IDIR dit :
Monsieur Bouteflika,
Djamila BOUHIRED n’est pas le soldat inconnu.
Je suis bouleversé par l’appel de Djamila BOUHIRED suite au comportement indigne et choquant dont a fait preuve à son égard M. Sbih, ambassadeur d’Algérie en France, aujourd’hui, celui-ci est à son poste à Paris grâce aux femmes et aux combattantes contre l’Empire français.
Tous les citoyens seront mobilisés pour la cause de notre résistante. C’est un déshonneur humiliant non pas pour Djamila mais pour ce fonctionnaire. Ce dernier doit être relevé de ses fonctions. La France a eu Lucie Aubrac et d’autres résistantes contre les généraux nazis, l’Algérie a eu Djamila Bouhired et d’autres résistantes contre les généraux criminels français.
Comment voulez-vous que les despotes respectent nos compatriotes lorsqu’ils se rendent à l’étranger ?
Quelle récompense le citoyen peut-il attendre pour s’être attaché au respect de telles ou telles vertus morales ? Est-ce une récompense propre à satisfaire l’esprit et l’âme, ou un mirage que l’homme assoiffé s’imagine être de l’eau et qui disparait à son approche ?
Quelle récompense peut espérer le soldat inconnu qui se dévoue au service des autres sans que personne ne le voie ou ne le rétribue ?
Quelle sera la récompense de ceux qui se sacrifient pour leur nation et leur famille, qui combattent pour les défendre et se font torturer, tuer injustement ? La paix de la conscience, tant mise en avant par les moralistes, ne suffit pas ici.
Inversement, quelle sera la rétribution de ceux qui passent leur vie à commettre l’injustice, à s’abandonner à leurs désirs illicites, la Corruption, sans n’en éprouver aucun remords, car leur conscience est morte ?
Voilà des questions qui ne trouvent de réponse que dans la Justice et le respect pour tous les Algériens et les Algériennes à l’exemple de Djamila.
Mes respects Monsieur le Président,
IDIR
26 décembre 2009
Colonisation