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Après 50 ans de silence, Djamila Bouhired se confie à Echorouk

15 décembre 2009

Colonisation

Après 50 ans de silence, Djamila Bouhired se confie à Echorouk


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Sa sollicitation d’une aide auprès des autorités du pays, à leur tête le président de la république, a défrayé la chronique. Aujourd’hui, Djamila Bouhired sort de son silence estimant qu’elle a droit d’être soignée par son pays. Dans un entretien téléphonique, Bouhired ajoute qu’elle ne craint pas la mort qui l’a déjà si souvent côtoyée notamment au cours de la révolution. Elle répond à ceux qui ont critiqué sa sortie inattendue : «Cinquante ans de silence suffisent».

  • Djamila Bouhired s’explique après avoir demandé de l’aide auprès des hautes autorités du pays. «Je ne convoite pas de poste, ni de l’argent à amasser. « Nous » n’avons pas trahi, volé, ni utilisé les plateaux télé pour avoir des postes. « Nous » sommes des gens réservés, « nous » n’avons jamais sollicité de l’aide auparavant, si ce n’était cette maladie qui a eu raison de moi».
  •  
  • Cette muse du poète Nizar Kabbani a indiqué n’avoir pas pu recevoir dans son étroite demeure les nombreuses personnes venues lui tendre la main. Ses frères d’armes se désolent aussi de ce qui est arrivé à ce symbole de la révolution algérienne.
  • Ce qui a poussé la moudjahida à sortir de son silence, ce sont ces nombreuses maladies dont elle souffre et les lourdes opérations qu’elles nécessitent et qui requièrent à présent un transfert à l’étranger. Notre interlocutrice ajoute qu’elle souffre d’obstruction des artères coronaires, d’une intervention chirurgicale à l’oreille et une autre sur la tyroïde.
  • Bouhired a par ailleurs déclaré que les différentes parties en Algérie et à l’étranger, les ministères, les officiels et la famille révolutionnaire qui lui ont proposé leur aide étaient plus sensibles à son appel sur les journaux, qu’à son état de santé et à la situation dans laquelle elle se trouve.
  • Echorouk a notamment reçu les appels d’établissements financiers, dont Baraka Bank, qui cherchaient à prendre attache avec Bouhired pour lui faire parvenir de l’aide le plus rapidement possible.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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9 Réponses à “Après 50 ans de silence, Djamila Bouhired se confie à Echorouk”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Djamila Bouhired
    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
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    Djamila Bouhired (née en 1935) est une nationaliste algérienne, considérée comme une héroïne de la guerre d’indépendance.
    Biographie

    Née dans une famille de classe moyenne, elle est scolarisée à l’école française (il n’y en avait pas d’autres). Elle rejoint le Front de libération nationale durant ses années étudiantes. Elle travaillera plus tard comme officier de liaison et assistante personnelle de Yacef Saadi chef de la Zone Autonome d’Alger ZAA pendant la bataille d’Alger.

    En avril 1957, elle est blessée dans une fusillade et capturée par l’armée française (la force coloniale). Elle est soupçonnée d’être une poseuse de bombe, inculpée pour ses actes, torturée et condamnée à mort. Son exécution est stoppée par une campagne médiatique menée par Jacques Vergès et Georges Arnaud. Ils écrivent un manifeste, publié la même année aux Éditions de Minuit, Pour Djamila Bouhired. C’est, avec le livre d’Henri Alleg La Question, l’un des manifestes qui alerteront l’opinion publique sur les mauvais traitements et les tortures infligés par l’armée aux indépendantistes algériens. Devant le tollé international soulevé par sa condamnation, elle est finalement graciée et libérée en 1962.

    Elle travaille après sa libération avec Jacques Vergès, qu’elle épousera en 1965, sur Révolution africaine, un magazine centré sur les révolutions nationalistes africaines. Elle a eu deux enfants, Meriem et Liess Vergès, de son mariage avec Vergès. Le 20 Novembre 1995, elle a une petite-fille, Fatima Nur Arcanys Vergès Habboub, du côté de sa fille Meriem et du mari de celle-ci, Fouad.

    Sa vie a été adaptée au cinéma par Youssef Chahine dans le film Djamilah, sorti en 1958. Son parcours est aussi évoqué dans la première partie du film L’Avocat de la terreur, consacré à Jacques Vergès.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Djamila_Bouhired

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Après le discours du président américain
    Djamila Bouhired répond à Obama

    Par : BOUHIRED/Lakhdar BOUREGAA, Liberté, 8 juin 2009

    En réaction au discours du président américain Barack Obama, jeudi dernier au Caire, Djamila Bouhired, militante de la cause nationale, revient dans cette contribution sur la nouvelle politique américaine au Proche-Orient.

    Monsieur le Président,
    Le Comité populaire algérien de soutien à la Palestine et à sa résistance a suivi avec attention le discours que vous avez prononcé le 4 juin à l’université du Caire. Vous y avez abordé différentes questions sans pourtant aller jusqu’au fond des choses et sans vision d’ensemble prenant en compte toutes leurs dimensions.

    Cependant, ce discours revêt une importance particulière s’il est un début dans la voie de la révision par les États-Unis d’Amérique de leur politique en direction du monde islamique et de ses questions principales. Nous voudrions, dans cette lettre, rappeler certains faits qui peuvent aider à atteindre ce but.

    Premièrement, le monde islamique, auquel vous vous êtes adressé dans ce discours du 4 juin, représente certes une région vitale pour les intérêts américains. Les peuples de cette région le savent et le comprennent. Cependant, les États-Unis d’Amérique veulent préserver ces intérêts en les défendant au lieu d’une négociation honnête à leur sujet. La politique des États-Unis de défense de leurs intérêts est ainsi basée sur l’utilisation de tous les moyens, dont la force militaire et l’occupation. Ceci explique l’intense présence militaire américaine dans de nombreux pays de la région.Nous pensons qu’une telle politique est vouée à l’échec, quels que soient les changements de chefs militaires chargés de son application. Il n’existe pas de chef militaire américain qui puisse faire de cette politique une mission couronnée de succès.

    La voie suivie par les États-Unis pour défendre leurs intérêts est le nœud gordien des relations de l’Amérique avec le monde arabe et islamique. Le respect que vous avez exprimé plus d’une fois à l’égard de l’Islam et du monde musulman est, sans aucun doute, sincère, mais il perd beaucoup de son sens dès qu’il se heurte à cette réalité.

    Deuxièmement, la violence, ou “le terrorisme” dans laquelle l’Amérique range jusqu’à la résistance légitime à l’occupation s’alimente essentiellement à deux sources :
    - la politique américaine, et occidentale de façon générale, à l’égard des causes arabes et musulmanes ;
    - la défection des gouvernements nationaux dont les peuples attendaient qu’ils s’élèvent contre cette politique erronée.

    Troisièmement, la politique occidentale a consisté à gérer la question palestinienne suivant deux lignes parallèles :
    - l’une consistant à soutenir l’occupation sioniste :
    - l’autre à faire miroiter continuellement des projets de paix et de règlement dont les résultats ont été :
    * de favoriser l’expansion continue de l’occupation sioniste et l’aggravation inquiétante de sa nature et de ses orientations ;
    * de voiler l’occupation par une succession de projets de paix sans arrêt et sans résultats.

    Le moment est-il vraiment venu d’un règlement juste de la question palestinienne qui prendrait en considération les droits légitimes du peuple palestinien ?

    Quatrièmement, nous craignons que la solution proposée de deux États recèle, dans son essence, la même politique de deux poids deux mesures et soit construite sur une tromperie sémantique : un État réellement existant, disposant de tous les attributs d’un État, armé jusqu’aux dents, appuyé par les États occidentaux, face à un État n’existant que sur le papier, dont l’existence repose sur le bon vouloir de l’État occupant, et qui serait soumis aux critères et aux concepts de celui-ci en matière de sécurité et de voisinage.

    Cinquièmement, les initiatives de paix appuyées par les États-Unis exigent des organisations palestiniennes de renoncer à la résistance avant même la fin de l’occupation qui est, en elle-même, une guerre chronique.

    Elles exigent aussi la reconnaissance par elles de l’État occupant alors qu’elles ne sont que des organisations que les États-Unis de plus qualifient de “terroristes”. Or le droit international est formel : ce sont les États qui reconnaissent les États.

    Sixièmement, il est étrange de demander aux États arabes et musulmans de reconnaître Israël, alors que c’est un État dont on ne connaît ni les frontières ni la nature, et qui, de plus, occupe les terres palestiniennes et celles d’autres États membres des Nations unies. Ne serait-il pas plus raisonnable et logique, dans le cadre de la solution de deux États, que soit d’abord établi l’État palestinien avec l’assentiment de son peuple, et qu’après la reconnaissance réciproque des deux États, vienne celle des pays arabes et musulmans.

    Septièmement, le secteur de Gaza représente, dans les circonstances actuelles, le visage dramatique de la question palestinienne. L’établissement de la sécurité et de la paix au Moyen-Orient nécessiterait-il le blocus de Gaza, d’affamer et d’humilier ses habitants ?

    Est-il concevable, à l’heure où prend fin Guantanamo en Amérique, qu’un autre Guantanamo soit créé aux dimensions de Gaza, et cela avec l’appui et la complicité même des États qui font annonce de la paix et y invitent ?

    Avec notre respect, Monsieur le Président, et nos souhaits d’une paix juste et véritable dans notre région et le monde entier.

    Pour le Comité, Djamila BOUHIRED/Lakhdar BOUREGAA, commandant de l’ALN
    http://www.algeria-watch.org/fr/article/tribune/bouhired_repond_obama.htm

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Djamila Bouhired à Bouteflika : Je vous demande de ne plus nous humilier
    Aujourd’hui, Djamila Bouhired est amoindrie, et, devant la négligence frisant le mépris dont elle fait l’objet de la part de l’Algérie d’en haut, elle a résolu de sortir de sa réserve pour dire basta à l’humiliation des moudjahidine, les vrais. Dans un contexte où les martyrs et les glorieux résistants de la Guerre de Libération nationale sont traînés dans la boue dans la foulée de la guerre des mots entre Alger et Le Caire et la campagne médiatique acharnée lancée par certains médias et politicards égyptiens contre la nation algérienne, le coup de gueule de Djamila Bouhired résonne comme une mise au point lourde de sens. Mais là où le bât blesse, c’est que la légendaire moudjahida ne s’adresse pas à l’Egypte officielle ni aux Egyptiens fanatiques (qui ont été jusqu’à accabler ceux qui ont salué son combat dans un film éternel), mais son message s’adresse avant tout à l’Etat algérien, le président Bouteflika en tête, et au peuple algérien de façon générale, ce même peuple pour lequel elle était prête à donner sa vie, elle, la miraculée de la Bataille d’Alger et des griffes de Massu et Bigeard. Dans deux lettres manuscrites datées du 9 décembre dernier, Djamila Bouhired interpelle donc vigoureusement le locataire d’El Mouradia et l’opinion publique algérienne.

    Les déboires d’une grande dame

    Dans sa lettre ouverte au chef de l’Etat, elle use d’une formule aussi cinglante qu’émouvante : « A Monsieur le Président d’une Algérie que j’ai voulue indépendante. » Et d’évoquer sa situation sociale avec franchise et dignité, en déplorant sans ménagement le sort réservé à des personnalités historiques d’un tel rang : « Mon épicier, mon boucher, ma supérette, pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent », écrit-elle, avant de souligner : « Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. » Une allusion on ne peut plus claire à la corruption à grande échelle qui gangrène le système. La lettre bouleversante de Djamila Bouhired vient ainsi battre en brèche un préjugé fort tenace selon lequel « la famille révolutionnaire se sucre sans vergogne » et que les militants indépendantistes n’hésitent pas à monnayer au prix fort leurs sacrifices d’hier. « Je sais que certains moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation », voire, ajoute-t-elle, « dans une situation plus critique », s’indigne la grande moudjahida. Des « frères et sœurs » insiste-t-elle, dont l’intégrité est au dessus de tout soupçon. Et de conclure sa lettre en martelant : « Je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre. »

    « Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 »

    Dans le second document, Djamila Bouhired prend à témoin le peuple algérien. « Aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de faire appel à vous », écrit-elle à l’attention de ceux qu’elle désigne affectueusement par ses « chers frères et sœurs algériens ». Faisant preuve d’une humilité qui n’a d’égale que sa colère, elle se présente comme l’aurait fait Madame Tout-le-monde : « Permettez-moi tout d’abord de me présenter. Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. » Et vlan ! Mais la vaillante moudjahida ne s’étalera pas davantage sur ses hauts faits de guerre. Elle évoquera plutôt son état de santé critique qui nécessite des interventions chirurgicales lourdes, dit-elle, et une prise en charge fort onéreuse. Mme Bouhired nous apprend au passage que c’est de l’étranger, et précisément de certains émirats du Golfe, qu’elle a reçu une offre de prise en charge, offre qu’elle a dignement déclinée pour d’évidentes considérations de « nif ». A l’Etat algérien maintenant de jouer… Nous le disions, Djamila Bouhired s’est fait très laconique et très discrète sur son fulgurant parcours militant. Il faut dire qu’elle n’avait guère besoin de se présenter. Djamila Bouhired rejoint le FLN alors qu’elle est étudiante. Elle intègre vite la Zone autonome d’Alger où elle devient officier de liaison aux côtés de Yacef Saâdi dont elle est l’assistante en pleine Bataille d’Alger. En avril 1957, elle est blessée et arrêtée. Incarcérée à la prison de Maison Carrée (El Harrach), elle sera torturée et condamnée à mort pour attentats à la bombe. S’ensuit une vaste campagne d’indignation menée par son futur mari, un certain… Jacques Vergès, ainsi que George Arnaud qui publient aux éditions de Minuit un manifeste tonitruant : Pour Djamila Bouhired. La jeune combattante acquiert dès lors un statut particulier et devient le symbole de toutes les femmes résistantes de l’Algérie insurgée. Si bien qu’en 1958, elle se verra immortalisée dans un film éponyme : Djamilah, signé Youcef Chahine, avec Magda Sabbahi dans le rôle-titre. Djamila Bouhired ne sera libérée qu’en 1962. Après l’indépendance, elle se distinguera par sa discrétion, loin des cercles officiels et de tous les lieux de pouvoir. Aujourd’hui, cette héroïne hors pair mène une autre lutte, cette fois contre la maladie. L’Algérie tout entière doit s’élever pour lui témoigner sa reconnaissance et son amour…

    Par Mustapha Benfodil

    A Monsieur le Président d’une Algérie que j’ai voulue indépendante

    Monsieur,

    Je me permets d’attirer votre attention sur ma situation critique. Ma retraite et la petite pension de guerre que je perçois ne me permettent pas de vivre convenablement. D’ailleurs, mon épicier, mon boucher, ma supérette pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent. Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. Je sais que certains authentiques moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation, probablement plus critique. Je n’ai pas la prétention de les représenter ici, mais au poste où vous êtes, vous ne pouvez ni ne voulez connaître leur dénuement. Ces frères et soeurs, dont l’intégrité est connue, n’ont bénéficié d’aucun avantage. La somme qui leur serait allouée ne pourrait dépasser les honoraires généreux attribués aux députés et sénateurs, ainsi qu’à vous-même et à tous les alimentaires qui vous entourent. Ainsi, je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre. Avec mes sentiment patriotiques.

    Djamila Bouhired

    Le 9 décembre 2009
    http://www.lematindz.net/news/2888-aujourdrsquohui-djamila-bouhired-est-amoindrie-et-devant-la-neacutegligence.html

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    le vendredi 11 avril 1958 dans l’ Écho d’ Alger Est publiée l’enquête menée par Jean Larteguy, journaliste à l’ Echo, qui prouve que les accusations portées dans le livre de Jacques Vergès et la lettre de Georges Arnaud aux membres de l’ Assemblée nationale, dans lesquels ils affirment que Djamila Bouhired a été torturée, est très malade et est paralysée du bras gauche est un immonde mensonge.

    Il a obtenu l’autorisation d’interviewer les condamnées, sauf Guerroudj Djilali et Taleb le chimiste qui fut guillotiné quelques jours après.

    Sans aucune contrainte et sachant qu’elles étaient enregistrées sur son dictaphone,

    les prisonnières ont répondu à ses questions.

    - Djamila Bouhired – future Madame Vergès, dit qu’elle est paralysée suite à la blessure qu’elle a reçu (de Yacef Sâadi ou Ali la pointe).

    Quelques instants plus tard, elle oublie son mensonge lorsqu’il lui tend le carnet dont elle se saisit sans difficultés avec sa main gauche
    Djamila Bouazza – dénoncée par Djamila Bouhired lit les accusations de Georges Arnaud et maintient que c’est bien Djamila Bouhired qui lui a remis les bombes de la rue Michelet.

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    2480 – Prisonnières à Maison Carrée 27 janvier 2008 13:17, par Mohamed Khelifi

    Vous parlez de quelle verité ? votre verité ? eh bien votre verité n’est pas celle des Algeriens, vous ecrivez des mensonges et vous les presentez comme des faits d’histoire ! quel culot !! vous defendez un colonialisme qui a duré 132ans !! avec tous ses atrocités, es ce que vous reconnaisez le droit au peuple Algerien de s’insurger contre l’occupant ? qu’es ce que vous pensez de Hitler ? et si la France est resté occupée pendant des decenies quel aurais eté votre rol ? colaborateur ? ou vous aurez integré un Front de Liberation National ? je doute sur vos capacités en ce qui concerne le deuxiéme choix.

    Pour ce qui est de votre verité, eh bien monsieur ce n’est pas avec quelques photos et un petit texte qui en dis long sur votre capacité intelectuelle que vous allez changer l’histoir, on peux lire l’emotion dans vos ecrits, vous reagisez á chaque commentaire avec acharnement , vous etes trop sur la defansive, pourquoi ? vous n’etes pas sure de ce que vous avancez ?

    Malgré votre nez Djamila Bouhireb est le symbole du courage de la femme Algerienne pendant la guerre de liberation national, vous devez lui faire vos excuses et vous repentire.

    Ma question á vous monsieur l’historien : quelle est votre verité sur Monsieur Larbi Ben Mhidi ?

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    Djamila Bouhired s’implique pleinement dans la cause palestinienne
    le Comité populaire de soutien au peuple palestinien est né
    Djamila Bouhired s’implique pleinement dans la cause palestinienne

    L’héroïne de la guerre de Libération nationale, Djamila Bouhired, la moudjahida torturée et condamnée à mort durant la Bataille d’Alger, a décidé pour la première fois, depuis l’histoire de l’Algérie indépendante, de renouer avec le terrain de la lutte et du combat. Très peinée par ce qui se passe à Ghaza, Djamila Bouhired, connue pour sa résistance durant la guerre de Libération nationale, a décidé d’apporter son soutien haut et fort à la résistance palestinienne.

    Le massacre d’enfants innocents, l’acharnement contre des bébés sans défense et des femmes sans arme, ne laisse aucune personne indifférente. Mme Bouhired, la femme modèle, a décidé aux côtés d’autres personnalités politiques de créer un « comité populaire de soutien au peuple palestinien et l’appui à la résistance palestinienne ». Des hommes politiques, des artistes, des intellectuels, la société civile dans son ensemble sont invités aujourd’hui à adhérer à ce comité qui n’est, toutefois, pas ouvert aux personnes activant dans une formation politique. « Lorsqu’on m’a sollicitée pour le lancement de cette initiative, j’ai posé une seule condition, à savoir mon refus de m’associer avec les hommes ayant une casquette politique. Notre initiative est apolitique et se veut un support et un soutien à nos frères palestiniens », a précisé Mme Bouhired lors de sa visite hier à El Watan.

    Mme Bouhired aspire avec ses compagnons à créer un espace permettant à la société civile dans toutes sa composante de contribuer par tous les moyens à l’arrêt des massacres à Ghaza, priorité de tout individu amoureux de la paix. « La barbarie israélienne n’a pas de limite et à travers cette initiative, nous allons tenter de trouver des solutions pour une aide efficace. Un débat donc s’impose entre nous pour recueillir des propositions et surtout pour coordonner et unifier nos actions », a soutenu Hariti Smaïn, l’un des membres du comité. Toujours dynamique, pleine d’énergie et très optimiste, Mme Bouhired a fait renaître en un laps de temps les souvenirs enfouis dans sa mémoire, le souvenir sacré, du temps où ses compagnons et elle avaient bravé l’interdit pour se libérer du joug colonial.

    En faisant le parallèle justement entre le passé et le présent, la moudjahida est persuadée que les Palestiniens seront libres un jour. « La cause palestinienne ne date pas d’hier et n’a pas commencé avec les événements de ces trois semaines. Il y a une ressemblance entre la révolution algérienne et la résistance palestinienne. L’Algérie a pu, en dépit de tout ce qui se disait, vaincre une grande puissance, alors les Palestiniens peuvent eux aussi faire barrage à l’entité israélienne », a plaidé Mme Bouhired, qui rappelle qu’un peuple qui veut arracher sa liberté doit s’armer de volonté. Les animateurs de ce comité, indique en outre Khaled Bensmaïn, vont solliciter l’assistance de tous les acteurs de la société, notamment les médias, les organisations estudiantines, les syndicats des enseignants, l’UGTA…

    « Nous allons organiser des conférences sur ce sujet et aussi ouvrir un large débat sur la thématique ayant trait à ce qui différencie un juif d’un sioniste. Il faut créer des passerelles entre les différentes sensibilités pour pouvoir aboutir à un dialogue constructif », a souligné M. Bensmaïn, qui évoque aussi l’utilité d’aborder la question de la normalisation ou pas des relations avec l’Etat israélien. « Actuellement, des députés ont élaboré une proposition de loi portant sur la non-reconnaissance d’israël et le refus catégorique de normaliser les relations avec cet Etat, nous craignons que cette suggestion soit rejetée par le gouvernement », a déclaré M. Bensmaïn, qui estime que cette question mérite d’être discutée entre les fervents défenseurs de la cause palestinienne, à savoir la société civile.

    Accueil > Edition du 15 janvier 2009
    Par Nabila Amir
    http://www.elwatan.com/Djamila-Bouhired-s-implique

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    Djamila Bouhired : la preuve qu’il y a quelque chose que toutes les bombes des sionistes d’Israël ne pourront jamais éliminer
    Bientôt Yenayer 2.0 :-)
    Sunday, January 18, 2009
    Djamila Bouhired : la preuve qu’il y a quelque chose que toutes les bombes des sionistes d’Israël ne pourront jamais éliminer

    Djamila Bouhired, héroïne de la guerre de libération algérienne, torturée et condamnée à mort pour avoir posé des bombes dans des bars à Alger.
    Lors de son procès, elle a dit au juge : « Vous ne savez rien sur moi, mais sachez que je reçois l’ordre de poser une bombe, je le ferai.  »

    Et à la lecture du verdict, qui était la condamnation à mort, elle é éclaté de rire devant le tribunal ahuri. Evidemment, ils ne compennaient pas ce que Djamila savait : Sa mort n’est rien comparée à la promesse de liberté pour son peuple et son pays.

    C’est ce que les sionistes d’Israël et leurs soutiens massifs ne pourront jamais tuer, c’est le mal dont souffrent les palestiniens comme l’a dit Mahmoud Darwish.

    « Nous souffrons d’un mal incurable : l’espoir »
    (…) Je sais que les maîtres des mots n’ont nul besoin de rhétorique devant l’éloquence du sang. C’est pourquoi nos mots seront aussi simples que nos droits : nous sommes nés sur cette terre, et de cette terre. Nous n’avons pas connu d’autre mère, pas connu d’autre langue maternelle que la sienne. Et lorsque nous avons compris qu’elle porte trop d’histoire et trop de prophètes, nous avons su que le pluralisme est un espace qui embrasse largement et non une cellule de prison, que personne n’a de monopole sur une terre, sur Dieu, sur la mémoire. Nous savons aussi que l’histoire ne peut se targuer ni d’équité, ni d’élégance. Notre tâche pourtant, en tant qu’humains, est d’humaniser cette histoire dont nous sommes simultanément les victimes et le produit.

    Il n’est rien de plus manifeste que la vérité palestinienne et la légitimité palestinienne : ce pays est le nôtre, et cette petite partie est une partie de notre terre natale, une terre natale réelle et point mythique. Cette occupation est une occupation étrangère qui ne peut échapper à l’acception universelle du mot occupation, quel que soit le nombre de titres de droits divins qu’elle invoque ; Dieu n’est la propriété personnelle de personne.(…)

    PS. Quelqu’un pourrait-il donner un bon livre d’histoire de la lutte de libération nationale à Mélanie Mataresse ? Histoire qu’elle acquière un peu plus de jugeotte.

    http://yenayer.blogspot.com/2009/01/djamila-bouhired-la-preuve-quil-y_18.html

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  8. Artisans de l'ombre Dit :

    Lettre à Djamila Bouhired

    par El Yazid Dib
    Si je m’adresse à vous, c’est parce que, pour moi vous représentez ce peuple multiple, chaleureux et généreux que j’ai toujours aimé. Aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de faire appel à vous. Permettez-moi tout d’abord de me présenter. Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. Je me trouve actuellement dans une situation critique.» Telle était l’amorce de votre appel.

    A vous lire, le papier-journal s’est explosé entre mes frêles doigts. La lecture de l’encart flouait ma vision. Je voyais dans votre cri, toute une caravane de martyrs qui se joignait en bas de signature. C’est si comme j’entendais une voix provenant de l’au-delà, celle d’une martyre ressuscitée et qui hurlait sans voix sa douleur.

    Chère madame, vous n’avez pas à vous présenter. Ni de nous dire votre parcours héroïque, ni votre condamnation à mort. Je vous connais très bien madame. J’ai vu autant de fois votre film. J’ai lu les écrits vous concernant. J’au vécu, dans la narration par maître Verges, le déroulement épique de votre procès. Il en retrace par épisodes et poésie, l’hommage et l’amour dévoués à une héroïne. D’ailleurs l’opuscule se trouvait être préfacé par Bouteflika. J’ai toujours dans mes yeux, voire dans mes tympans vos paroles face au juge injuste du tribunal martial qui vous destinait droitement à la guillotine, toute souriante et bravant la trouille, la frayeur et la mort certaine. Ce sourire là, après le combat était la pire condamnation que vous avez infligée à votre tour à tout un empire colonial et criminel. Vous avez toujours ce courage qui caractérise la femme algérienne combattante et intrépide.

    L’appel de détresse lancé par vous madame ; icône historique laisse plus que perplexe. Il est inimaginable qu’un tel cas puisse se produire. A l’avoir lu, en toute candeur, j’ai cru à une sorte d’arnaque. Voire un montage médiatique, sinon un mensonge. Mais, bien que non ! La réalité est là. Il me semblait même d’ailleurs que vous étiez sénateur dans le tiers présidentiel et à ce titre vous seriez un peu plus fortunée par les liquidités du trésor public à l’instar de tous les parlementaires. Si Djamila Bouhired est dans un vrai besoin de prise en charge, elle que l’on croirait entrapercevoir lors des festivités nationales sur le parvis de la salle de réception présidentielle, que dire alors de celles ou ceux, qui se lamentent silencieusement du même cas et sont abasourdis par une indifférence non identifiée ?

    C est scandaleux! Au moment ou pour un petit bobo, un ministre, sénateur ou député d’une petite contrée, n’ayant aucun cursus de faits de services nationaux, se fait soigner à Lausanne ou à la Salpetrière, voilà qu’une personnalité légendaire parmi tant d’autres, désespérée lance un cri de d’ultime désespoir.

    Cependant chère madame, avec un léger recul et considérant les nombreux témoignages qui vous sont manifestés différemment par ce «peuple multiple et chaleureux», individus, organisations et instituions confondus, l’on conçoit que votre appel aurait été plus fécond s’il était fait sans en alerter l’opinion publique. Car à travers cela, une espèce sentimentale d’un certain goût moribond est venue s’incruster dans chaque paroi de cœur algérien. Le soupir nous étouffe. L’émotion nous étrangle. Le «c’est pas possible !» ne cessait de tarauder le claquage de nos paumes. L’on ne peut se taire face à une flagrante ingratitude, si elle y est. Je ne peux à mon tour penser et me refuse à le faire, que mon pays, si grand, si généreux, si brave et solidaire puisse un moment mettre sous paillasson un devoir national. Celui d’être attentif et engagé au chevet de ceux et celles qui l’ont libéré. Un simple petit clic de votre part envers une institution, une personnalité ou une corporation aurait, pense t-on en toute évidence suffit à faire cesser votre calvaire. Vous n’êtes pas n’importe qui madame ! Vous avez accompli avec mérite et gloire votre devoir. Le nôtre, le leur demeure toujours en cours. Vous avez tout droits sur nous. Qui des personnalités historiques ou nationales en vie et en sainteté avec le pouvoir en place ne vous aurait pas permis l’accès à des soins de qualité, si elles venaient à être informées ? Qui des officiels en charge de telles affaires, saisi n’aurait pas favorablement et sans faveur aucune acquiescer à exaucer vos nécessités en toute nature ? Il est vrai, paradoxalement que de part votre rang fort appréciable, votre silence et votre fuite des feux de la rampe l’on devrait tout de même s’inquiéter, s’informer et s’enquérir périodiquement sur votre état. Vous n’avez pas à tenir informé quiconque. Messieurs du ministère, tant des moudjahiddines et les organisations qui lui sont attenants, que celui de la solidarité nationale et les diverses associations qui lui sont dévolues ; devaient faire de l’action d’assistance et d’aide ; une mission principalement ministérielle. Elle y est certainement, mais aléatoirement accomplie. Car à vrai dire, combien sont ils ; celles ou ceux ; vaillants combattants et renoms qui sont encore en vie ? Une poignée, dira t-on. Que leurs derniers jours soient prolongés dans la gratitude, la reconnaissance et la fierté suprême de la nation.

    N’ayez crainte madame, vous vous êtes adressée au bon endroit. Votre peuple et votre président. Ce président de la république, république algérienne, démocratique et populaire pour laquelle vous vous êtes combattue, va en toute certitude et conviction assurer et satisfaire vos besoins en santé et en bien-être. Il l’aurait fait pour chaque cri d’épreuve et d’infortune. Vous serez, donc dans cet élan d’alliance nationale d’après le 18 novembre au Soudan, bien prise en charge. L’on ne vous souhaite que santé et longue vie. L’Algérie sera éternellement à vos cotés. Hommages et respects.

    Le Quotidien d’Oran

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