La majorité des pays membres ont confirmé leur participation au congrès l’Union des médecins arabes
Une plainte contre les médecins égyptiens refusant de prodiguer les premiers soins aux blessés algériens
L’ordre des médecins algériens a appelé, hier, les pouvoirs publics à fournir les moyens nécessaires pour réussir le congrès extraordinaire de l’Union des médecins arabes, prévu en février prochain. Sachant que ce congrès sera consacré pour la sanction des dérives commises par cette institution, et le retrait de l’avantage de la présidence à vie, accordé à l’Egypte. Une procédure qui passera par la modification du règlement intérieur.
Selon le président du forum méditerranéen, le président de l’ordre des médecins libyens, chargé de la préparation du congrès correctionnel, prévu à Alger, dans quelques semaines, adressera des invitations officielles à tous les pays membres de l’union. Cette réunion se penchera sur la correction des détournements de pouvoir qui sont devenus monnaie courante au sein de cette institution. La majorité des pays ont confirmé leur participation, ils sont en l’occurrence le Kuwait, le Qatar, les EAU, le Bahreïn, le Sultanat d’Oman, le Liban, la Jordanie, le Soudan, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie, la Libye, soutient le même interlocuteur.
De sa part, le Dr. Bekat, le président de l’ordre des médecins algériens, le congrès aura à trancher définitivement sur la question du règlement intérieur de l’union, ajoutant que le président actuel de l’union arabe des médecins est impliqué dans plusieurs affaires de corruption. Ce dernier insiste à rester à la tête de l’union, malgré la consommation de son mandat. La réunion sera consacrée pour le renouvèlement des structures de l’union, à l’instar de l’élection d’un nouveaux président et secrétariat général, afin d’éviter des éventuels détournements de pouvoir, comme il a été le cas auparavant.
Par ailleurs, la question des médecins égyptiens qui ont refusé de venir en aide aux blessés algériens, après le match Algérie- Egypte, le 14 novembre dernier, figurera sur l’ordre du jour de la réunion. L’affaire est toujours d’actualité, et « nous sommes prêts à présenter des preuves », indique le même interlocuteur, soulignant qu’une plainte sera déposée contre les médecins égyptiens refusant de soigner des blessés algériens, considéré comme un crime, alors que des indemnités seront exigées pour les victimes.
24-12-2009
Par M.D/ Traduit par R.K
24 décembre 2009
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