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Ah ! le bon vieux stylo !

27 décembre 2009

Non classé


Ah ! le bon vieux stylo !

Problème : Aâmmi Chérif est furieux contre «ceux qui ont inventé les nouvelles technologies », comme il souligne d’emblée. «C’est à cause de l’informatique et de l’Internet que je n’arrive pas à trouver un job», explique-t-il.

Malgré ses 65 ans, cet ancien administrateur dans une entreprise publique, qui a fini par être dissoute, se porte très bien. «El-hamdoulillah (Dieu merci), je n’ai pas à me plaindre de ce côté-là», dit-il. Il faut dire qu’il fait régulièrement du sport. «Et je n’ai jamais fumé», tient-il à préciser.
Toujours est-il que aâmmi Chérif n’a pas le moral au beau fixe. Et pour cause : il a des problèmes financiers. Sa pension de retraite ne lui suffit plus à faire face aux dépenses de sa femme et de ses deux enfants encore célibataires. «Je n’arrive pas à joindre les deux bouts depuis un moment. La vie devient de plus en plus chère», se plaint-il. Devant cette situation, aâmmi Chérif a pensé à chercher un travail à même de lui permettre de souffler un peu : «L’idée m’est venue il y a une année. A vrai dire, c’est un proche parent qui m’a mis la puce à l’oreille. Il m’a parlé de l’un de ses amis qui n’a pas voulu partir en retraite de peur de s’ennuyer. A partir de là, j’ai commencé à songer à travailler de nouveau.» Sans perdre de temps, notre sexagénaire s’est mis, donc, à chercher un job.
Il a d’abord fait appel à ses connaissances pour lui donner un coup de main. En vain : «On me disait à chaque fois que je suis trop âgé pour travailler.» Pour autant, il n’a pas baissé les bras : «Il fallait plus que ça pour me décourager.» Ainsi a-t-il frappé à toutes les portes et répondu à toutes les annonces publiées dans les journaux. Mais sans résultat, encore une fois. «Mon âge fait peur aux employeurs. Mais pas seulement. On m’a reproché également le fait de ne pas maîtriser l’outil informatique.
Comment voulez-vous que je le maîtrise alors que j’ai travaillé toute ma vie avec une feuille et un stylo ?», fait-il remarquer. Et d’ajouter : «Ce n’est pas à mon âge que je vais apprendre à manier un clavier. Je déteste franchement ceux qui ont inventé l’outil informatique et l’Internet, car c’est à cause d’eux que je n’arrive pas à trouver un petit boulot.» Qu’allez-vous faire à présent ? «Je vais continuer à chercher, qui sait, peut être que je tomberai sur un employeur qui, comme moi, n’est pas porté sur les nouvelles technologies», répond-il. Bonne chance aâmi Chérif…

K. I.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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4 Réponses à “Ah ! le bon vieux stylo !”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Ils ne maîtrisent pas les nouvelles technologies
    Ces analphabètes des temps modernes
    Par Kamel Imarazène

    Avis n Selon les spécialistes, plus on est convaincu de l’utilité des nouvelles technologies, plus on est motivé pour les utiliser et plus on a des chances de les maîtriser parfaitement.

    Est analphabète toute personne qui ne sait ni lire ni écrire ! Cette définition semble dépassée aujourd’hui. Désormais, pour être un «alphabète», il faut savoir lire et écrire, mais aussi et surtout maîtriser les nouvelles technologies de l’information et de la communication, en général, et l’outil informatique, en particulier.
    C’est que de nos jours, ces moyens sont indispensables, surtout dans le domaine du travail. La plupart des institutions et des entreprises, pour ne pas dire la totalité, les utilisent systématiquement ou presque, conscientes qu’elles sont de leur efficacité. Inutile de signaler que les employés ont été obligés de s’y mettre, très difficilement le plus souvent, il est vrai. Toujours est-il que certains n’ont pas pu «se mettre à la page». Par manque de volonté et de motivation sans doute, ils ont été incapables d’apprendre à écrire ne serait-ce que quelques mots sur un micro-ordinateur. «Il n’y a pas plus facile que cela pourtant», fait remarquer Mohammed, un ingénieur en informatique qui a longtemps exercé dans le secteur public avant de fonder sa propre entreprise.
    Selon lui, tout un chacun peut maîtriser l’outil informatique pour peu qu’il fasse preuve de volonté et de motivation. «Certes, plus on est jeune, mieux on apprend, mais la volonté compte énormément aussi», précise-t-il. De son côté, le président-directeur général de General Computing System (Gecos), Younès Grar, souligne que la maîtrise des nouvelles technologies ne nécessite pas d’efforts particuliers. «Apprendre à manier un micro-ordinateur ou à surfer sur Internet est à la portée de tout le monde. Quand on veut, on peut, dit le proverbe», note-t-il. De son avis, plus on est convaincu de l’utilité de ces nouvelles technologies, plus on est motivé pour les utiliser et plus on a des chances de les maîtriser parfaitement. «Il y a beaucoup de personnes qui ont appris à surfer sur Internet à un âge avancé et ce, grâce à leur volonté », illustre-t-il.
    Ceci étant, la non-maîtrise des nouvelles technologies conduit très souvent à des situations de dépendance vis-à-vis des autres. «Quand on ne sait pas faire quelque chose, on est obligé de faire appel aux autres, cela va de soi.
    Ceci n’est pas toujours bien vu au travail», affirme à ce propos Mohammed. Etre analphabète au sens moderne du terme est également déconseillé pour les demandeurs d’emploi. Et pour cause : les employeurs sont à cheval sur les nouvelles technologies. Pour eux, il est hors de question de recruter des candidats qui ne les maîtrisent pas. Ce qui est compréhensif et tout à fait légitime.

    K.I.

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Quand les enfants apprennent aux parents…

    l Décidément, les nouvelles technologies de l’information et de la communication posent un sérieux problème pour les personnes plus ou moins âgées. Ainsi dans de nombreuses familles, il arrive toujours que les parents sollicitent leurs enfants pour les aider à…écrire un texte sur micro-ordinateur, à se connecter à Internet ou à imprimer un écrit. «Je travaille avec l’outil informatique depuis bientôt 5 ans mais franchement, je ne le maîtrise pas comme mon jeune fils âgé de 14 ans. Il n’arrête pas de m’impressionner, il a toujours quelque chose à m’apprendre», affirme à ce sujet Mouloud, 46 ans. «Les nouvelles générations sont très portées sur les nouvelles technologies qu’elles maîtrisent parfaitement. Ce n’est pas étonnant d’ailleurs de voir les parents apprendre de leurs enfants», note, pour sa part, Younès Grar.

    K. I.

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  3. Artisans de l'ombre Dit :

    «L’informatique, ce n’est pas pour moi»

    Aveu n Outre son emploi du temps chargé à l’école, Noura a de nombreuses obligations familiales. Le comble est qu’elle a souvent des leçons à préparer à la maison. Ce travail «me fatigue plus que tout », se plaint-elle.

    Noura est enseignante de français dans une école primaire à Tizi Ouzou. Depuis presque 20 ans, elle exerce son métier avec la même passion et la même abnégation. «J’aime bien ce que je fais», explique-t-elle. Néanmoins, elle reconnaît éprouver de plus en plus de difficultés en raison de l’augmentation de la charge de travail : «Je suis tout le temps saturée ces dernières années, j’ai plus de classes et donc plus d’élèves et ceci n’est pas fait pour arranger mes affaires ».
    Outre son emploi du temps chargé à l’école, Noura a de nombreuses obligations familiales : «C’est moi qui fais tout à la maison.» «Le comble est que j’ai souvent des leçons à préparer», enchaîne-t-elle. Ce travail la fatigue plus que tout, souligne-t-elle, tout en regrettant le fait de ne pas avoir appris à manier l’outil informatique : «Je fais tout avec un stylo, ce qui n’est pas facile.
    Il y a pourtant un micro-ordinateur à la maison qui ne demande qu’à être utilisé. Malheureusement pour moi, je ne sais même pas comment l’allumer. J’ai eu mille et une occasions d’apprendre à le manipuler, mais je ne les ai pas saisies». Pourquoi ? « Je me suis toujours sentie incapable d’apprendre. Dans ma tête, l’outil informatique n’est pas fait pour moi», répond-elle. Pour cette mère de famille de 42 ans, les nouvelles technologies sont très compliquées : «Franchement, je ne me vois pas surfer un jour sur Internet.
    C’est quelque chose d’irréalisable pour moi. Ce n’est pas à mon âge que je vais apprendre cela.» Quand elle est trop fatiguée et qu’elle a des leçons à préparer, Noura sollicite l’aide de… ses trois enfants âgés respectivement de 16, 13 et 11 ans. «Comme mon mari ne maîtrise pas, comme moi, l’outil informatique, je me retrouve dans l’obligation de faire appel à l’un de mes enfants pour me saisir un texte sur micro-ordinateur. Ils sont tous les trois doués pour cela, surtout le plus jeune qui donne l’impression d’être un expert en la matière», indique-t-elle à ce propos. Et d’ajouter : «Je fais tout mon possible pour entretenir de bons rapports avec eux. Même quand ils m’énervent, je prends le soin de ne pas les gronder tous à la fois. J’épargne toujours l’un d’eux pour pouvoir faire appel à ses services par la suite. Je n’ai pas le choix.» «Je sais que ce n’est pas bien de dépendre des autres, mais que voulez-vous que je fasse ? Je suis presque persuadée que je n’arriverai jamais à manier un clavier, tout mon problème est là», conclut-elle.

    K. I.

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Cela se passe ailleurs

    Selon une étude menée, l’année dernière, par la Commission européenne dans les 27 pays composant l’Union européenne (UE), les plus jeunes sont très l’aise sur Internet qu’ils maîtrisent parfaitement. Ayant pris comme échantillon 900 enfants internautes, cette enquête a révélé que les plus jeunes apprennent à se servir d’Internet seuls. Autrement dit, sans l’assistance des parents. Il n’empêche qu’ils sont souvent conscients des risques encourus et savent comment réagir en cas de danger ou de problème, selon la même étude.

    K. I.

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