tu veux voir, il n’est pas là…
    — j’attendrai son retour…
    — va plutôt le voir au bureau…
    — il refuse de me recevoir… Maintenant je veux voir Karim !
    — et si je refuse ?
    — tu n’as pas intérêt à refuser !
    Dans un geste menaçant, elle essaye d’ouvrir son sac. (à suivre…)

    K. Y.

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