la une | |||||
L’angoisse de la page blanche… Il n’y a pas pire pour un journaliste que l’angoisse de la page blanche. On peut même dire que c’est son ennemi juré. Alors même que l’actualité pourrait paraître suffisamment chargée pour être décryptée et explorée. Alors même qu’il y a tant de choses à dire et à redire. Mais Allah ghaleb, quand ça ne vient pas, ça ne vient pas. Et on a beau essorer et se triturer le peu de méninges qui restent, autant chercher une aiguille dans une botte de foin…Pourtant, le lecteur lui n’en a cure et il a bien raison de ne point accorder une quelconque mansuétude à un chroniqueur maison. Encore moins quelques circonstances atténuantes. A chacun son métier n’est-ce pas et les vaches seront bien gardées. Même si des coups vaches ces derniers temps il y en a eu. Et il n’est pas dit que nos chers décideurs vont s’arrêter là. Car à lire certaines déclarations on ne peut plus officielles celles-là qui plus est, on se dit que le pire est peut-être à venir. D’autant qu’il y a des signes avant-coureurs qui ne trompent pas. Pour qui connaît un tant soit peu les us et coutumes ambiantes. Et ne suivez surtout pas mon regard sinon il vous en cuira. Quand bien même les carottes sont déjà cuites et les dés, par un lien de causalité direct, tout aussi pipés. Mais n’en pipez surtout mot à personne. Il y a tellement de gens mal intentionnés sur cette bonne vieille terre qu’il faut s’attendre au pire. Ceci dit j’ai la faiblesse de croire que je ne fais pas partie de la « secte » des pessimistes invétérés. Sinon il y a bien longtemps que j’aurai abdiqué et remis le tablier à qui de droit. Sans tambour ni trompette. Sans perte ni fracas. Voilà, je crois qu’on s’est tout dit et qu’il ne reste plus qu’à vous souhaiter le meilleur. Autant pour le meilleur que pour le pire…
|
|||||
|
25 décembre 2009
Non classé