Le ministre de l’Enseignement supérieur, hier, à Tizi-Ouzou“1 600 étudiants algériens veulent quitter l’Egypte”
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, était hier à Tizi-Ouzou où il a procédé à l’inauguration symbolique du pôle universitaire de Tamda.
Le pôle était déjà opérationnel avec 8 000 places pédagogiques, un restaurant de 500 places et une bibliothèque de 800 places entre autres infrastructures qui sont toutes réceptionnées après avoir été réalisées en un laps de temps record,
sachant que le projet a été lancé en 2006. Deux ans à peine après, soit en 2008, 3000 places pédagogiques ont été livrées avant la réception de la totalité du projet donc cette année 2009. Le ministre de la tutelle n’a pas manqué d’ailleurs de féliciter les autorités locales de la wilaya de Tizi-Ouzou, l’entreprise et responsables en charge du projet.
Un projer qui a étonné plus d’un de la composante de la délégation ministérielle par son cachet architectural. Par ailleurs M. Harraoubia s’est enquis également du projet de construction de trois cités universitaires, un projet situé à quelques encablures du pôle universitaire et dont les travaux sont en cours de réalisation. Trois résidences seront réceptionné au cours de l’année 2010. La capacité d’accueil de ces dernières qui seront dotées de toutes les installations nécessaires pour le bien-être des étudiants est de 9000 lits. Il faut dire que cet autre important projet accuse déjà un retard considérable dans sa réalisation, lui qui a été lancé pratiquement à la même période que celui du pôle. Lors de sa tournée d’inspection qui l’a conduit dans les différents paliers de ce chantier, le ministre a relevé quelques insuffisances relatives notamment au système de chauffage et à la boiserie utilisée. Il a exigé que les normes soient respectées concernant les radiateurs ainsi que l’installation des persiennes… Il est à noter que certaines infrastructures de ces cités sont en voie de finition.
Quoi qu’il en soit, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est félicité du saut qualificatif réussi par l’université algérienne qui figure désormais dans le classement mondial, a-t-il dit. “Figurez vous que lors du congrès arabe de l’enseignement supérieur tenu récemment et où j’ai pris part, nos homologues des pays arabes ont été tout simplement surpris par nos performances. Je vous annonce aujourd’hui que notre université est de loin la meilleure par rapport aux universités arabes qui n’ont absolument rien à voir avec ce que nous sommes en train de réussir”, indique le ministre lors d’un point de presse concluant sa visite. “Nous disposons aujourd’hui de tout, nos infrastructures répondent aux normes mondiales ; tous les moyens sont mis à disposition. Cela dit, il faut toujours continuer à travailler afin d’aller encore de l’avant, notre but est de relever davantage le niveau de notre université”, a-t-il ajouté.
Dans un autre registre, le ministre a indiqué que son organisme a reçu 1600 demandes d’intégration de l’université algérienne émises par des étudiants installés en Egypte. Autrement dit, 1600 étudiant algériens se trouvant en Egypte veulent fuir ce pays. Les raisons tout le monde les connaît.
M. O. B
23 décembre 2009 à 9 09 59 125912
Leurs dossiers en cours d’étude: 1.600 étudiants algériens quittent l’Egypte
par Naït Ali H.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Rachid Harraoubia a déclaré, hier à partir de Tizi Ouzou, que les dossiers de 1.600 étudiants algériens revenus d’Egypte sont à l’étude par une commission pédagogique et scientifique dans le but de les réorienter vers des universités nationales.
Ces demandes ont été déposées par les concernés auprès des trois commissions de recensement installées au niveau des bureaux des conférences régionales de l’est (université Mentouri de Constantine), de l’ouest (ENSET Oran) et du centre du pays (université de Boumerdès), selon les explications fournies par le ministre. Ce dernier s’exprimait en marge d’une visite de travail et d’inspection effectuée dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Pour rappel, le ministère de l’Enseignement supérieur avait annoncé en date du 7 décembre dernier avoir pris une série de mesures en faveur des enseignants et étudiants qui poursuivent leurs études dans les établissements d’enseignement supérieur égyptiens et à l’Institut d’études et de recherches arabes du Caire et désireux de rentrer au pays. Ces mesures, avait indique le département de Harraoubia, prennent en considération les conditions d’études et de vie exposées par ces enseignants et étudiants.
Ainsi, pour les étudiants boursiers du gouvernement algérien, le ministère précise qu’ils sont invités à se rapprocher de leurs établissements de rattachement en Algérie pour leur prise en charge. Les étudiants inscrits à titre personnel dans les établissements universitaires égyptiens désireux de rentrer au pays, sont appelés à se rapprocher des bureaux des conférences régionales des universités sus-cités. Pour ce qui est des étudiants inscrits auprès de l’Institut d’études et de recherches arabes au Caire, relevant de la Ligue arabe, qui souhaitent rentrer également, le ministère avait indiqué que ces derniers avaient jusqu’au 17 décembre dernier pour déposer leurs dossiers au niveau des bureaux régionaux.
Harraoubia a par ailleurs déclaré que «les oeuvres universitaires ne sont pas privatisables mais à réformer», tout en soulignant que «à la fin de l’année nous faisons des évaluations pour remédier aux insuffisances à l’effet d’améliorer le séjour de nos étudiants dans les cités et rendre les conditions meilleures». Pour M. Harraoubia, «maintenant que nous avons réussi à réaliser des infrastructures répondant aux normes universelles nous nous attelons à agir sur la qualité de l’enseignement en assurant des formations à l’étranger à plus de 600 enseignants chaque année». Le ministre s’est ensuite félicité de l’avancée de l’université algérienne qui apparaît maintenant dans le classement mondial des universités. Interrogé sur la revendication salariale des enseignants, il a soutenu être du même avis que le CNES quant à la nécessité d’améliorer les conditions de vie des enseignants tout en qualifiant le partenariat avec cette organisation syndicale «d’exemplaire».
Le Quotidien d’Oran
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