Angleterre
La star : David Beckham
Né le 2 mai 1975 à Leytonstone (banlieue est de Londres), David Beckham est l’un des footballeurs anglais les plus célèbres au monde. Il évolue actuellement au club de Los Angeles Galaxy. Sa carrière débuta lorsqu’il signa à Manchester United et effectua sa première apparition dans l’équipe première en 1992 à l’âge de 17 ans. Il jouera un rôle-clé dans la domination du club sur le championnat d’Angleterre durant les années 1990 et début des années 2000 et en permettant au club de réaliser le triplé en 1999 en remportant le championnat, la Coupe et la Ligue des champions. Il quitta l’Angleterre en devenant le troisième Anglais à signer au Real Madrid en 2003 après Laurie Cunningham et Steve McManaman. Il est le deuxième joueur le plus sélectionné de l’histoire de l’équipe d’Angleterre (108 sélections), dont il fut le capitaine entre le 15 novembre 2000 et le 2 juillet 2006 et a terminé à deux reprises second du meilleur footballeur de l’année Fifa (1999 et 2001).
La mère du football
Jusqu’à présent, la fameuse “génération dorée” du football anglais n’a toujours pas réussi à confirmer son statut sur la scène internationale. Incapable de se sublimer lors de l’UEFA Euro-2004 et de la Coupe du monde de la Fifa 2006, absente de l’Euro 2008, cette équipe d’Angleterre riche en talents se voit offrir une nouvelle chance de briller à l’occasion de l’Afrique du Sud 2010. De fait, l’arrivée de Fabio Capello aux commandes semble avoir redonné un second souffle aux Trois Lions. Il faut dire que certains joueurs doivent une revanche à leurs supporters après des prestations très médiocres sous les ères Sven-Goran Eriksson et Steve McClaren. Les conditions de l’hiver sud-africain devraient parfaitement convenir aux habitués de Premier League, ce qui signifie que les coéquipiers de David Beckham n’auront aucune excuse à faire valoir en cas de nouvelle contre-performance.
Le parcours : presque sans fautes
Les Anglais de David Beckham sont entrés lors des éliminatoires du Mondial sud-africain tout en puissance pour effacer la contre-performance de 2006 où ils avaient raté la phase finale du Mondial allemand. Lors des qualifications, l’Angleterre a terminé première du groupe E de la zone Europe avec 27 points au compteur sur trente possibles. Elle a écrasé l’Ukraine (4-1) et le Kasakhstan (5-0). La seule défaite des coéquipiers de Gerard fut lors de l’avant-dernière journée face à l’Ukraine à Kiev (0-1).
Pourquoi ne pas rééditer l’exploit de 1982 ?
C’est vrai que l’Angleterre est un pays de football et sa position en tête du groupe 3 en est la preuve. Les joueurs de l’équipe nationale sont capables de créer l’exploit et rééditer le coup de 1982 avec pourquoi pas une victoire historique pour un premier match entre les deux pays.
États-Unis
La star : Landon Donovan
Landon Donovan est un joueur américain de football né le 4 mars 1982 à Ontario, Californie. Donovan, qui est l’un des joueurs les plus doués et les plus connus de la Major League Soccer, joue actuellement pour les Los Angeles Galaxy. Il a été élu plusieurs fois meilleur joueur américain surtout lorsqu’il évoluait en Europe et plus particulièrement en Allemagne au Bayern Munich et au Bayer Leverkusen.
Un habitué de la compétition
Remarquables d’efficacité, les États-Unis se sont qualifiés pour la Coupe du monde de la Fifa, Afrique du Sud 2010 en tant que leaders de l’hexagonale finale de la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes. Grâce au travail de fond réalisé par le sélectionneur Bob Bradley, l’équipe des Stars and Stripes n’a pas eu à forcer son talent pour réserver sa place au grand banquet du football mondial. En s’appuyant sur un noyau dur de joueurs rompus aux joutes des championnats européens et sur une jeune génération parfaitement complémentaire, l’équipe américaine cherchera à rééditer le niveau de jeu affiché lors de la Coupe des Confédérations de la Fifa, Afrique du Sud 2009, où elle avait surpris tout son monde en décrochant la médaille d’argent. Les États-Unis se sont qualifiés pour 9 éditions de la Coupe du monde de la Fifa. C’est la deuxième nation la plus assidue de la Concacaf derrière le Mexique. C’est à Uruguay 1930 que les États-Unis ont réalisé leur meilleure performance dans un rendez-vous mondial : une participation au dernier carré. Afrique du Sud 2010 constitue la sixième participation consécutive des États-Unis à la phase finale du rendez-vous mondial. En Allemagne 2006, ils étaient tombés au premier tour.
Le parcours : leader de la Concacaf
Les États-Unis ont réussi leur qualification au Mondial sud-africain grâce à une belle première place réalisée dans la zone Concacaf. Les poulains de Bradley Bob ont réussi à récolter 20 points lors des qualifications avec au compteur six victoires, deux matches nuls et autant de défaites.
Une première réussie
L’équipe nationale algérienne n’a jamais joué contre les États-Unis, et le 23 juin prochain sera une date importante pour les Verts qui auront à défier les Howard and co lors de la troisième journée de la phase finale du Mondial sud-africain.
Slovénie
La star : Branci Ilic
Branko Ilic est né le 6 février 1983 en Slovénie. Il mesure 1,88 m pour un poids de 80 kg et joue au poste de défenseur au Betis Séville depuis janvier 2007. Il a débuté sa carrière en Slovénie à l’Olimpija Ljubljana entre 2004 et 2005, puis s’en va essayer sa chance dans un autre club slovène, le NK Domale jusqu’à janvier 2007. Au mercato de la saison 2007/2008, Ilic est allé en Espagne pour signer au Bétis Séville. Là où il évolue toujours.
Deuxième participation de l’histoire
Pour cette nation de tout juste deux millions d’âmes, se qualifier pour la Coupe du monde de la Fifa est déjà un exploit. Pour y parvenir, elle a écarté de son chemin la Pologne, la République tchèque et enfin la Russie (142 millions d’habitants). Miraculeux, diront certains, mais peut-être pas tout à fait si l’on se souvient que la Slovénie a déjà participé une fois à l’épreuve reine du football mondial. Elle n’en sera donc pas à son coup d’essai en Afrique du Sud. Étant donné que son indépendance date seulement de 1991, année où elle se sépare de la Yougoslavie, la Slovénie possède une histoire footballistique plus courte que celle de la plupart des autres qualifiés pour l’Afrique du Sud. Cela dit, elle peut se targuer d’avoir atteint la phase finale de la Coupe du monde de la Fifa dès sa deuxième tentative.
En qualifications, les joueurs emmenés par Srecko Katanec disposent de la Suisse et — ironie de l’histoire — de la Yougoslavie et valident leur billet pour Corée-Japon 2002. Malheureusement, l’expérience slovène au grand rendez-vous mondial tournera court, le joueur vedette Zlatko Zahovic étant renvoyé au pays après un différend avec Katanec au terme du premier match de groupe. La Slovénie s’inclinera à trois reprises en autant de sorties.
Le parcours : grâce aux barrages face aux Russes
À l’issue du tirage au sort préliminaire, la plupart des observateurs avaient donné la République tchèque et la Pologne — deux rescapées d’Allemagne 2006 et de l’UEFA Euro 2008 — comme favorites du groupe 3. Au final, ce dernier a donné lieu à une lutte acharnée pour la première place entre… la Slovénie et la Slovaquie. La Slovénie doit sa qualification avant tout à une défense étonnamment hermétique, la plus étanche de la zone Europe derrière celle des Pays-Bas. Mais la sélection dirigée par Bert van Marwijck a disputé deux matches de moins que celle entraînée par Matjaz Kek, qui n’aura finalement cédé que quatre fois en dix sorties.
À la veille de la dernière journée, la Slovénie faisait même figure de favorite pour décrocher le billet direct pour l’Afrique du Sud. Mais c’était compter sans la pugnacité de la Slovaquie. Battus par les Slovènes à l’extérieur et à domicile, les Slovaques ont trouvé les ressources pour aller s’imposer en Pologne (1-0) lors de l’ultime journée. Les Slovènes doivent leur qualification grâce à une victoire en barrage face au voisin russe.
Tout reste jouable
La Slovénie reste à la portée des Verts. Dans l’histoire, l’Algérie et la Slovénie ne se sont jamais affrontées comme ce fut le cas face aux USA et l’Angleterre. Ce sera une première pour les Verts d’affronter les trois pays dans le groupe C.
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5 décembre 2009 à 1 01 30 123012
Editorial (Samedi 05 Décembre 2009)
Abordable !
Par : Mounir Boudjema
Suite…
L’Algérie tire un groupe relativement abordable. Nos concurrents doivent se demander également comment s’en sortir avec cette équipe, portée par tout un peuple, qui pratique un football léché et qui a la fâcheuse tendance, en s’énervant, à organiser des ponts aériens.
Allez les Verts ! Il faut manger des épinards, faire des pompes et se mettre à l’anglais. Car l’Algérie a hérité de l’un des groupes les plus physiques du Mondial avec des équipes qui pratiquent un football direct.
Certainement les Algériens, portés par l’euphorie d’une qualification épique, vont commencer à se permettre tous les rêves. À se dire que c’est possible. Que la qualification au second tour est abordable puisqu’on a hérité, à côté de l’ogre anglais, de deux pays qui ne sont pas des foudres de guerre. Un jugement à relativiser.
D’abord, l’Angleterre qui doit avoir la migraine à cause de la communauté algérienne installée du côté de la Tamise. Des fans qui ont prouvé toute leur ferveur, notamment dans la guerre cybernétique contre l’Égypte, et qui, n’en doutons pas, vont faire de Londres un espace de fête. Même les harragas seront de sortie. Mais l’Angleterre c’est aussi le plus puissant et riche championnat au monde, la première League, avec des stars à la pelle comme Steven Gerard, Wayne Rooney ou Franck Lampard. Une équipe qui a trouvé de la cohésion avec le tacticien italien, Fabio Capello, et qui vient en Afrique du Sud pour l’emporter. Certes, on évite le Brésil et l’Espagne, mais en termes de cador, on tire une équipe disciplinée, sérieuse, appliquée mais sans génie. C’est jouable dans la mesure où les Verts doivent répondre présent dans le domaine physique.
Ensuite, les États-Unis. Un tirage original puisqu’on ne considère pas les USA comme une terre de football. Si c’était du basket-ball, on ne devrait même pas y aller, mais face à des joueurs de Soccer, c’est possible. Certes, les Américains sont des monstres physiques avec des joueurs très rapides et restent sur un exploit contre l’Espagne en Coupe des Confédérations 2009 mais question technique, on peut largement rivaliser. La qualification devrait se jouer sur ce match. Côté américain, on ne doit pas être aux anges quand on connaît l’enthousiasme algérien pour le football. L’ambassadeur américain à Alger va être le premier à en souffrir les six prochains mois car on ne parlera avec lui que de football.
Enfin, la Slovénie. Mis à part les anciens du bureau politique du FLN qui étaient amis avec Joseph Tito, rares sont les Algériens qui connaissent ce minuscule pays de l’ex-Yougoslavie. Héritière des techniciens du football des Balkans, la Slovénie reste la moins technique en comparaison avec la Serbie, la Bosnie ou la Croatie. On devrait se méfier de cette équipe qui a tout de même sorti la Russie et qui compte 200 000 écoles de football pour juste 2 millions d’habitants. Des mordus du football comme nous, ou presque, qu’on peut vaincre s’il nous arrive de les prendre au sérieux.
Ainsi, l’Algérie tire un groupe relativement abordable. Nos concurrents doivent se demander également comment s’en sortir avec cette équipe, portée par tout un peuple, qui pratique un football léché et qui a la fâcheuse tendance, en s’énervant, à organiser des ponts aériens. Il est fort à parier que leurs aéroports sont déjà en état d’alerte. Allez, bonne Coupe du monde les Verts en n’oubliant pas nos “amis” : les téléspectateurs égyptiens.
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5 décembre 2009 à 1 01 37 123712
La «onzième» plaie d’égypte
Ahmed FATTANI – Samedi 05 Décembre 2009 – Page : 24
Mieux vaut tard que jamais. Alger a enfin décidé de réagir, après un long silence, aux exactions médiatiques et politiques de l’Egypte officielle. Le gouvernement algérien, par la voix de notre Premier ministre, est sorti de son mutisme pour expliquer à l’opinion nationale les raisons de ce qu’on pourrait appeler carrément un silence méprisant, aussi bien de nos médias officiels que des dirigeants, pour toutes les avanies qu’a subies la République durant ces deux dernières semaines.
M.Ouyahia a bien chapitré les choses. A analyser la sémantique qu’il a cru bon d’user en la circonstance, la réplique du gouvernement, moins magistrale ou percutante qu’on l’espérait, demeure celle d’un Etat crédible et responsable. Autant par sa forme que par son fond. Les exigences de la coutume diplomatique ont pris le dessus sur les tentations d’une escalade verbale qui, si elle avait eu lieu, aurait ravalé l’Etat algérien au rang d’une république bananière.
Les ministres et les officiels égyptiens, qui ont eu l’outrecuidance de s’en prendre à nous, peuvent mesurer jusqu’à quel point, aujourd’hui, leur sortie a été contre-productive sur le plan arabe, et désastreuse dans le monde. Il est vrai que dans cette crise, l’Algérie «a choisi l’essentiel à l’accessoire». Ouyahia parle de «grandeur», de «valeur du peuple algérien», mais aussi «d’ingéniosité» et de «la sagesse» de son peuple.
Pas de réquisitoire implacable contre Le Caire et ses dirigeants, mais un vrai discours d’homme d’Etat d’une République qui ne foule pas aux pieds les principes régissant les relations internationales. Rester digne dans le silence. C’est une grande leçon d’humilité. Puisse cette leçon être comprise sur les bords du Nil. Mais cela suffira-t-il à rétablir la confiance et le respect entre nos deux peuples, dangereusement ébranlés par les péripéties des éliminatoires du Mondial? Et dans combien de temps? Les Algériens ne veulent plus écouter les chansons égyptiennes ni voir leurs films. Il y a un vrai rejet chez l’homme de la rue pour tout ce qui constituait auparavant un attrait des Pharaons. Tous ces incidents, provoqués, nourris et gérés par le clan Moubarak, ont mis à mal une «fraternité» éprouvée et qui n’a été, depuis toujours, que virtuelle. A-t-il jamais existé d’atomes crochus entre Algériens et Egyptiens? A entendre la réaction de l’homme de la rue, à lire les commentaires sur le Net des Algériens, l’on comprendra aisément qu’ils ne souhaitent plus avoir une quelconque relation avec ce pays. C’est dire qu’on a frôlé la rupture des relations diplomatiques avec l’Egypte à cause d’un match de football qui a ouvert la voie à tous les dérapages et les abus inimaginables. La bêtise humaine n’a pas de limite. Mais quand elle émane de l’Etat lui-même, elle peut déboucher sur des guerres. Dans les années soixante-dix, deux pays latino-américains voisins, le Honduras et le Salvador, n’en sont-ils pas venus à se faire la guerre – militairement – à la suite d’un match de football? Gonflée à bloc par ses médias sur ordonnance des deux fils Moubarak, l’Egypte a dépassé l’impensable. Se serait-elle permise d’agir ainsi avec une équipe européenne ou… israélienne? Les Algériens ont décidé de tourner le dos à l’Egypte. Pour dix ans, quinze ans au moins? Accordons-nous quand même le droit et le devoir de dire que même si sur le plan officiel, nos relations diplomatiques ont échappé de justesse à la rupture, de facto, elles sont déjà considérées comme mortes. Résultat: les Egyptiens et les Egyptiennes ne désirent plus aujourd’hui jouer avec nous, chanter pour nous et danser pour nous. Tant mieux! Ce sont autant de plaies à ajouter, avec leur dernière déroute historique à Khartoum, aux dix autres châtiments que Dieu leur a infligés: les eaux du fleuve changées en sang, les grenouilles, les poux, les mouches, la mort de troupeaux, les ulcères, la grêle, les sauterelles, les ténèbres et la mort du premier-né. Voilà de quoi réviser l’Histoire.
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5 décembre 2009 à 1 01 38 123812
MONDIAL 2010
LES ADVERSAIRES DE L’ALGÉRIE
Angleterre
05 Décembre 2009 – Page : 2
Lu 94 fois
Une première. Jusqu’à présent, l’Algérie ne s’est jamais mesuré à l’Angleterre. La fameuse «génération dorée» du football anglais n’a toujours pas réussi à confirmer son statut sur la scène internationale. Incapable de se sublimer lors de l’Uefa Euro 2004 et de la Coupe du Monde, absente de l’Euro 2008, cette équipe d’Angleterre riche en talents se voit offrir une nouvelle chance de briller à l’occasion d’Afrique du Sud 2010, notamment depuis l’arrivée de Fabio Capello aux commandes. Il faut dire que certains joueurs doivent une revanche à leurs supporters après des prestations très médiocres sous les ères Sven-Goran Eriksson et Steve McClaren. Les conditions de l’hiver sud-africain devraient parfaitement convenir aux habitués de la Premier League, ce qui signifie que les coéquipiers de David Beckham n’auront aucune excuse à faire valoir en cas de nouvelle contre-performance.
L’Angleterre s’est parfaitement relancée au lendemain de son cuisant échec dans les qualifications pour l’Euro 2008. Les hommes de Capello ont gagné neuf de leurs dix matches et possèdent la meilleure attaque de la zone Europe avec 34 buts à leur actif. Les Anglais ont concédé leur unique défaite en Ukraine, une fois leur billet pour la phase finale en poche.
Très en vue tout au long de la compétition préliminaire, Wayne Rooney aura pour mission de mener l’attaque anglaise en Afrique du Sud. Auteur de neuf réalisations en autant de sorties, le buteur de Manchester United a parfaitement assimilé les nouvelles responsabilités qui lui ont été confiées. Frank Lampard et Steven Gerrard se sont également mis en évidence en marquant quatre et trois fois, respectivement. Le grand Peter Crouch a lui aussi su justifier la confiance de son sélectionneur en inscrivant quatre buts lors de ses quatre apparitions sous le maillot anglais. Enfin, le bilan de son coéquipier de Tottenham Jermain Defoe parle de lui-même: trois buts en 135 minutes passées sur le terrain.
L’Angleterre a disputé onze éditions de la Coupe du Monde de la Fifa depuis Brésil 1950. Sacrée championne du monde devant son public en 1966, sa meilleure performance loin de ses bases reste la place de demi-finaliste obtenue en 1990. Sous l’impulsion du regretté Sir Bobby Robson, Gary Lineker, Chris Waddle, Paul Gascoigne et David Platt avaient conduit la sélection jusqu’au dernier carré, avant de s’incliner aux tirs au but face à la RFA, futur vainqueur de l’épreuve.
L’EXPRESSION
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5 décembre 2009 à 1 01 40 124012
MONDIAL 2010
LES ADVERSAIRES DE L’ALGÉRIE
Slovénie
05 Décembre 2009 – Page : 2
Lu 112 fois
Pour cette nation de tout juste deux millions d’âmes, se qualifier pour la Coupe du Monde est déjà un exploit.
Pour y parvenir, elle a écarté de son chemin la Pologne, la République tchèque et enfin la Russie.
Miraculeux, diront certains, mais peut-être pas tout à fait si l’on se souvient que la Slovénie a déjà participé une fois à l’épreuve reine du football mondial.
Elle n’en sera donc pas à son coup d’essai en Afrique du Sud.
À l’issue du tirage au sort préliminaire, la plupart des observateurs avaient donné la République tchèque et la Pologne – deux rescapés d’Allemagne 2006 et de l’Uefa Euro 2008 – comme favoris du Groupe 3.
Au final, ce dernier a donné lieu à une lutte acharnée pour la première place entre… la Slovénie et la Slovaquie.
La Slovénie doit sa qualification avant tout à une défense étonnamment hermétique, la plus étanche de la Zone Europe derrière celle des Pays-Bas.
Mais la sélection dirigée par Bert van Marwijck a disputé deux matches de moins que celle entraînée par Matjaz Kek, qui n’aura finalement cédé que quatre fois en dix sorties.
À la veille de la dernière journée, la Slovénie faisait même figure de favorite pour décrocher le billet direct pour l’Afrique du Sud.
Mais c’était compter sans la pugnacité de la Slovaquie.
Battue par les Slovènes à l’extérieur et à domicile, les Slovaques ont trouvé les ressources pour aller s’imposer en Pologne (1:0) lors de l’ultime journée.
Étant donné que son indépendance date seulement de 1991, année où elle se sépare de la Yougoslavie, la Slovénie possède une histoire footballistique plus courte que celle de la plupart des autres qualifiés pour l’Afrique du Sud.
Cela dit, elle peut se targuer d’avoir atteint la phase finale de la Coupe du Monde de la Fifa dès sa deuxième tentative.
En qualifications, les joueurs emmenés par Srecko Katanec disposent de la Suisse et – ironie de l’histoire – de la Yougoslavie et valident leur billet pour Corée/Japon 2002.
Malheureusement, l’expérience slovène au grand rendez-vous mondial tournera court, le joueur vedette Zlatko Zahovic étant renvoyé au pays après un différend avec Katanec au terme du premier match de groupe.
La Slovénie s’inclinera à trois reprises en autant de sorties.
L’EXPRESSION
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5 décembre 2009 à 1 01 42 124212
MONDIAL 2010
LES ADVERSAIRES DE L’ALGÉRIE
Etats-Unis d’Amérique
05 Décembre 2009 – Page : 2
Lu 88 fois
Remarquables d’efficacité, les Etats-Unis se sont qualifiés pour la Coupe du Monde de la Fifa, Afrique du Sud 2010 en tant que leaders de l’Hexagonal final de la Zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbes. Grâce au travail de fond réalisé par le sélectionneur Bob Bradley, l’équipe des Stars and Stripes n’a pas eu à forcer son talent pour réserver sa place au grand banquet du football mondial.
En s’appuyant sur un noyau dur de joueurs rompus aux joutes des championnats européens et sur une jeune génération parfaitement complémentaire, l’équipe américaine cherchera à rééditer le niveau de jeu affiché lors de la Coupe des Confédérations de la Fifa, Afrique du Sud 2009, où elle avait surpris tout son monde en décrochant la médaille d’argent.
Après avoir infligé neuf buts à la modeste Barbade sans en encaisser un seul lors de la phase préliminaire, les Etats-Unis ont été versés dans le Groupe 1 aux côtés de Trinité-et-Tobago, du Guatemala et de Cuba.
Fidèles à leurs habitudes, les Américains ont enchaîné cinq victoires sans coup férir.
Une fois la qualification pour la poule finale acquise, ils sont tombés à Port d’Espagne contre les Soca Warriors (2-1). Les protégés de Bradley ont démarré l’Hexagonal final pied au plancher, avec un succès 2:0 sur leur grand rival mexicain.
Après un nul 2-2 à San Salvador, ils ont facilement disposé des Trinitéens (3-0) avant de chuter à San José contre le Costa Rica (3-1).
Les Etats-Unis n’allaient perdre qu’une seconde fois, dans l’imprenable stade Azteca face au Mexique (2-1), avant de sceller leur qualification sur l’un des terrains les plus hostiles de la Concacaf, l’Olimpico de San Pedro Sula.
Dans une rencontre mémorable, ils ont défait le Honduras 3-2 et accompli leur mission.
Les Etats-Unis se sont qualifiés pour 9 éditions de la Coupe du Monde. C’est la deuxième nation la plus assidue de la Concacaf derrière le Mexique.
C’est en Uruguay 1930 que les Etats-Unis ont réalisé leur meilleure performance dans un rendez-vous mondial: une participation au dernier carré.
Afrique du Sud 2010 constitue la sixième participation consécutive des Etats-Unis à la phase finale du rendez-vous mondial.
A Allemagne 2006, ils étaient tombés au premier tour.
L’Expression
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5 décembre 2009 à 10 10 32 123212
Actualités : TIRAGE AU SORT DE LA PHASE FINALE DU MONDIAL-2010
Les Verts gardent leurs chances
Les Verts savent désormais à quoi s’en tenir. Présents à la phase finale de la 19e édition de la Coupe du monde, prévue du 11 juin au 11 juillet 2010, grâce à leur victoire, en match d’appui, contre l’Egypte, à Omdurman, les Algériens retrouveront le Mondial 24 ans après leur dernière participation à Mexico en 1986.
A South Africa, les capés de Rabah Saâdane affronteront, lors du premier tour, l’Angleterre, les Etats-Unis et la Slovénie. Des formations que l’Algérie du football n’a pas encore jouées depuis la création de l’équipe nationale. Ce sont surtout deux équipes physiques (Angleterre et Etats-Unis) en plus d’une sélection qui allie technique et physique, la Slovénie en l’occurrence. Globalement, c’est un tirage qui aura été clément de l’avis même de Rabah Saâdane qui dira qu’il ne s’attendait pas à ce que l’EN tombe sur un groupe pareil. «Certes, il n’y a pas d’adversaires faciles ou faibles à ce niveau. Mais je vous dis que l’Algérie a des chances d’aller au second tour. Le jeu que pratiquent ces équipes nous convient», dira-t-il au micro d’Al-Jazeera. Les Verts entameront, le 13 juin, la compétition face à la Slovénie, un pays de l’ex- Europe de l’Est, qualifié à ce tournoi après avoir gagné le match de barrage des éliminatoires de la zone du vieux continent face à la Russie. «C’est une référence», précisera le sélectionneur algérien qui avouera que «jouer le match d’ouverture face aux Slovènes est une aubaine. Mais je demeure circonspect sur le sujet. Aborder le tournoi sur un bon résultat nous aidera à connaître mieux nos chances. L’Angleterre sera, lors du second match du tour, un adversaire de taille.» Saâdane, qui se réserve de faire des pronostics sur les chances de son équipe en Afrique du Sud, conclura : «Avant tout, on doit nous améliorer. Nous avons une équipe qui est perfectible. La Coupe d’Afrique sera une bonne occasion de préparer le Mondial. On doit améliorer nos automatismes. A partir de là, tout reste possible.» Hier, dans un Cape Town International Convention Center plein de personnalités du monde sportif, de la culture et de la politique, le sort a été donc scellé. L’actrice Charlize Theron, la vedette du football David Beckham, et le champion éthiopien Haile Gebreselassie ont été les «mains» qui ont dirigé le sort des 32 qualifiés à ce rendez-vous planétaire que l’Algérie redécouvrira 24 ans après l’avoir quitté.
M. B.
Les matchs de l’Algérie (en heure algérienne)
- 13 juin à Plokwane (12h30): Algérie- Slovénie
- 18 juin au Cap(19h30): Algérie- Angleterre
- 23 juin à Pretoria (15h): Algérie- USA
DÉCLARATIONS EXPRESS
RABAH SAÂDANE
«Bien débuter»
«Il n’y a pas d’équipe faible. Notre groupe reste très équilibré. Je pense que tous nos matchs seront difficiles. Le début de la compétition notamment sera ardu. La programmation des matchs me paraît intéressante et pourrait être en faveur de l’équipe nationale. J’espère, toutefois, que les joueurs de l’EN seront en pleine forme à la fin de la saison actuelle afin de pouvoir concurrencer des formations fortes et expérimentées. Il ne faut pas oublier que l’Angleterre est redevenue une équipe importante, notamment depuis que Capello a été nommé à sa tête.»
MOHAMED RAOURAOUA :
«C’est un bon groupe»
«Nous sommes dans un bon groupe. Nous sommes mieux lotis par rapport aux autres pays africains. Avec une bonne préparation, tout est possible. Tout le monde sera logé à la même enseigne et nous partons tous à chances égales.»
FABIO CAPELLO (SÉLECTIONNEUR DE L’ANGLETERRE) :
«Ce ne sera pas aisé»
«Pour moi, je pense que c’est un groupe équilibré qui est loin d’être facile. On a déjà joué contre les Etats- Unis et la Slovénie, et nous avons souffert. L’Algérie, qui a éliminé l’Egypte en barrage, sera dangereuse. Le premier match, ce sera contre les Etats-Unis qui auront eu beaucoup plus de temps que nous pour se préparer. Je me rappelle de groupes qui ne sont pas compliqués au tirage et qui deviennent très compliqués une fois la compétition commencée. Ce ne sera pas facile, comme cela est vrai pour toutes les rencontres dans une Coupe du monde. Il faudra gagner dès le début. Je n’ai pas encore supervisé l’équipe algérienne.»
ROBERT BRADLEY (SÉLECTIONNEUR DES USA) :
«L’Algérie est un adversaire coriace»
«C’est un groupe difficile, l’Algérie a une histoire dans le Mondial. C’est un adversaire coriace. Oui, j’ai vu les éliminatoires africaines et nous savons que c’est une équipe forte. Matmour joue avec notre compatriote Bradley à Gladbach.»
SAIFI RAFIK :
«Nous avons nos chances»
«Tout dépendra de la manière dont nous aborderons le premier match. Nous avons nos chances dans ce groupe.»
FERGANI ALI (EX-INTERNATIONAL)
«Il faudra bien se préparer»
«Il n’y a pas de groupes faciles car ils sont constitués de formations au niveau élevé, qui ne sont pas arrivées à ce Mondial par hasard. Quant au groupe de l’Algérie, je peux dire que nos adversaires ne sont pas des connaissances pour nous. Ils jouent un football inconnu pour nous. Pour faire bonne figure au Mondial et tenter notre chance à fond, il faudra préparer ce Mondial par une très bonne participation au prochain Championnat d’Afrique d’Angola.»
BELLOUMI LAKHDAR (EX-INTERNATIONAL)
«Il n’y a pas de groupe facile»
«Nous sommes tombés sur des poids lourds comme l’Angleterre et les USA. Aussi, il faudra faire un bon résultat d’entrée lors du premier match contre la Slovénie. Finalement, c’est jouable. De toute manière, à ce niveau, il n’y a pas de groupe facile.»
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