Ivan Alekseïevitch Bounine (en russe : Иван Алексеевич Бунин), né près de Voronej en Russie centrale le 10 octobre/22 octobre 1870 et décédé à Paris le 8 novembre 1953, est un écrivain russe, auteur de poèmes, nouvelles et de romans. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1933.
Biographie
Premières années
Bounine vient d’une famille de propriétaires terriens. Né à Voronej, il y passe les trois premières années de sa vie et ensuite vit dans le domaine familial d’Oziorki, à Boutirki près d’Ielets, où son éducation est confiée à des précepteurs. Il est envoyé au petit lycée d’Ielets à l’âge de onze ans en 1881, mais il retourne chez lui après cinq ans d’études. Son frère aîné le fait étudier et l’encourage alors à lire les classiques russes et à écrire.
À dix-sept ans, il publie son premier poème dans un magazine littéraire de Saint-Pétersbourg, La PatrieLe Moniteur d’Oriol. Il part pour Poltava, avec l’une des collaboratrices du journal Varvara Pachtchenko devenue sa maîtresse, en dépit de l’interdiction de ses parents. Il publie à Oriol son premier recueil de poèmes en 1891, puis Sous le ciel ouvert en 1898 et Automne ensuite pour lequel il reçoit le prix Pouchkine en 1901. et devient correcteur pour un journal local,
En 1889, il suit son frère à Kharkov et correspond avec Tchekhov, dont il fera la connaissance en 1895, Gorki et Tolstoï. Il descend le Dniepr, sur le bateau Tchaïka (La Mouette), expérience qu’il transpose dans un de ses récits en 1898, et se rend alors sur la tombe de Tarass Chevtchenko qu’il apprécie particulièrement et qu’il traduira régulièrement.
Il publie des nouvelles qui le font connaître, comme Les pommes Antonov en 1900. Il reçoit trois fois le prix Pouchkine de l’Académie des sciences de Russie
Débuts de carrière
Ivan Bounine épouse en 1899 Anna Nikolaïevna Tsakine. Bounine est aussi un traducteur connu. Il traduit Longfellow, Byron, Tennyson, et Musset.
Il publie son premier roman, Le Village, en 1909. Alors que traditionnellement depuis Tourgueniev on s’était habitué à idéaliser le moujik, le portrait réaliste qu’il fait d’un village russe avec sa stupidité, sa cupidité, sa brutalité et sa violence provoque un certain scandale à sa parution à Moscou.
Deux ans plus tard, il publie un deuxième roman où il décrit sa famille.
Avant la Première Guerre mondiale, il voyage beaucoup : les Indes britanniques, Ceylan, Palestine, Égypte, Turquie, Afrique du Nord, etc… et cela a grande influence sur ses écrits. Il passe ses hivers à Capri en 1912, 1913 et 1914.
21 décembre 2009
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