Aboul Gheit dément l’existence des blessés égyptiens à Khartoum
« Nous avons pensé à dépêcher 3000 agents en civile au Soudan »
Le Ministre des affaires étrangères de l’Egypte, Ahmed Aboul Gheit, a reconnu que les autorités égyptiennes allaient envoyer 3000 éléments de police en civile au Soudan, pour parer contre d’éventuels accrochages avec les supporters algériens, tels qu’était le cas d’avant et après
l’empoignade du 18 novembre dernier entre les supporters des équipes des deux pays, à Khartoum. Abou El Gheit a déclaré lors de son passage sur la chaîne satellitaire égyptienne Al Masrya, que les autorités ont vite abandonné cette option de crainte de créer un incident diplomatique entre l’Egypte et le Soudan.
« Nous avons pensé à dépêcher des éléments bien entraînés de la police et de l’armée en tenues civiles, afin qu’ils puissent riposter à d’éventuelles tentatives d’agressions de la part des algériens. Toutefois, nous craignions que nos relations avec le Soudan soient affectées, dans le cas où on se rendra compte de cette démarche. Nous craignions notamment d’éventuels sanctions de la FIFA», a déclaré le chef de la diplomatie égyptienne.
« Si nous avions exécuté cette idée, nous aurions eu des morts sur la conscience, et des algériens et égyptiens auraient été tués, et à ce temps là nous serreront incapables de protéger les algériens en Egypte et les égyptiens en Algérie », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Abou El Gheit a indiqué que le Caire a proposé à Alger que le match d’appui à Khartoum soit organisé à huit clos, « toutefois, le premier ministre algérien a rejeté cette proposition. Il nous a fait savoir qu’il était impossible d’interdire aux supporters de faire le voyage au Soudan pour soutenir leur équipe ». Le ministre égyptiens a tenu à préciser que « les autorités soudanaises ont accompli leur devoir en garantissant la sécurité aux supporters égyptiens ».
Aboul Gheit a tenu à répondre aux déclarations et aux mensonges formulés par des personnalités égyptiennes faisant état d’un bilan de morts et de blessés parmi les supporters égyptiens, après le match de Khartoum. «On parle de morts et de 50 blessés, c’est des mensonges, aucun égyptien n’a été tué ni poignardé, et aucun égyptien n’a été hospitalisé », a-t-il précisé. Tous les égyptiens sont revenus sains et saufs au Caire durant les 15 heures qui ont suivies le match ». « Ce qui s’est réellement passé, c’était juste des jets de pierres sur des autobus, qui transportaient des supporters égyptiens de l’aéroport de Khartoum. »
Abou El Gheit a affirmé que le dossier de ces événements n’est pas encore clos, « il sera débattu avec nos frères algériens dans nos prochaines rencontres ».
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29 décembre 2009
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