par Kamel Daoud
Après l’Emeutier, le Harrag, le gardien sauvage des parkings, l’année 2009 doit avoir son homme (ou sa femme) de l’année. Qui est-il donc ? A l’unanimité, il s’agit de Rabah Saâdane, le sélectionneur de l’équipe nationale de foot. L’homme a réussi à incarner l’Algérien tel qu’il aurait dû être s’il n’avait pas été colonisé par la France et ensuite par lui-même et enfin par la mauvaise foi.
Contrairement à ce qu’on attendait de l’évolution génétique des Algériens, Saâdane n’est ni psycho rigide comme les enfants de Boumediene (colériques à moustaches, fermes et silencieux comme des menaces, souriants si peu et seulement lors de l’indépendance ou en rencontrant Brejnev, durs et ascétiques avec les femmes et la joie, nationalistes mais frigides). Saâdane ne ressemble pas aux enfants de Bouteflika non plus (généralement ronds comme Barkat, parlant l’arabe classique extraterrestre de Zerhouni, impassibles face au réel comme Ould Abbas, parfois exotiques dans l’accoutrement comme Belkhadem et tout à la fois fermes, autoritaires et faibles). Saâdane ne ressemble pas aux Algériens de son âge souvent si déçus qu’ils ne fréquentent plus que les mosquées et Dieu ou les enterrements.
Saâdane n’est ni fortement désespéré ni abusivement optimiste. Il ne vend pas du vent et n’achète pas des voix. Il a les pieds sur terre alors que la tradition nationale est d’avoir les pieds les uns sur les autres. Il parle peu dans le pays des discours sans fin. Il ne promet rien et pourtant il passe à la télé. Ne fait pas de politique et c’est elle qui lui court après comme une femme intéressée offrant avions et primes. Saâdane a vécu un peu, longuement, avant de vivre brusquement profondément, de 1986 à 2009. On devine, surpris, que cet homme vit vraiment la tendresse, l’affection des siens et semble être arrivé, avant tout le peuple des Algériens, dans un endroit calme et thérapeutique, sans colères ni regrets et où l’on peut se sentir soi-même sans se sentir idiot et être Algérien sans en être malade. Il ressemble à une sorte de Confucius algérien sans yeux bridés, ni soie tendre, mais capable de parler avec une voix douce à un peuple violent et en transformer la violence en chanson douce. On l’appelle le cheikh plus à cause de sa voix qui calme le peuple et le transforme en laine heureuse qu’à cause de son âge.
Tout le monde a été unanime: il a réussi à nous fabriquer une indépendance obtenue contre vingt ans de tristesse nationale et de colonisation par le sentiment d’échec. Il donne surtout cette impression, rare chez nous, pour les gens de son âge et de sa nationalité, de n’en vouloir à personne, d’être content de la vie même pendant les jours sans l’électricité, de faire son travail et pas seulement des miracles, d’accomplir une tâche et pas de tricher avec des horaires de travail, de regarder venir une récolte et pas un cahier de charges. A l’heure la plus dure des matchs de l’EN, il était assis comme un homme de la terre, un paysan noble, assis à cette limite qui sépare, parfois avec injustice, le possible effort de l’imprévisible destin: il avait fait ce qu’il a pu et le reste dépendait des cycles et des étoiles.
Enfin, on ne peut pas élire Saâdane car c’est lui qui choisit et sélectionne. On ne peut lui offrir un pays, c’est lui qui nous l’a offert. On ne peut pas lui donner de l’argent car c’est lui qui fabrique tout notre or. On ne peut pas lui demander de faire plus. Finalement, on aimerait tous vieillir doucement comme lui. Et tous les Algériens donnent l’impression de vouloir le chercher pour lui confier, en gémissant sur son épaule, une ancienne souffrance qu’ils ne savent pas expliquer et lui demander d’accepter la paternité de leur nouveau pays, car les anciens pères sont morts ou ont menti. D’ailleurs, si aujourd’hui les Algériens l’aiment tant, ce n’est pas parce qu’il a réalisé des miracles et a gagné des matchs, mais surtout pour une autre vérité simple et puissante, émouvante et totale: il ne MENT pas.
LE Quotidien d’Oran
21 décembre 2009 à 11 11 23 122312
Saâdane : «Si un joueur est bon, je le prendrai même s’il est chrétien»
PUBLIE LE : 21-12-2009 | 00:00 | PAR Nacym Djender
«Je n’ai aucune explication à donner aux joueurs non retenus»
«Beaucoup de Français chrétiens ont participé à la libération de l’Algérie»
Il était encore sur le territoire tunisien lorsque Rabah Saâdane nous a répondu au téléphone, toujours avec amabilité et la même disponibilité. Le cheikh était doublement ravi pour avoir assisté à la victoire finale de l’Entente de Sétif, son ancienne équipe, mais aussi de savoir qu’il allait retrouver sa famille qu’il ne voit plus que de manière interrompue depuis quelques mois. Sollicité presque autant que Bouteflika, comme il nous l’avait dit il y a quelques jours, le patron des Verts a quand même accepté de revenir sur certains points qu’il a survolés lors de la conférence de presse qu’il a donnée jeudi dernier. En voici les détails :
«Je n’ai aucune explication à donner aux joueurs non retenus»
«Tout le monde veut savoir pourquoi je n’ai pas retenu Ghilas dans la liste des joueurs qui vont prendre part à la CAN 2010. Vous croyez que je suis obligé de donner des explications à chaque fois que je change un joueur ? Et bien, non ! Je ne donnerai aucun détail ni à Ghilas ni à la presse. Dans toutes les équipes du monde, ça se passe comme ça. Le coach n’a pas à expliquer ses choix, point barre. Que certains se sentent lésés par mes choix, c’est un fait, car un joueur professionnel se doit d’avoir ce tempérament. Mais le coach aussi a son idée sur son équipe et cette fois, j’ai jugé que certains joueurs ne devraient pas faire partie de la liste des éléments qui vont jouer la CAN »
«Djebbour aussi avait été évincé de l’EN, mais il a su revenir par la suite»
«Rappelez-vous de la fois où j’avais écarté Rafik Djebbour de l’EN, après le problème qu’on a eu avec lui, avant le match contre le Sénégal. Il est resté éloigné de l’équipe pendant longtemps, mais pour moi, Djebbour n’était pas écarté de manière définitive. La preuve, c’est qu’il a pu revenir par la suite et marquer des buts importants. Ce sera pareil pour tous les autres joueurs, y compris Ghilas, car s’il n’est pas avec nous aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’il est écarté de manière définitive. Certains me disent qu’il s’agit d’un problème disciplinaire. Suis-je obligé de dire pourquoi je ne l’ai pas retenu ? Non ! Mais sachez que les portes restent ouvertes pour tout le monde. Car qui dit que ceux qui vont jouer la CAN seront tous au Mondial ? Personne n’est assuré de jouer le Mondial à 100%. Personne ne connaît l’avenir à part Allah. Il suffit d’une blessure, d’une baisse de forme pour que des changements s’opèrent. Aucun joueur ne doit désespérer, car l’EN appartient à tous et pas à Saâdane.»
«Les Algériens doivent commencer à accepter les joueurs avec des noms étrangers !»
«Lors de la conférence de presse de jeudi dernier, j’avais évoqué la possibilité d’intégrer des joueurs qui ont des noms étrangers. Je n’ai pas cité le nom de Michael Fabre ou de quelqu’un d’autre. J’avais juste souligné la présence du gardien de but de la JSM Béjaïa (Si Mohamed Cédric) qui est en nette progression et qui a des chances d’être retenu parmi les A dans un proche avenir. D’autres joueurs dans son cas devraient intégrer la sélection nationale dans un moyen ou long terme, sans que les gens trouvent à redire. Il faut que les mentalités changent un jour ou l’autre en Algérie.»
«Beaucoup d’étrangers ont participé à la guerre de Libération de l’Algérie !»
«Je voudrais faire rappeler quelque chose de très important aux Algériens, car j’ai l’impression que certains ne le savent pas aujourd’hui. La guerre de Libération du pays a été menée par nos vaillants moudjahidine, mais ils étaient également soutenus par des étrangers dans leur lutte. Doit-on minimiser le rôle joué par des chrétiens et des Français de souche ? Il faut que les choses soient dites comme elles se sont passées. Beaucoup d’étrangers ont participé à la libération de notre pays. Que dire donc de ces jeunes qui se sentent Algériens à part entière et qui veulent jouer sous les couleurs de l’équipe d’Algérie. Qui peut oser leur interdire de le faire s’ils possèdent un passeport algérien et qu’ils se sentent profondément Algériens ? Je ne peux pas refuser à un jeune dans ce cas de faire partie de la sélection d’Algérie si c’est un bon joueur qui peut apporter un plus à l’équipe. L’EN est ouverte à tous ses enfants qu’ils aient un nom algérien ou étranger.»
«En plus d’être un bon joueur, Lacen est un garçon bien élevé. Pourquoi m’en passer donc ?»
«Les gens n’arrêtent pas de parler de Lacen. Je pense qu’il vaut mieux le laisser en peu tranquille. C’est trop de pression pour ce joueur. Tout ce que je peux dire de lui, c’est que Mehdi Lacen est d’abord un bon joueur, mais c’est aussi un garçon très bien élevé. Je suis sûr qu’il se fera très discret à son arrivée en équipe nationale. Il est timide et assez franc. J’ai eu l’occasion de le rencontrer et j’ai cerné un peu son profil. Je sais qu’il n’aura aucun souci à se fondre dans le groupe. Avant même son arrivée, il pense à l’équipe et la sérénité du groupe. Il m’a répété à plusieurs reprises qu’il ne voulait pas prendre la place d’un joueur qui a participé aux éliminatoires de la Coupe du monde.»
«Lacen nous intéressera tant qu’il sera performant avec son club»
«Je lui ai expliqué que cette équipe n’est pas une entreprise privée et qu’elle appartient à tous les Algériens. Je lui ai dit que tant qu’il montre un intérêt à l’Algérie, l’équipe nationale lui ouvre tous les droits. Je crois qu’il a très bien compris ce que je lui ai dit. Mais malheureusement, il a eu un empêchement qui fait qu’il ne soit pas parmi nous pour la CAN. On reparlera avec lui au mois de février pour préparer sa venue. Il n’est pas question de se priver d’un joueur de sa trempe. Lacen nous intéressera tant qu’il sera performant avec son club. Il est dans le cas de tous les autres joueurs algériens, puisque, aujourd’hui, même son problème de passeport a été réglé. On fera donc à coup sûr avec lui pour la Coupe du monde, car cette compétition est d’un niveau plus élevé. On aura besoin des meilleurs du moment.»
«L’ESS s’est inspirée du dynamisme de l’EN et confirme l’embellie du football algérien»
«C’est sûr que la victoire de l’Entente de Sétif m’a ému. J’ai vibré comme tous les supporters algériens après ce beau succès. L’ESS est d’abord un club algérien, mais cette équipe est très particulière à mes yeux, parce que c’est le dernier club que j’ai entraîné et qu’il y a beaucoup de joueurs que je connais dedans. En plus de cela, l’Entente nous a alimenté avec un grand nombre d’internationaux. C’est toujours bien de voir cette équipe gagner, parce que cela signifie que les joueurs internationaux auront un moral meilleur à chaque victoire. Je pense que ces joueurs ont galvaudé leurs coéquipiers, comme l’a fait l’équipe nationale pour tout le football national. Je suis sûr que l’Entente s’est inspirée du dynamisme de l’équipe nationale pour répondre de cette manière devant l’ES Tunis chez elle. Les Sétifiens n’ont pas baissé les bras après avoir raté la Coupe de la CAF. Ils se sont accrochés de manière forte pour se racheter à Tunis. Cela prouve on ne peut mieux que le football algérien est en pleine embellie.
Propos recueillis par
Nacym Djender
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26 décembre 2009 à 1 01 18 121812
Préparation de la CAN, le cas Lacen, l’agression en Egypte, son départ de Lorient…L’interview de Yazid Mansouri
Samir Allam
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A quatre jours du début du stage de préparation de l’équipe nationale, le 27 décembre, près de Marseille, Yazid Mansouri, capitaine des Verts, revient dans cet entretien à TSA sur plusieurs sujets : la préparation de la CAN, les chances de l’équipe nationale, le cas Mehdi Lacen, son départ éventuel en Angleterre…Il critique également le silence officiel de la France et de la FIFA après l’agression du bus des Verts, le 12 novembre au Caire.
Vous jouez aujourd’hui votre dernier match en Ligue 1 français avec Lorient avant la trêve hivernale. Vous rejoindrez ensuite le Sud de la France pour le stage de l’équipe nationale, à partir du 27 décembre pour préparer la CAN. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Nous sommes sereins. Nous avons hâte de nous retrouver tous ensemble, dans un bon état d’esprit. En plus nous serons dans un endroit agréable, près de Marseille. Nous allons pouvoir nous préparer pour la CAN dans de bonnes conditions.
Quel est votre appréciation du groupe de l’Algérie à la CAN ?
C’est un groupe difficile. De toute façon, à ce niveau de la compétition, il n’y a pas vraiment de groupe facile. Le Mali est une très belle équipe. Ils ont des joueurs de qualité qui évoluent dans de grands clubs européens. L’Angola, c’est le pays organisateur. Il va jouer à domicile, devant son public. Donc les joueurs vont avoir à cœur de briller. Le Malawi est une équipe que je ne connais pas bien, mais il faut s’en méfier. La tâche sera difficile, surtout qu’on a notre statut de mondialiste à défendre. Il faut bien se préparer et bien progresser pendant notre stage d’avant CAN.
Jeudi dernier, le sélectionneur Rabah Saâdane avait reconnu des faiblesses dans le jeu collectif…
Il a raison. Dans cette équipe, il y a des joueurs de qualité mais il y a une grande marge de progression dans la tenue du ballon. Il faut qu’on progresse sur beaucoup de points, notamment trouver un peu plus de cohésion. On arrive à le faire sur certains matches, mais pas tout le temps. Il faut qu’on soit régulier sur ce point. Ce stage va nous faire du bien pour peaufiner les derniers réglages.
Quelles sont les faiblesses de l’équipe nationale et ses points forts ?
Je dirai que nous sommes une équipe courageuse qui joue avec le cœur. Mais nous sommes peut-être encore un peu naïfs sur certains points. On manque d’expérience.
Rabah Saâdane a dit que l’objectif en Angola n’est pas de devenir champion d’Afrique. Partagez-vous cette prudence du sélectionneur ?
Il a raison d’être prudent. Déjà, il faudrait bien négocier le premier tour et sortir de la poule. Ensuite, on va négocier match par match et essayer d’aller le plus loin possible dans la compétition. On est des compétiteurs et on essayera de faire le meilleur parcours possible.
Le cas de Mehdi Lacen a suscité beaucoup de commentaires. On parle beaucoup de joueurs qui seraient réticents à sa venue. Quelle la position du groupe par rapport à Lacen ? Est-il vraiment le bienvenu ?
Tout joueur est le bienvenu en équipe nationale. Il y a une grosse polémique autour de sa venue. J’ignore pourquoi. Sincèrement, je ne sais pas qu’il est le vrai problème. Maintenant la décision appartient à la Fédération et au staff. Il y a un sélectionneur qui est en place. C’est à lui de faire ses choix. Il n’y a plus de polémique à faire. Il y a une liste qui a été établie. Il faut s’y tenir. C’est tout.
Vous avez eu un contact direct avec Lacen ?
Non. Mais s’il veut avoir un contact avec moi, il peut m’appeler. Je suis ouvert au dialogue.
Que lui diriez-vous ?
Qu’on a une équipe de qualité, avec une super belle ambiance. Donc, s’il veut se joindre à nous, il sera le bienvenu.
Plus d’un mois après les événements d’Egypte, quel est l’état d’esprit du groupe ?
On a pris du recul. On a mis l’événement aux oubliettes. Ça nous a ressoudés plus qu’autre chose. Aujourd’hui, on savoure plus notre qualification au Mondial que les mauvaises choses que nous avons subies.
Dans le bus en Egypte, vous étiez au moins 17 joueurs binationaux, franco-algériens. La France n’a pas réagi pour condamner ces événements…
En Egypte, on a risqué nos vies. Nous sommes un peu déçus par l’absence de condamnation de la part de la France et de la FIFA. Quand on voit qu’ils font toute une polémique parce que Maradona a dit trois gros mots à des journalistes et que nous on a risqué nos vies et il n’y a rien derrière, on est forcément déçus. On aurait apprécié un geste par rapport à ces incidents.
Des informations évoquent votre départ en Premier League anglaise à l’occasion du mercato d’hiver. Un commentaire ?
Aucun commentaire. Ce que je peux vous dire aujourd’hui c’est que je suis en fin de contrat avec mon club, Lorient. Ils m’ont fait une proposition pour prolonger. Pour l’instant, je l’ai refusée. Je suis en stand by. Je veux partir. On en discute avec mon agent. On verra.
TSA
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26 décembre 2009 à 1 01 21 122112
Préparation de la CAN, le cas Lacen, l’agression en Egypte, son départ de Lorient…L’interview de Yazid Mansouri
Samir Allam
A quatre jours du début du stage de préparation de l’équipe nationale, le 27 décembre, près de Marseille, Yazid Mansouri, capitaine des Verts, revient dans cet entretien à TSA sur plusieurs sujets : la préparation de la CAN, les chances de l’équipe nationale, le cas Mehdi Lacen, son départ éventuel en Angleterre…Il critique également le silence officiel de la France et de la FIFA après l’agression du bus des Verts, le 12 novembre au Caire.
Vous jouez aujourd’hui votre dernier match en Ligue 1 français avec Lorient avant la trêve hivernale. Vous rejoindrez ensuite le Sud de la France pour le stage de l’équipe nationale, à partir du 27 décembre pour préparer la CAN. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Nous sommes sereins. Nous avons hâte de nous retrouver tous ensemble, dans un bon état d’esprit. En plus nous serons dans un endroit agréable, près de Marseille. Nous allons pouvoir nous préparer pour la CAN dans de bonnes conditions.
Quel est votre appréciation du groupe de l’Algérie à la CAN ?
C’est un groupe difficile. De toute façon, à ce niveau de la compétition, il n’y a pas vraiment de groupe facile. Le Mali est une très belle équipe. Ils ont des joueurs de qualité qui évoluent dans de grands clubs européens. L’Angola, c’est le pays organisateur. Il va jouer à domicile, devant son public. Donc les joueurs vont avoir à cœur de briller. Le Malawi est une équipe que je ne connais pas bien, mais il faut s’en méfier. La tâche sera difficile, surtout qu’on a notre statut de mondialiste à défendre. Il faut bien se préparer et bien progresser pendant notre stage d’avant CAN.
Jeudi dernier, le sélectionneur Rabah Saâdane avait reconnu des faiblesses dans le jeu collectif…
Il a raison. Dans cette équipe, il y a des joueurs de qualité mais il y a une grande marge de progression dans la tenue du ballon. Il faut qu’on progresse sur beaucoup de points, notamment trouver un peu plus de cohésion. On arrive à le faire sur certains matches, mais pas tout le temps. Il faut qu’on soit régulier sur ce point. Ce stage va nous faire du bien pour peaufiner les derniers réglages.
Quelles sont les faiblesses de l’équipe nationale et ses points forts ?
Je dirai que nous sommes une équipe courageuse qui joue avec le cœur. Mais nous sommes peut-être encore un peu naïfs sur certains points. On manque d’expérience.
Rabah Saâdane a dit que l’objectif en Angola n’est pas de devenir champion d’Afrique. Partagez-vous cette prudence du sélectionneur ?
Il a raison d’être prudent. Déjà, il faudrait bien négocier le premier tour et sortir de la poule. Ensuite, on va négocier match par match et essayer d’aller le plus loin possible dans la compétition. On est des compétiteurs et on essayera de faire le meilleur parcours possible.
Le cas de Mehdi Lacen a suscité beaucoup de commentaires. On parle beaucoup de joueurs qui seraient réticents à sa venue. Quelle la position du groupe par rapport à Lacen ? Est-il vraiment le bienvenu ?
Tout joueur est le bienvenu en équipe nationale. Il y a une grosse polémique autour de sa venue. J’ignore pourquoi. Sincèrement, je ne sais pas qu’il est le vrai problème. Maintenant la décision appartient à la Fédération et au staff. Il y a un sélectionneur qui est en place. C’est à lui de faire ses choix. Il n’y a plus de polémique à faire. Il y a une liste qui a été établie. Il faut s’y tenir. C’est tout.
Vous avez eu un contact direct avec Lacen ?
Non. Mais s’il veut avoir un contact avec moi, il peut m’appeler. Je suis ouvert au dialogue.
Que lui diriez-vous ?
Qu’on a une équipe de qualité, avec une super belle ambiance. Donc, s’il veut se joindre à nous, il sera le bienvenu.
Plus d’un mois après les événements d’Egypte, quel est l’état d’esprit du groupe ?
On a pris du recul. On a mis l’événement aux oubliettes. Ça nous a ressoudés plus qu’autre chose. Aujourd’hui, on savoure plus notre qualification au Mondial que les mauvaises choses que nous avons subies.
Dans le bus en Egypte, vous étiez au moins 17 joueurs binationaux, franco-algériens. La France n’a pas réagi pour condamner ces événements…
En Egypte, on a risqué nos vies. Nous sommes un peu déçus par l’absence de condamnation de la part de la France et de la FIFA. Quand on voit qu’ils font toute une polémique parce que Maradona a dit trois gros mots à des journalistes et que nous on a risqué nos vies et il n’y a rien derrière, on est forcément déçus. On aurait apprécié un geste par rapport à ces incidents.
Des informations évoquent votre départ en Premier League anglaise à l’occasion du mercato d’hiver. Un commentaire ?
Aucun commentaire. Ce que je peux vous dire aujourd’hui c’est que je suis en fin de contrat avec mon club, Lorient. Ils m’ont fait une proposition pour prolonger. Pour l’instant, je l’ai refusée. Je suis en stand by. Je veux partir. On en discute avec mon agent. On verra.
TSA
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26 décembre 2009 à 3 03 10 121012
تغييرات مرتقبة على »الخضر » بعد دورة أنغولا
سعدان: »خروجنا من الدور الأول في كأس إفريقيا وارد »
واصل المدرب الوطني رابح سعدان انتهاج سياسة الحيطة والتحفظ حول أهداف المنتخب الوطني خلال مشاركته في كأس أمم إفريقيا المقررة شهر جانفي القادم بأنغولا.
ومن بين تصريحاته، أمس، للقناة الإذاعية الثالثة، قال الناخب الوطني بصريح العبارة إنه من الممكن جدا أن يقصى »الخضر » في الدور الأول من هذه المنافسة الإفريقية.
وبرر سعدان ذلك بالإرهاق الذي نال لاعبيه جراء المشوار الشاق الذي قطعوه في التصفيات على مدار سنتين قبل بلوغ الهدف بالتأهل إلى المونديال.
كما اعتبر أن خوض هذه المنافسة القارية الهامة جاءت في وقت غير مناسب، بسبب الظروف الخاصة التي عاشها اللاعبون في آخر محطة من التصفيات أمام المنتخب المصري من جهة، والمشاكل التي يعاني منها بعض المحترفين مع أنديتهم من جهة أخرى. حدث ذلك في الوقت الذي يتوقّع فيه بعض الفنيين واللاعبين القدامى من احتمال تكرار سيناريو 86 في دورة أنغولا. معتبرين أن المنتخب الوطني يعيش نفس المشاكل التي عاشها الخضر آنذاك، وهو ما صرح به اللاعبان السابقان رابح ماجر وجمال مناد، خاصة بعد الجدل الذي أثير حول الوجه الجديد للخضر مهدي لحسن، الذي اعتذر عن المشاركة في كأس أمم إفريقيا. لكن النظرة التشاؤمية التي يحملها سعدان عن المنتخب الوطني قبل أيام معدودات عن الموعد القاري، قد يلق تذمر واستهجان الشارع الجزائري الذي يريد أن يواصل احتفالاته بالمنتخب الوطني مع السنة الجديدة في دورة أنغولا وقبل التوجه إلى جنوب إفريقيا للمشاركة في المونديال.. بيد أن تصريحات الناخب الوطني وإن كانت مفاجئة للجمهور الجزائري، إلا أنها لم تختلف كثيرا عن تصريحاته السابقة عندما كان يقول إن هدفه التأهل إلى كأس أمم إفريقيا، ولكن الشهية افتتحت مع الأكل، واستطاع أن يقود الخضر للتأهل إلى المونديال بعد غياب عشرين سنة عن هذا الموعد. وهي السياسة التي يريد انتهاجها الناخب الوطني في دورة أنغولا التي قال عنها إنها محطة تحضيرية مفيدة للمنتخب الجزائري قبل المونديال، ولكن أكد في الوقت نفسه أن الجزائر التي استعادت مجدها ومكانتها مع أحسن المنتخبات العالمية عليها أن تدافع عن كامل حظوظها في الذهاب بعيدا في هذه المنافسة القارية، رغم قوة المنتخبات الإفريقية المشاركة في هذه الدورة.
وشدد سعدان على ضرورة الاهتمام بالأندية المحلية والبطولة الوطنية على وجه الخصوص، قصد تحسين مستوى الكرة الجزائرية ودعم المنتخب الوطني مستقبلا والتركيز على التكوين أيضا.
تغييرات على التشكيلة قبل المونديال
وفي سياق آخر، أكد المشرف الأول على العارضة الفنية لـ »الخضر »، أن تغييرات ستمس التشكيلة الوطنية بعد نهائيات كأس أمم إفريقيا في إطار الاستعداد لمونديال جنوب إفريقيا، حيث تحدث عن إمكانية تدعيم الفريق الوطني بعناصر جديدة وينتظر أن يكون مهدي لحسن لاعب نادي سانتاندير الإسباني أول الملتحقين، كما أشار إلى متابعة مسيرة حارس نادي كليرمون فيرون الفرنسي مايكل فابر، الذي أبدى استعداده لحمل الألوان الوطنية. كما نفى، في معرض حديثه، وجود أي اتصال مع لاعب نادي ويستهام الإنجليزي جوليان فوبير الذي يحمل الجنسية الجزائرية. وكان موقع الجريدة الرياضية الفرنسية »ليكيب » قد نقلت تصريحات اللاعب السابق للمنتخب الفرنسي الأقل من 23سنة، بأنه تلقى اتصالا من الاتحادية الجزائرية لكرة القدم لحمل ألوان »الخضر »
26 décembre 2009 à 3 03 28 122812
زهير جلول يدافع عن »الشيخ » عبر « الشروق »:
« سعدان لم يقبل أبدا ذهابنا إلى كأس إفريقيا من أجل المشاركة فقط..! »
2009.12.25
عبد الحق. خ
image
زهير جلول
لم يتقبل المساعد الأول للمدرب الوطني زهير جلول الجدل الذي أثير مؤخرا حول تصريحات رابح سعدان بخصوص أهداف الحضر في نهائيات كأس إفريقيا للأمم، حيث صرح لنا على هامش حفل التكريم الذي خص به مؤخرا بالخروب أن الانتقادات الموجهة ضد سعدان باطلة لأن طموحات »الشيخ » في أنغولا ليست محدودة مثلما يتصوره الكثير.
* بداية، ماتعليقك على الاستقبال الذي حظيتم به في الخروب؟
*
التكريم الذي حظينا به في الخروب كله فخر واعتزاز، وقد جئنا لهذه المدينة لتلبية دعوة أخينا العزيز جهيد زفزاف ومشاركته فرحته مع أبناء مدينته.. . هذه نعمة من عند الله ونتمنى أن تتواصل أفراح الجزائر.
*
*
بصفتك الذراع الأيمن لسعدان، كيف ترى حظوظ الخضر في كأس إفريقيا قبل كأس العالم؟
*
بكل صراحة، المهمة لن تكون سهلة، ولا يخفى عليكم أن الفرق الإفريقية ليست سهلة، ويجب علينا أخدها بعين الاعتبار لأن الفرق الإفريقية لم تعد ضعيفة، ومستواها تطور بشكل لافت، سيما وأن أغلب لاعبيها ينشطون في بطولات أوروبية، أما عن حظوظنا فلا بأس بها، فقد اكتسبنا فريقا سيحسب له الكثيرون ألف حساب، ونحن كلنا من طاقم فني، لاعبين ومسؤولين واعون بالمسؤولية التي تنتظرنا، ونعد الجمهور الجزائري أن نعطي أحسن وجه للكرة الجزائرية، كما سنعمل على الذهاب بعيدا في هذه المنافسة.
*
*
قررتم إجراء التربص في فرنسا رغم الأجواء الباردة جدا السائدة هناك، في الوقت الذي فضل فيه الفرنسيون إجراء تربصهم في تونس فما قولك؟
*
بكل صراحة، لا يوجد أي سبب، و تم اختيار فرنسا ليس لهدف تقني فقط، حيث يجب وضع لاعبينا في مكان يرتاحون فيه والأجواء في فرنسا تعطينا دفعا قويا للعمل أكثر ولا تهمنا الرطوبة أو الحرارة لأنها غير مهمة، ونحن كطاقم فني وجدنا هذا المكان مفيدا لنا للعمل في ظروف جيدة، ونحن نرى أن هذاالتربص بفرنسا سيأتي بفائدة كبيرة.
*
*
ماتعليقك على الانتقادات الموجهة مؤخرا للمدرب سعدان المتهم بمحدودية طموحاته في كأس إفريقيا؟
*
أنا شخصيا حضرت كل اللقاءات الصحفية التي أجراها رابح سعدان، وأتحدى أي شخص يقول أنه قال أننا سنتنقل إلى أنغولا من أجل المشاركة فقط في منافسة »الكان » فالشيخ سعدان قال بالحرف الواحد: »نحن ذاهبون بأهداف مسطرة ومعروفة عند المسؤولين وسنخوض التصفيات مقابلة بمقابلة، ونبقى نترقب بتعقل، ولا يجب علينا رفع الضغط أكثر من حجمه، وكما فعلنا في التصفيات سنعيدها في كأس إفريقيا التي سنسيرها لقاء بلقاء، ولا أعرف مدربا لا يحب الفوز بكأس افريقيا .. نعد أنصار الخضر والشعب الجزائري أننا سنقدم وجها طيبا وسنذهب لأبعد حد في المنافسة الإفريقية.
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27 décembre 2009 à 14 02 22 122212
Saâdane : «Une bonne CAN passe par une bonne préparation»
PUBLIE LE : 27-12-2009 | 00:00 | PAR Mourad H.
«Le stage sera scindé en deux parties» «Yebda, Belhadj, Bougherra et Bouazza sont autorisés à jouer avec leur club»
C’est hier en fin de matinée que se sont envolés le groupe des locaux ainsi que les staffs technique, médical et administratif de la sélection nationale à destination de Marseille, en prévision du stage du Castellet qui débutera officiellement aujourd’hui. En attendant l’arrivée des retardataires, le groupe entamera le travail cet après-midi et ce, jusqu’au 7 janvier prochain au matin où la sélection algérienne s’envolera pour Luanda à bord d’un vol spécial. Rabah Saâdane, qui voit la pression s’accentuer autour de lui, à quelques deux semaines du coup d’envoi de la CAN, a tenu à tempérer les ardeurs : «Notre objectif est de passer le premier tour. Il faut savoir que les conditions ne sont pas favorables pour nous. On doit prendre en considération plusieurs paramètres, en plus de la concurrence qui sera très rude. Dans notre groupe déjà, ça ne va pas être du gâteau ! Après, c’est vrai qu’on ira jouer nos chances à fond. On tâchera de gérer match par match», fera savoir Rabah Saâdane. Ce discours ne va pas plaire à tout le monde. D’aucuns reprochent en effet au sélectionneur national son discours tempéré, dépourvu d’optimisme, mais ce qu’on ignore, c’est qu’en aparté, c’est un tout autre langage qui est tenu aux joueurs. Ces derniers, du moins ceux qui se sont exprimés à ce sujet, assurent que Rabah Saâdane les prépare d’ores et déjà pour jouer les premiers rôles en Angola. Saâdane paraît s’en f … de l’opinion des autres, quitte à passer pour un gagne-petit. Le sélectionneur subit déjà les critiques des observateurs qui ne trouvent pas judicieux d’aller préparer une CAN au Castellet. Ça paraît, en effet, contre l’avis de tous, mais lui, il encaisse sans broncher. «Tout ce qui m’intéresse, c’est de bien préparer le groupe pour la compétition. Le choix d’aller se préparer en Afrique ou en Europe ne change rien aux conditions de compétition. L’humidité est un paramètre auquel on ne peut s’habituer. On peut rester là-bas des mois, ça se fera toujours ressentir le jour du match. C’est pour ça que pour moi, le lieu de stage n’est pas le plus important, mais plutôt la qualité de la préparation.»
«Le stage sera scindé en deux parties»
Le sélectionneur national a fait savoir, par ailleurs, qu’il scindait le stage en deux parties. La première débutera aujourd’hui jusqu’au 30 de ce mois. «Il sera question de faire une évaluation physique et médicale des joueurs. Une sorte d’état des lieux. On focalisera sur l’aspect psychologique aussi», dit-il. L’autre partie du stage débutera du 2 au 6 au soir. Là, il sera question de s’attaquer à la préparation de la compétition. Saâdane tentera de mettre en place les différentes stratégies de jeu et tester les variantes qu’il entend appliquer en compétition officielle. Quatre jours, cela paraît néanmoins court pour préparer une compétition majeure. A rappeler que le staff technique a décidé d’accorder quatre jours de repos aux joueurs afin qu’ils puissent passer les fêtes de fin d’année en famille.
«Yebda, Belhadj, Bougherra et Bouazza sont autorisés à jouer avec leur club»
Concernant les éventuels retards, Rabah Saâdane a confirmé l’absence de Yebda et Belhadj (Portsmouth), Bougherra (Glasgow Rangers) et Bouazza (Blackpool) pour les trois premiers jours de stage. «Les joueurs précités sont autorisés à jouer avec leur club. La FAF a été saisie officiellement à ce sujet et nous avons consenti de les laisser disputer le match du week-end prochain. Ils viendront nous rejoindre en milieu de semaine prochaine», précise Saâdane.
Mourad H.
Saâdane-Djelloul, les premiers dans l’avion
Rabah Saâdane et Zoheir Djelloul étaient les premiers à prendre place à bord de l’avion. Ils étaient assis à la première rangée en première classe. Le sélectionneur national et son adjoint ont discuté de pas mal de sujets tout au long du voyage.
Saâdane, la star
Rabah Saâdane était incontestablement la star hier sur le vol Alger-Marseille. Il a d’ailleurs été sollicité à l’aéroport et dans l’avion. Une preuve que le sélectionneur national est très estimé par les Algériens. Il est à signaler que Saâdane a rejoint le salon d’honneur aux environs de 10h30.
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12 janvier 2010 à 22 10 10 01101
Kouici : «C’était une faillite générale»
Kouici : «C’était une faillite générale»
«C’est une grosse surprise. Ce n’est pas le Malawi qui m’a surpris, mais c’est l’ampleur du score. Quand on joue en Afrique, il faut tenir compte de plusieurs paramètres et toutes les équipes sont à prendre au sérieux. L’Algérie a failli sur le plan physique. Cette équipe n’était pas prête à jouer ce match. Si tu n’es pas bien préparé, tu risque de passer à côté de ton sujet et c’est ce que tous les observateurs ont sans doute remarqué.»
«L’axe central était out»
«L’axe central de la défense a manqué de cohésion. Les joueurs alignés n’ont pas l’habitude de jouer ensemble. Je veux surtout parler de Zaoui qui devait pallier l’absence de Yahia. On a remarqué qu’aucun des défenseurs de l’axe ne savait quand il fallait sortir pour défendre. Ce qui a provoqué le deuxième but du Malawi. Si j’étais à la place de Saâdane, j’aurai programmé au moins deux rencontres amicales dans le but de remédier à certaines absences et consolider la cohésion au sein de l’équipe en général. Il ne faut pas oublier que le staff technique devait composer sans plusieurs joueurs blessés. Chaouchi était aussi hors du coup. A Oum Dorman, il avait, dès le début de la partie, réussi à sauver deux ballons, ce qui lui avait permis d’entrer très vite dans le match. Mais face au Malawi, la faute qu’il a commise sur le premier but nous a coûté cher. Ce n’était plus le même Chaouchi que nous avons vu au Soudan. Ziaya a été incorporé tardivement. A trois à zéro, le moral était déjà atteint. Il a réussi deux voire trois bonnes choses, malgré le but qu’il a raté. Il était présent. Mais je reste convaincu que c’est toute l’équipe qui a failli face au Malawi.»
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12 janvier 2010 à 22 10 11 01111
Guendouz : «J’ai pressenti ce mauvais résultat»
Mahmoud Guendouz est connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche. Au terme du match contre le Malawi, il n’a ménagé personne, «pour l’intérêt national» explique-t-il. «Comment prépare-t-on une équipe dans un pays froid, pour ensuite aller jouer une CAN en Angola où la température atteint les 40° ? On a vu les joueurs algériens marcher tout simplement en fin de rencontre. On ne prépare pas une compétition d’une telle importance dans une région glaciale. De plus, j’estime qu’on n’a pas respecté l’adversaire. J’ai remarqué, depuis notre qualification au mois de novembre dernier, que les gens pensaient que nous étions déjà arrivés. Que nous sommes devenus les plus forts. Certains, comme à leur habitude, ont caressé dans le sens du poil, ceux que j’appelle les chiyatines. Au lieu de rentrer dans le vif du sujet et de se concentrer sur le côté technico-tactique et d’essayer d’aider le staff technique par leurs remarques et analyses objectives, on est allé dans des discussions stériles. On a parlé de guerre et de bataille. J’avais pressenti cet échec. Voyez le résultat ! Le Malawi, qui n’a qu’un seul joueur professionnel, nous a mis KO. Il faut revoir la stratégie à envisager avec cette équipe. Les prochains matchs ne seront pas de tout repos. Le Mali et l’Angola sont très forts.»
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12 janvier 2010 à 22 10 11 01111
Kaci-Saïd : «J’ai peur que ce soit notre plus mauvaise CAN»
L’ancienne gloire du football national Mohamed Kaci-Saïd nous a donné son avis sur la première sortie des Verts face au Malawi. Il se dit très sceptique sur la suite des événements. «Je l’ai déjà déclaré dans la presse et à votre quotidien. Cette équipe du Malawi était à prendre avec le plus grand sérieux. Je suis très déçu par la défaite. D’ailleurs, je crains que la CAN 2010 soit la plus mauvaise. Je suppose que les joueurs ne se sont pas adaptés au climat assez chaud et assez humide qui sévit actuellement en Angola. Je n’ai pas revu cette Equipe nationale qui s’est défendue bec et ongles au Caire et au Soudan. Celle que nous avons vue face au Malawi n’a rien à voir avec celle qui nous a qualifiés au Mondial. Les joueurs n’ont rien montré. L’équipe était amorphe. J’ai vu des joueurs qui marchaient, sans doute à cause du climat qu’ils n’ont pas pu supporter.» Prié de donner son avis sur les prochaines rencontres de l’équipe algérienne, Kaci-Saïd dira : «Je ne crois pas que ce sera facile face à l’Angola et le Mali. Je crains malheureusement que cette CAN soit la plus mauvaise de l’Algérie depuis que le pays participe aux phases finales de Coupe d’Afrique des nations.»
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12 janvier 2010 à 22 10 12 01121
Assad : «Le climat et l’attentat contre le Togo y sont-ils pour quelque chose ?»
Salah Assad est plus tempéré dans ses déclarations. L’ancien redoutable ailier gauche du RCK et de l’Equipe nationale des années 80 trouve même des circonstances atténuantes à la piètre prestation des joueurs algériens. Il parle du climat et de l’attentat qui avait fait plusieurs victimes entre morts et blessés au sein de l’effectif du Togo et qui, selon l’ancien attaquant de Mulhouse, aurait sans doute laissé des séquelles pour certains joueurs. «J’ai remarqué un manque de concentration de nos joueurs. Cela trouve une explication liée à ce qui s’est récemment passé à la frontière du Congo avec l’Angola. L’attentat contre l’équipe du Togo a-t-il laissé des séquelles psychologiques sur certains joueurs ? Le Mali n’a joué qu’une mi-temps, il était hors du coup en première mi-temps face à l’Angola. Il y a aussi le climat qui n’a pas du tout arrangé les affaires de notre Equipe nationale. On avait l’impression que les joueurs avaient la tête ailleurs. Je voudrais croire que ce faux pas trouve ses raisons dans ce que je viens d’énumérer. Parce qu’il n’est pas évident de perdre au début du tournoi, ce n’est pas bien pour la suite de la compétition.»
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12 janvier 2010 à 22 10 13 01131
Megharia : «La titularisation de Saïfi est la cause de cette catastrophe»
«L’humidité et la chaleur ne sauraient, à elles seules expliquer cette défaite. Il y a eu beaucoup d’erreurs qui ont été commises. D’abord de la part de Saâdane qui a titularisé un joueur qui ne s’est que très peu entraîné lors du stage en France. Il s’agit de Saïfi. Par ailleurs, Ghezzal et Ziaya auraient dû faire leur entrée au coup d’envoi de la rencontre. Il faut ajouter à cela les erreurs de débutants et les bévues des défenseurs, le gardien de but y compris. Toutefois, rien n’est encore perdu. Il nous faut tirer les leçons de cette catastrophe au plus vite et aborder comme il se doit le match face au Mali.»
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12 janvier 2010 à 22 10 14 01141
Zekri : «L’heure de la retraite a sonné pour Saïfi et Mansouri»
«En réalité, cette défaite était attendue et ce, à cause des mauvais choix qui ont été faits à tous les niveaux. Se préparer par un teps glacial, alors que l’on devait jouer une compétition sous une forte chaleur est une aberration. C’est ce qui arrive quand on cède aux caprices des joueurs qui choisissent tout : le montant de leurs primes et même le lieu du stage. Face au Malawi, aucun joueur ne courait sur le terrain. Concernant Saïfi et et Mansouri, l’heure de la retraite a bel et bien sonné pour eux. Désolé, mais je suis pessimiste pour la suite de la compétition et pour le Mondial.»
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12 janvier 2010 à 22 10 15 01151
Hannachi : «Je refuse de faire le moindre commentaire»
Le président de la JSK, Hannachi, a refusé de faire le moindre commentaire en ce qui concerne la prestation des Fennecs face au Malawi. Il confiera cependant qu’un événement autre que ce match le rend triste et il en est de même pour toute la Kabylie. «Je suis désolé, mais je ne suis pas en état de faire un commentaire objectif, après la défaite de notre équipe nationale face au Malawi. Nous sommes encore sous le choc après la perte de Kamel Aouis, que Dieu ait son âme. Il en est de même pour toute la Kabylie.»
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12 janvier 2010 à 22 10 15 01151
Mouassa : «Le Malawi mérite sa victoire et il nous faut respecter les choix de Saâdane»
«Ce serait être de mauvaise foi que de ne pas reconnaître que le Malawi ne mérite pas sa victoire. Ses joueurs ont gagné un maximum de duels et cela dans toutes les zones du jeu. Ils étaient aussi plus motivés que les nôtres et se sont battus sur tous les ballons. C’est bien sûr une surprise quand on compare les deux effectifs et aussi les moyens dont bénéficie chaque équipe, mais le football est ainsi fait et c’est ce qui fait son charme. Il reste deux matchs à Saâdane, dont il faut respecter les choix, afin de réagir et trouver la bonne formule pour bien les négocier.»
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12 janvier 2010 à 22 10 19 01191
C’est la défaillance mentale qui inquiète
PUBLIE LE : 12-01-2010 | 00:00 | PAR F. A-S.
Il fallait des matches amicaux pour marquer la transition
Et pourtant, ce n’était que le Malawi et non pas le Mali ! Sur ce qu’on a vu du match d’hier, il y avait seulement une syllabe de différence entre les deux sélections. Au terme de la première journée dans le groupe B, le leader est le Malawi, alors que l’Algérie pointe à la dernière place. Le match qui paraissait, du moins sur le papier, sinon le plus facile, du moins le plus abordable pour les Verts, a été perdu de manière piteuse. Loin de nous l’idée de canarder nos héros d’il y a quelques semaines, car il ne faut pas se montrer oublieux si rapidement, mais l’objectivité impose de reconnaître que l’équipe est passée complètement à côté du match. Cela arrive même aux meilleurs (souvenez-vous de l’Italie, championne du monde, battue par l’Egypte l’été dernier en Coupe des Confédérations, ou du FC Barcelone, champion d’Europe des clubs en titre, humilié par les Russes de Kazan il y a quelques semaines), mais ce n’est pas tant le résultat qui surprend dans le match d’hier que la manière. Les joueurs paraissaient amorphes et hors du coup. Le jeu était laborieux et les automatismes pas au point. Bref, une prestation digne d’un match de reprise.
Il fallait des matches amicaux pour marquer la transition
En fait, c’était effectivement un match de reprise. Reprise après une aventure qui a mené les Verts jusqu’à une qualification glorieuse en Coupe du monde. Reprise avec un nouveau statut et de nouvelles ambitions. Reprise après une coupure où les joueurs sont longtemps restés sur un nuage d’euphorie. Reprise après une fin où l’on s’était vus trop beaux. C’était peut-être cela le problème : un passage de ciel vers terre sans rendez-vous transitifs pour amortir un éventuel choc. Les Verts sont retombés de leur nuage brutalement parce qu’il n’y a pas eu de matches, ne serait-ce que pour la forme, pour permettre aussi bien aux joueurs qu’aux supporters de faire la transition entre les qualifications et les phases finales. Le staff technique avait invoqué le souci d’éviter d’éventuelles blessures pour justifier sa décision d’effectuer la préparation pour la CAN sans disputer de matches amicaux. Non seulement il se révèle, à présent, qu’il y a bien eu des joueurs blessés même sans match jouer, mais organiser des rencontres amicales était nécessaire pour la décompression et pour marquer le passage à autre chose, après la qualification épique pour le Mondial.
Hier, c’était les Malawites qui avaient l’état d’esprit de Khartoum
«Au fait, c’est où le Malawi ?» Beaucoup d’Algériens, notamment les plus jeunes d’entre eux, s’étaient sans doute posé la question à l’approche de ce match, tant l’adversaire de l’Algérie hier est méconnu sur la scène footballistique et même géographiquement parlant. Pourtant, il s’est préparé en Afrique, sans grands moyens, en disputant trois matches amicaux très instructifs face à l’Egypte, au Ghana et au Mozambique, et il a donné hier une leçon de courage et d’application. Alors que les Algériens clamaient qu’ils devaient avoir le même état d’esprit que face à l’Egypte dans la CAN, ce sont les Malawites qui étaient animés par cet état d’esprit. Une image forte pour l’illustrer : à l’ultime seconde du temps additionnel, alors que son équipe menait 3 à 0, un défenseur du Malawi, au prix d’un geste acrobatique, a mis tout ce qui lui restait comme énergie pour dégager un ballon à l’entrée de sa surface de réparation. Hier, c’était les Malawites qui étaient les Algériens de Khartoum. Sans aller jusqu’à dire qu’ils manquaient de motivation, il était apparent que les Verts, à une ou deux exception près, semblaient mentalement vidés. La défaillance physique ou technique peut s’expliquer, mais pas la défaillance mentale. C’est ce qui est inquiétant.
F. A-S.
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21 janvier 2010 à 12 12 05 01051
Sports : SAÂDANE OUVRE SON CŒUR AUX ENVOYÉS SPÉCIAUX DE LA PRESSE NATIONALE :
«La Côte d’Ivoire a ses noms, nous avons notre collectif»
De nos envoyés spéciaux en Angola,
Mohamed Bouchama,
Amine Andaloussi
et Sid Samir
Le sélectionneur national brise le silence imposé aux envoyés spéciaux nationaux au lendemain du cuisant revers essuyé par les Verts face au Malawi. L’occasion pour lui de dire que l’Algérie «doit rester une et indivisible». «On est tous là pour un objectif : donner de la joie et du plaisir au peuple qui attend beaucoup de nous. Je vous demande de nous aider dans la mesure du possible. Les critiques destructrices ne servent pas l’EN. Nous avons une mission et nous comptons sur vous pour la réussir», dira, d’emblée, l’entraîneur algérien. Il abordera les nombreuses questions concernant son groupe, le quart de finale face à la Côte d’Ivoire et la suite de son programme en perspective du Mondial sud-africain, en juin prochain. Une rencontre tenue juste avant l’entraînement de l’équipe, mardi, au stade Coqueiros de Luanda, au cours duquel l’ambiance a paru autrement plus détendue.
«NOUS AVONS FAIT LE PLUS DUR»
Evoquant le parcours de son équipe durant la première phase de ce tournoi, marqué par une défaite face au Malawi, le succès devant le Mali puis le nul contre la sélection du pays organisateur, l’Angola, Saâdane dira que «l’EN a mal débuté la compétition. C’était prévisible. L’horaire qui nous était imposé en est la principale raison. C’est de la folie que de nous faire jouer un match à 14h45 où la chaleur et l’humidité atteignent des proportions démesurées. Le stade est un entonnoir. Ses tribunes sont fermées. L’aération est inexistante. Certes l’adversaire était placé dans les mêmes conditions, mais lui au moins a l’habitude de jouer dans de pareilles conditions. Je ne pouvais pas demander l’impossible à mes joueurs. Je vous assure que si l’on rejouait le match face au Malawi, mais dans d’autres conditions, dix fois, ils ne résisteront pas. Ce n’est pas de la démesure mais je connais mon équipe. Ce 3 à 0 a eu le mérite de nous réveiller alors que certains pensaient qu’on était morts». «C’est facile de critiquer. L’essentiel est que l’Algérie a atteint son premier objectif, à savoir le passage en quarts de finale. Tout ce qui va arriver par la suite est un bonus», ajoutera-t-il.
«LES MALIENS PEUVENT GESTICULER, ON N’EST PAS RESPONSABLES DE LEUR ÉLIMINATION»
Au sujet des accusations des Maliens qui évoquent l’arrangement du match Algérie-Angola, Saâdane s’est montré serein. «On ne peut nous reprocher des comportements que nous avons-nous- mêmes dénoncés en leur temps. L’Algérie a été victime de ce genre de pratiques dans plusieurs grands événements. Rappelez-vous Autriche- RFA en 1982 au cours du Mondial espagnol ? Non, nous n’avons pas arrangé l’issue de cette rencontre. Nous avons suivi le raisonnement de la réglementation. Un nul nous arrangeait et nous voulions préserver nos forces pour la suite. Y a-t-il un mal à cela ?» se demande Saâdane qui invite les responsables maliens et ceux de la CAF à revoir cette règle sans omettre de dénigrer la formule qui fait qu’une équipe qui a un plus grand nombre de buts peut se qualifier alors qu’elle a été battue par ses concurrents directs. «La meilleure manière est de s’aligner sur les règles de la Fifa en la matière. Rien ne sert de changer les lois et les statuts à chaque tournoi africain. Il faut qu’on s’aligne. Il y aura toujours des mécontents mais cela aura au moins le mérite d’être clair pour tout le monde», dit-il.
«FACE À LA CÔTE D’IVOIRE, ÇA SE JOUERA SUR DES DÉTAILS»
A propos du prochain tour où l’Algérie aura à affronter l’ogre ivoirien avec ses stars Drogba, Kalou, les frères Touré et autre Koné, le héros d’Omdurman, qui au moment de la conférence de presse n’était pas certain d’affronter les Eléphants (le match Ghana-Burkina Faso ayant débuté au moment où les Verts terminaient leur séance d’entraînement), dira que «l’adversaire importe peu. Toutes les équipes qui sont en Angola ont du talent et feront de ce tournoi leur objectif. Le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont montré un bon niveau durant les éliminatoires. La Côte d’Ivoire a de grands noms dans les championnats européens. Le Ghana aussi avec la jeunesse en sus alors que le Burkina Faso est une formation en constante progression. Je n’ai pas de préférence mais je sais que ce sera très difficile comme confrontation», avait-il souligné avant qu’un confrère ne lui rappelle que la Côte d’Ivoire est probablement le prochain adversaire des Verts. Là Saâdane est allé au fond de sa pensée. «En termes d’individualités, ils sont techniquement bons. Ils ont leurs points forts et nous avons les nôtres. Reste maintenant l’épreuve du terrain. Ce sera au détail près, je vous l’assure. Le Mali aussi avait ses stars mais face à notre bloc, ils avaient des difficultés. Je ne dis pas que cela va être pareil contre les Ivoiriens, mais cela ne nous empêchera pas de faire la différence durant cette rencontre où il s’agira de maîtriser ses nerfs et de rester concentrés. Je suis confiant et conscient que mes joueurs sauront être à la hauteur des espoirs placés en eux», fera savoir Saâdane qui estime que «l’EN n’a rien à perdre en affrontant un adversaire de la taille de la Côte d’Ivoire». Mieux, il dira que «la Côte d’Ivoire n’impressionne pas notre équipe, au contraire, c’est une motivation de plus».
«PHYSIQUEMENT, ON EST BONS»
«L’équipe est dans l’ensemble apte à jouer ses matches sans problème. Et là je tiens à rappeler à ceux qui nous ont critiqués à propos de notre choix d e Castellet, que si nous avons échoué dans notre préparation , aurai-t-il possible de livrer trois batailles physiques en moins d’une semaine sans subir des dégâts. Certes nous avons des blessés, mais ceux-là ils étaient déjà arrivés en Angola avec cet handicap. Antar Yahia, Meghni, Saïfi et autre Matmour ont tenu à être présents et j’ai pris ce risque en connaissance de cause. Comme j’ai été conscient que ramener Meghni et Yahia était une responsabilité pas facile à assumer. Quant à Bezzaz, son cas est spécial. Il se blesse au mauvais moment suite à un contact dû à la mauvaise qualité de la pelouse. Non, mes joueurs ne sont pas diminués physiquement. Non, nous n’avons pas raté notre préparation au Castellet puis surtout nous n’avons pas fait un mauvais, car malgré le froid, nous avons travaillé convenablement tous les aspects liés à une préparation de haut niveau», précise Saâdane qui confie que « l’équipe monte en puissance et c’est le plus important » . Est-ce à dire que l’EN changera d’objectif ? Là Saâdane remet sur la table la fameuse formule typiquement algérienne : «On jouera match par match. Pas besoin de brûler les étapes.»
«DES JOUEURS M’ONT ÉPATÉ»
Sur le plan individuel, Saâdane trouve aussi que son équipe a du répondant. «Des joueurs m’ont épaté. Non seulement par leurs qualités techniques et physiques mais surtout par leur comportement sur et en dehors du terrain. C’est une famille qui se construit vite et bien. Nous avons un groupe où règne une ambiance de famille. Je m’en réjouis et je souhaite que reste ainsi partout où l’on ira. Maintenant, il y a des joueurs qui peuvent partir à tout moment. C’est la loi du football. Nous avons besoin non seulement de joueurs performants mais aussi de ceux qui savent vivre en communion. Nous avons vécu des moments inoubliables depuis voilà deux ans et nous espérons garder cette dynamique jusqu’au bout de l’aventure », dira Saâdane qui ne manquera de saluer les joueurs qui ne sont plus avec le groupe mais qui, dit-il, se sont sacrifiés tout autant. Pour le sélectionneur algérien, la marque de fabrique des grands est «un état d’esprit et un volonté à toute épreuve. Pour le moment, nous vivons cette harmonie et nous profitons pour aller vers des horizons enchanteurs ». Quant à savoir qui sont ces joueurs, Cheikh Rabah esquive la question puis répond : «Tous ceux qui sont là.» Saâdane, questionné sur le rendement de certains éléments de l’actuel groupe, dira d’Abdoun qu’il ne peut être jugé sur quelques minutes. Le Nantais a fait ses premiers pas officiels en sélection à l’occasion du dernier Angola-Algérie. Une entrée à propos de laquelle Saâdane dira qu’elle était «une mise dans le bain d’un joueur plein de talent mais qui a besoin de s’adapter davantage». Concernant le Strasbourgeois Yacine Bezzaz, blessé et qui a quitté la CAN après le premier tour, l’entraîneur national dira que c’est «dommage» pour quelqu’un qui joue de malchance tant en club que chez la sélection. «Son potentiel nous a souvent été utile. A chaque fois qu’il se relance, il a un pépin. J’espère qu’il saura revenir plus vite et plus fort. Nous avons besoin de lui.» Pour ce qui est de la blessure de Rafik Saïfi (adducteurs), Saâdane dira que l’ex-joueur d’El- Khor est en train de se soigner et pourrait revenir aux entraînements dès mercredi (hier, Ndlr). Nous avons aussi besoin de son expérience pour déjouer la défense ivoirienne », relève Saâdane qui pense, enfin, qu’un élément comme Djebbour aurait été utile à la sélection durant ce tournoi. «C’est quelqu’un qui sait provoquer, il sait marquer et faire marquer. J’espère que son retour en forme lui permettra de revenir en sélection pour donner le plus qu’on attend», révèle Saâdane.
«L’ÉQUIPE ÉVOLUE VITE ET BIEN»
A propos de la manière de jouer des Verts, Rabah Saâdane dira qu’elle est «constante et qualitative». Ce que des observateurs ont remarqué. L’Algérie fournit à chacune de ses sorties une production meilleure sur le plan du spectacle. Gérard Dreyfus, l’expert du football, souligne : «Ce n’est pas encore le grand art mais je vois venir cette équipe. Sa manière de jouer me rappelle quelques grandes équipes dont le style avait fait fureur à leur époque. Je pense que individuellement, l’Algérie n’a pas les mêmes joueurs d’antan comme Belloumi, Madjer ou Assad mais collectivement, croyez-moi, c’est du béton.» Du béton armé si l’on croit d’autres techniciens qui couvrent cette CAN pour des TV internationales. Ceux-ci reconnaissent que le collectif est «la principale vertu» des Verts. Saâdane lui-même fait ce constat, en précisant : «Nous, on ne cherche pas à briller par intermittence. Le temps qui nous était imparti par les dates Fifa ne nous permettait pas de travailler certains facteurs liés à la cohésion notamment. L’efficacité est notre premier souci. Nous arrivons à compenser d’une manière plus collective. Les défenseurs marquent, comme les attaquants sont capables de bien défendre. C’est ma philosophie et je ne la changerais pas pour tout l’or du monde.»
«LE MONDIAL SERA UNE AUTRE ÉPREUVE»
Avant de nous quitter pour rejoindre ses troupes sur le terrain, Saâdane tenait à rappeler que cette CAN «permettra de préparer la Coupe du monde. Nous n’aurons plus d’autres opportunités de travailler le jeu de l’équipe. Il y aura certes la date du 3 mars puis le stage d’avant le Mondial, début juin, mais je pense que cela aurait été insuffisant pour préparer un rendez-vous de cette envergure. J’avais dit que la CAN est l’étape principale de la préparation de la Coupe du monde. Certains pensaient que je rigolais. Nous avons déjà trois matches dans les jambes, l’équipe évolue dans le bon sens. La suite de cette Coupe d’Afrique nous permettra de se ressouder et d’améliorer notre manière de jouer. Ce ne sera que du bonus pour nous si nous jouerons davantage de matches durant cette compétition relevée», fera savoir Saâdane. Jouer le plus de matches possibles, c’est aller en demi-finale puis en finale. Sans le dire, Saâdane a l’intime conviction que l’Algérie a la chance de monter sur le podium durant cette 27e édition de la CAN. Comme dirait l’autre, préparer le Mondial en Angola, c’est avoir le beurre et l’argent du beurre.
M. B.
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