Chronique du 6 décembre
Il nous reste que le foot pour…
On se les gèle et rien de bien transcendant à l’horizon pour nous réchauffer un peu le cœur Et rien à se mettre sous la dent, non plus…
J’exagère, dîtes-vous ? A peine….Question tripartite, le dossier est clos et bien ficelé, comme d’habitude, par Ouyahia. Et entériné, comme à la parade et par le patron (de plus en plus contesté) de l’UGTA et le patronat dont on ne peut vraiment pas qu’il fasse l’unanimité dans ses rangs. Mais, bon, maintenant que l’affaire est consommée et entendue, à quoi bon ronger son frein ? Peut-être, juste pour le principe si tant est que les principes, ici-bas et plus particulièrement en politique, puissent encore signifier quelque chose…On nous a tellement abreuvés de désillusions depuis des lustres qu’on a fini par prendre le pli et, de cause à effet, ne plus rien attendre de ceux qui président à nos destinées…Et comme, au surplus, l’habitude est une seconde nature…Mais n’allez tout de même pas croire que la résignation m’habite, point s’en faut. Je dirai même plus : tant qu’il y a de la vie (et de l’avis !), il y a de l’espoir…Heureusement qu’il nous reste le foot comme lot de consolation. Et encore. Car le tirage au sort pour la constitution des différents groupes appelés à en découdre lors la prochaine world Cup ne nous a pas trop souri. Et si les USA ne sont pas des foudres de guerre en matière footballistique, en revanche, il n’est pas toujours facile d’affronter le pays organisateur dopé par ses supporters et le fait subséquent, osera-t-on dire, de jouer at home. Idem pour ce gros calibre que constitue l’équipe d’Angleterre dont le championnat, selon les spécialistes, est l’un des plus relevés et rudes au monde. Bagage technique, culture tactique et engagement physique confondus. On ne sera pas à la noce, quoi…Bien que le foot ne soit point une science exacte pour paraphraser les mêmes experts du jeu à onze. Et l’histoire du football mondial regorge d’exemples où la hiérarchie a été bousculée par des cendrillons de la prestigieuse épreuve. Et c’est ce qui fait tout le charme, justement, de ce « cénacle ». Raison supplémentaire pour ne pas sous estimer une formation comme celle de la Slovénie dont la manière de jouer est plus « africaine » qu’européenne si tant est qu’on puisse oser pareille comparaison. Ah ! Pendant que j’y pense : et la coupe d’Afrique des nations, gare à ne pas la négliger, non plus. Ce n’est plus de tripartite dont il s’agit là. Alors pas de confusion des genres, n’est-ce pas…Revenons donc à nos « Fennecs »pour les prier instamment de se donner à fond (avec la caisse !) pour continuer à nous faire rêver. Et, comme de bien entendu, dissiper, partant, tous les relents du triumvirat…au moins jusqu’au rendez-vous historique de la world Cup au pays de l’immense et incommensurable Mandela. Hugh !…
06-12-2009
Amar Zentar
6 décembre 2009
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