Saïda: Ahmed Medeghri revient
par Ali Kherbache
L’association Mechaâl Chahid et la wilaya de Saïda ont tenu à rendre un hommage à Ahmed Medeghri en commémorant le 35e anniversaire de sa mort, «dans des conditions obscures encore», faut-il le rappeler,
un 10 décembre 1974, après près de cinq années de silence. La cérémonie à laquelle assista outre le président de l’association, l’ami de Si Hocine, fut rehaussée par la présence du wali de Saïda, en la personne du SG, le directeur des Moudjahidine et les autorités et élus de la wilaya. Après l’intervention du SG de la fondation du 08 Mai 45, la parole fut donnée à M. Nedjadi Mohamed, ex-wali, ex-président d’APW, officier supérieur de l’ALN, et surtout écrivain et ami d’enfance de Medeghri, puis camarade de lutte de Si Hocine qui avait préféré le maquis à l’amphi de l’université française. M. Nedjadi Mohamed retraça, pour l’assistance, le parcours de Si Hocine, le moudjahid puis l’ex-préfet de Tlemcen, avant d’être nommé ministre de l’Intérieur par Boumediène, période qu’il consacra à bâtir l’Etat algérien.
A défaut de forum prévu et de création de la fondation Si Hocine qui n’a pu être concrétisée en l’absence de la famille de Medeghri, «qui attend toujours le geste présidentiel, Si Abdelkader, avec lequel il formait la paire». L’absence des proches, déplorable, aurait pu enrichir davantage la journée, «bien que Medeghri nécessite plus», regrette un Saïdéen, déçu par la situation de la famille du père de l’administration algérienne. Dans l’attente d’une rencontre à la dimension de l’homme, la journée rappelle et réveille les mémoires engourdies par la chape de l’oubli, et la maison de la culture expose à l’occasion des photos du défunt.
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17/04/2007, 15h40
L’ancien ministre de l’Intérieur de Houari Boumédiène, Ahmed Medeghri, se sentait menacé et en aurait fait part à l’une de ses connaissances. C’est Hocine Aït-Ahmed qui le dit dans un de ses derniers textes. Invité à rédiger une nouvelle préface pour la réédition d’un des livres, «L’Affaire Mécili» (La Découverte), le chef du FFS y rapporte la teneur d’une discussion qu’il a eue avec Claude Julien, l’ancien directeur du «Monde Diplomatique».
Quelques jours avant sa disparition tragique, le 10 décembre 1974, le ministre de l’Intérieur et membre du Conseil de la Révolution avait appelé Claude Julien au téléphone. Motif de la communication: annuler un rendez-vous déjà convenu entre les deux hommes. A en croire le témoignage d’Aït-Ahmed, Claude Julien – patron du mensuel parisien de 1973 à 1990 – devait se déplacer incessamment à Alger à l’invitation du ministre de l’Intérieur. Les deux hommes «étaient en contact étroit», selon le leader du FFS.
«Une semaine avant ce voyage, Medeghri l’appela au téléphone pour annuler» le rendez-vous, selon Claude Julien, cité par Aït-Ahmed. Le ministre aurait précisé à son interlocuteur au bout du fil qu’il se sentait «vraiment menacé».
Selon le leader du FFS, le directeur du «Monde Diplomatique» lui a également «confirmé» que Medeghri était «opposé à la première charte nationale des années 1970 et préconisait l’élaboration démocratique d’une constitution». Officiellement, les projets de charte nationale, de constitution et d’un échéancier électoral avaient été évoqués pour la première fois en juin 1975. Dans un discours à l’occasion du 10e anniversaire du «redressement révolutionnaire» – intitulé officiel de l’éviction de Ben-Bella-, Boumédiène s’était engagé à lancer un chantier institutionnel pour fermer la parenthèse du Conseil de la Révolution. Ministre de l’Intérieur de Ben-Bella avec lequel il a eu maille à partir – son limogeage était prévu à l’été 1965-, Ahmed Medeghri avait fait partie du Conseil de la Révolution de sa proclamation jusqu’à sa mort.
Ministre jouissant de toutes ses prérogatives préfectorales, il avait été, entre autres missions, l’artisan des premiers découpages territoriaux de l’après-indépendance. Plusieurs programmes spéciaux en faveur des wilayas – entre autres Tizi-Ouzou, Saïda, le Titteri (Médéa)- avaient été lancés durant cette période. Ahmed Medeghri est mort à son domicile à Hydra. Le communiqué officiel diffusé sur les téléscripteurs de l’agence APS avait parlé d’un «décès accidentel». La crédibilité de cette version avait été remise en cause par de nombreuses sources algériennes, y compris dans les allées du pouvoir.
Par Le Quotidien d’Oran
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Ahmed Medeghri : un modèle de grandeur oublié
Cette année encore, l’un des illustres modèles de simplicité, de modestie, de passion nationaliste, d’abnégation au service de la libération de la patrie», avait témoigné son camarade de classe et de combat, M. Daho Ould Kablia, a été oublié déplore un Saïdéen, et d’affirmer que la grandeur de ce bâtisseur et architecte de l’Etat algérien croît à mesure que s’alourdit la chape de l’oubli. Décédé un 14 décembre de l’année 1974, Ahmed Medeghri, dont la mort demeure encore un mystère non élucidé semble déranger même à partir de l’au-delà, ajoutera son concitoyen dépité. Et pourtant, avec l’élection de son compagnon d’armes et de gouvernance, les Saïdéns avaient pensé que le pouvoir allait consacrer une de ses pages glorieuse à la dimension de l’homme, poursuivra cet anonyme en évoquant l’enfant du creux de la révolution ayant défié le tristement célèbre Bigeard et ses commandos ayant écumé la région afin de faire taire la révolution mais en vain et durent comptabiliser leur 4ème défaite après les campagnons des Aurès, de Kabylie, de la zone autonome d’Alger et enfin celle de Saïda. La déception est grande à Saïda et nul ne peut oublier ce que fut Si Hocine et encore moins ce qu’il accomplit pour son pays qu’il quittera tragiquement comme il l’avait souhaité libre, indépendante et en plein essor. «Medeghri restera ce modèle de probité et une voie à suivre pour ceux qui sont en charge des affaires du peuple», n’a cessé de clamer M. Mohamed Nedjadi, ex-officier supérieur de l’ALN, ex-wali et ex-président de l’APW de Saïda, une notoriété de la ville qui lutte contre l’oubli».
Source: Le quotidien d’oran
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Premier colloque sur Medeghri
Le département de droit du centre universitaire Moulay Tahar a abrité, durant les journées du 3, 4 et 5 du mois courant, le premier colloque national sur Ahmed Medeghri, afin de rendre un vibrant hommage à ce grand homme, fondateur et architecte de l’administration algérienne au lendemain de l’indépendance.
Organisé par l’AREN (alliance pour le renouveau estudiantin national), ce colloque a drainé une grande foule composée essentiellement d’étudiants, de professeurs et de quelques responsables locaux. Le professeur Fillali Nasredine a, au cours de sa communication, retracé succinctement l’itinéraire du moudjahid, de l’intellectuel et de l’administrateur. Ahmed Medeghri, premier ministre de l’intérieur, est perçu par bon nombre d’observateurs comme l’homme providentiel qui a su mettre en rails l’administration algérienne qui était encore à ses premiers balbutiements. Né le 23 juillet 1934 à Oran, si Hocine le moudjahid a passé toute son enfance et sa jeunesse à Saida. Après de brillantes études à l’école indigène, il obtint son BEPC en 1950 et son bac à Mascara en 1954. Il s’inscrit à l’université de Grenoble pour des études universitaires de mathématiques. Confronté à des problèmes financiers, il dut retourner en Algérie et enseigna à l’école Jules Ferry de Saida. Issue d’une famille révolutionnaire (son père Allel était le premier responsable de l’UDMA à Saida), fervent militant au sein de l’UDMA et ancien scout, Medeghri n’a pas cessé de lutter pour l’indépendance de son pays. le conférencier Filali a souligné le rôle joué par Si Hocine par l’implantation de nouvelles structures administratives et la création de l’école nationale d’administration, les centres de formation administrative ainsi que les textes régissant les collectivités locales (commune en 1967 et wilaya en 1969).
El Watan Premier colloque sur Medeghri
Le département de droit du centre universitaire Moulay Tahar a abrité, durant les journées du 3, 4 et 5 du mois courant, le premier colloque national sur Ahmed Medeghri, afin de rendre un vibrant hommage à ce grand homme, fondateur et architecte de l’administration algérienne au lendemain de l’indépendance.
Organisé par l’AREN (alliance pour le renouveau estudiantin national), ce colloque a drainé une grande foule composée essentiellement d’étudiants, de professeurs et de quelques responsables locaux. Le professeur Fillali Nasredine a, au cours de sa communication, retracé succinctement l’itinéraire du moudjahid, de l’intellectuel et de l’administrateur. Ahmed Medeghri, premier ministre de l’intérieur, est perçu par bon nombre d’observateurs comme l’homme providentiel qui a su mettre en rails l’administration algérienne qui était encore à ses premiers balbutiements. Né le 23 juillet 1934 à Oran, si Hocine le moudjahid a passé toute son enfance et sa jeunesse à Saida. Après de brillantes études à l’école indigène, il obtint son BEPC en 1950 et son bac à Mascara en 1954. Il s’inscrit à l’université de Grenoble pour des études universitaires de mathématiques. Confronté à des problèmes financiers, il dut retourner en Algérie et enseigna à l’école Jules Ferry de Saida. Issue d’une famille révolutionnaire (son père Allel était le premier responsable de l’UDMA à Saida), fervent militant au sein de l’UDMA et ancien scout, Medeghri n’a pas cessé de lutter pour l’indépendance de son pays. le conférencier Filali a souligné le rôle joué par Si Hocine par l’implantation de nouvelles structures administratives et la création de l’école nationale d’administration, les centres de formation administrative ainsi que les textes régissant les collectivités locales (commune en 1967 et wilaya en 1969).
El Watan
Par Sid Ahmed
Par Sid Ahmed
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11 décembre 2009 à 0 12 41 124112
Tou ce que je demande au ALGERIENS c d’eviter d’insulté less Egyptiens car je crois que c leur grand poete AHMED CHAWKI qui a dit inama el oumamou el akhlakou ma bakiat fa in hum dhahabet Akhlakouhoum dhahabou ayez foi dans ce que vous fét dieu vous soutiendra……..
11 décembre 2009 à 0 12 43 124312
Tou ce que je demande au ALGERIENS c d’eviter d’insulté les Egyptiens car je crois que c leur grand poete AHMED CHAWKI qui a dit inama el oumamou el akhlakou ma bakiat fa in hum dhahabet Akhlakouhoum dhahabou ayez foi dans ce que vous fét dieu vous soutiendra……..devant tout autre rougit devant toi meme.
14 juillet 2011 à 14 02 08 07087
Communiqué de presse EUROBERBERE
Rapatriement et hommage à Slimane AZEM 1918-1983
Le 10 Juillet 2011 vers 17 heures 45, le Président de la République algérienne, son excellence Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA, a donné officiellement son accord à l’association EUROBERBERE pour envisager le rapatriement du défunt M. Slimane AZEM poète chanteur de renommée internationale et l’hommage qui lui sera rendu à Alger et Tizi Ouzou.
Une rencontre formelle de travail est intervenue entre le Directeur de l’Office National de la Culture et de l’Information algérienne, Monsieur Lakhdar BENTERKI et Monsieur Mohand Mickael BARACHE, Djidiga CHERGOU, dans les locaux d’EUROBERBERE, seule association reconnue par les pouvoirs publics algériens, pour mener à bien les démarches relatives au rapatriement et à l’hommage national qui sera rendu au défunt M. Slimane AZEM.
Au cours de la séance de travail ont été abordées les modalités d’organisation liée au rapatriement et aux cérémonies d’hommage rendues à l’artiste partie intégrante du patrimoine culturel artistique de l’Algérie de l’ensemble des algériens en France.
Dans les prochains jours une délégation se rendra dans le Tarn-et-Garonne pour rencontrer les autorités locales et les membres de la famille de Monsieur Slimane AZEM qui seront étroitement associés selon le souhait de l’Association EUROBERBERE et les pouvoirs publics algériens.
Pour toute question ou complément d’information, veuillez vous adresser au siège de l’association EUROBERBERE qui se fera un plaisir d’apporter des réponses.
EUROBERBERE
Mouvement européen des droits civiques
M. Mohand Mickael BARACHE
Journaliste free lance
Président Fondateur
D’EUROBERBERE
22, rue Joseph Dijon 75018 – Paris
euroberbere@live.fr
Tél : 01 42 59 04 73/ 06 34 10 84 00