La brute
K. Noubi
Résumé de la 31e partie n Karim est toujours hospitalisé. On ne sait pas encore quelles séquelles lui laissera l’accident. Linda, elle, est sortie indemne.
En arrivant à l’hôpital, Abderrahman et Kheira trouvent Linda, avec ses parents. La vieille domestique n’est pas contente de voir Linda, qu’elle accuse déjà de porte-malheur, mais elle ne montre pas son hostilité. La jeune femme vient vers elle.
— Quel malheur !
— Oui, s’exclame Linda, quel malheur !
Elle lui raconte les circonstances de l’accident.
— Et il a fallu qu’il heurte ce pauvre Karim, dit Kheira
Abderrahman s’approche.
— Je suis heureux que tu sois sortie indemne de l’accident, dit-il
Elle sourit.
— Merci !
Les parents de Linda rejoignent le groupe.
— Quel malheur ! s’exclame la mère, et juste quelques jours avant le mariage !
— Tout est maintenant remis en cause, soupire Kheira
Le père intervient.
— C’est juste reporté…
— Oui, oui, dit Abderrahman, le temps que mon frère soit sur pied !
Un infirmier passe.
— Peut-on rendre visite à Karim B. ?
— Oui, mais ne le fatiguez pas trop, il est très affaibli !
Kheira ne peut s’empêcher de pleurer. Elle étreint Karim et le mouille de ses larmes.
— Je ne t’aurais pas survécu, dit-elle
— Je l’ai échappé belle, dit le malade d’une voix affaiblie.
Il aperçoit Linda.
— Toi, aussi tu as
échappé de justesse !
La jeune femme se met à pleurer.
— Comment te sens-tu ? demande Abderrahman
— Affaibli…
Il essaye de se lever, mais il n’arrive pas.
— Je vais t’aider, dit Kheira.
Elle l’aide.
— Pince-moi les jambes, dit-il
Kheira obéit.
— Vas-y, dit Karim
— Je l’ai fait ! dit-elle
— Pince-moi plus fort !
Elle le pince de nouveau. le père de Linda et Abderrahman se penchent vers lui.
— Alors ?
— Je ne sens pas mes jambes !
A suivre
K. Noubi
30 décembre 2009
Histoire