Enfin des révélations à la suite de la défaite égyptienne à Khartoum
Guerre entre ministères en Egypte
Une véritable guerre qui ne dit pas son nom, s’est déclenchée entre le ministère des Affaires Etrangères égyptien et le ministère de la Communication au lendemain de la défaite des «Pharaons» à Oum Dourman
au Soudan face à l’équipe nationale algérienne. Cette guerre impossible à taire a été finalement révélée par un journal égyptien «El masry El youm». Dans son édition d’hier, Ce journal qui cite des sources officielles, a indiqué que les deux ministères se sont accusés mutuellement quant à la désorganisation et la mauvaise préparation des conditions de séjour des supporters égyptiens. Le journal va même jusqu’à dire que le conflit a commencé bien avant la rencontre de Khartoum lorsque le ministre de la Communication a demandé de l’ambassade égyptienne au Soudan de lui fournir des billets pour le stade. La réponse de l’ambassade, selon le même quotidien, a été: «les billets en question ne sont plus disponibles». Pour sa part, l’ambassadeur égyptien Afifi Abdelwahab dans un entretien à «El Masry El youm» a réitéré ces mêmes révélations ajoutant qu’il lui a été très difficile de contacter les chaînes égyptiennes de télévision. Toujours selon le journal, le ministre de la Communication, a pu contacter par téléphone le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères Hossam Zaki, pour protester contre les critiques de l’ambassadeur publiées par le journal. Mais il n’y pas que le ministre de la Communication qu ira protester car les responsables de la diplomatie égyptienne ont également mal accueilli les propos du ministre lors de son intervention au niveau du parlement puisqu’il a traité le peuple algérien de tous les noms, tout en s’attaquant également à la Nation arabe. Les accusations n’ont pas cessé à ce jour car le ministère des Affaires Etrangères continue de prendre le ministre de la Communication pour responsable dans de nombreuses affaires où les Egyptiens sont, selon les journaux et les chaînes de télévision, sans la moindre assistance à l’étranger. Les chaînes de télévision n’ont pas échappé non plus à cette guerre de communication notamment en ce qui concerne le Soudan. En effet, de graves critiques ont visé le Soudan à propos de l’organisation et la sécurité avant et après le match. Des critiques qui ont été exprimées en direct dans une télévision d’Etat. Chose qui a obligé le Soudan à convoquer l’ambassadeur égyptien à Khartoum. Du coup, le match Algérie-Egypte qui s’est déroulé à Khartoum, a été mal préparé par les instances du football en Egypte, mal organisé par la diplomatie égyptienne et mal médiatisé par les innombrables chaînes satellitaires. Un fiasco, en fait, sur toute la ligne.
B.L.Carrefour d’Algérie
4 décembre 2009 à 15 03 11 121112
Les intellectuels égyptiens critiquent le pouvoir de Hosni Moubarek dans l’affaire de l’Algérie
«Les fils de Moubarek et leurs médias ont rabaissé l’Egypte»
Le célèbre écrivain et journaliste du plus gros tirage égyptien «El Ahram» assène un coup dur aux tenants du pouvoir en place et à l’aristocratie qui le soutient. Dans un article fleuve paru avant-hier au Caire, Houidi Fahmi énonce dix grandes erreurs commises par les responsables et officiels égyptiens, face à la crise qui a résulté du match de football entre l’Egypte et l’Algérie au titre de l’accession au Mondial. L’auteur du pamphlet très objectif souligne le rôle des médias dans la manipulation et le traitement douteux de cette affaire. Il cloue également au pilori le fils de Hosni Moubarek, Alaâ, dont l’intervention télévisée a été reprise en boucle par l’ensemble des télévisons et autres médias de l’Egypte. Une intervention que le grand journaliste qualifie de «subjective et de très superficielle, eu égard à la gravité de la situation». Fahmi estime que «les dérapages ont démarré de cette grave dérive, qui a mis en scène le reniement de l’arabité de l’Egypte ce qui est très grave pour un candidat au pouvoir». L’article met aussi en évidence l’objectif politique principal à peine voilé visant à détourner l’opinion publique des vraies questions essentielles qui est confrontée à l’Etat, à savoir d’abord quel avenir politique pour l’Egypte?». L’auteur de l’article est également revenu sur ce sentiment de supériorité des Egyptiens affiché par les médias, les artistes et les officiels, qui ont fini par faire rabaisser l’image de l’Egypte en empruntant la voie tracée par leurs maîtres. La mise en évidence du sentiment de haine émis par les Arabes à leur égard et ce sentiment de persécution imaginaire, les Egyptiens ont fini par dévoiler leur véritable visage haineux et raciste à l’humanité entière.
Boubakeur Guerrouj
Le carrefour d’Algérie
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4 décembre 2009 à 15 03 12 121212
Après la brillante qualification des Verts au Mondial 2010
Le KO, la haine et la fuite en avant de l’Egypte!
Les pharaons d’Egypte « Oum Ed-Dounia » et leurs instances fédérales s’apprêtent à recevoir un deuxième coup dur après le refus de la FEHB d’organiser la phase finale de la coupe d’Afrique des Nations de Hand-ball en février prochain au Caire. Ce désistement qui risque des conséquences graves, ne reflète au juste que la haine des Egyptiens envers nos Verts, soit en football ou en hand-ball, normalement depuis la qualification historique, à Khartoum, de l’EN aux dépens des «vieux» de Hassan Chehata, avec l’art et la manière «la fureur de vaincre oblige», dans le seul but de représenter honorablement et dignement le monde arabe et musulman au prochain Mondial 2010 en Afrique du Sud. La même décision de se désister à la dernière minute reflète également la fuite en avant des Egyptiens de peur de rencontrer les Verts de la petite balle pour le compte de la coupe d’Afrique de hand-ball, pour laquelle notre équipe nationale s’apprête à défendre dignement les couleurs nationales et le pays cher à Bouteflika et à nous tous Algériens fiers de nos enfants. Ce désistement a fait montrer que les Egyptiens sont tombés K.O et ne savent avec quoi justifier leur élimination en coupe du monde que de s’acharner contre une Algérie propre et révolutionnaire par son million et demi de chouhadas et ses chouhadas de 1967 et 1973, tombés dans le champs d’honneur en terre égyptienne, en défendant la cause arabe et musulmane contre l’invasion sioniste au canal de Suez.
L. Bouhala
Le carrefour d’Algérie
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4 décembre 2009 à 15 03 12 121212
Polémique
Par B.Nadir
La fin d’un feuilleton !
Les diverses déclarations du ministre Medelci à la presse internationale, notamment le quotidien «Echarq Al Awsat» quant aux relations bilatérales entre l’Egypte et notre pays ont comme réchauffé les relations. C’est ainsi que les déclarations de notre ministre confirmant que les relations entre les deux pays sont toujours au beau fixe et qu’il n’y a aucune nécessité d’une médiation entre les deux parties, laissent croire que l’on veuille oublier cette fâcheuse histoire à cause d’un match de football. Le quotidien «Al Masry Al Youm», a mis en exergue cette information tout en laissant croire que le gouvernement égyptien aurait évalué le préjudice des pertes de la quarantaine sociétés égyptiennes en Algérie en l’estimant à deux milliards de livres égyptiennes. Le journal est très proche des cercles de décision. Dans ce registre des préjudices et de leur réparation, le ministre algérien des Affaires Etrangères affirment que ces sociétés sont assurées et qu’il y a des structures compétentes pour régler ce litige. Visiblement, Alger comme le Caire jouent à l’apaisement. C’est dans ce sens aussi que le syndicat des avocats arabes dément formellement que des avocats auraient brûlé le drapeau algérien. Ce qui confirme que les diplomates des deux pays suivent implicitement les recommandations du Soudan où, il est question d’apaiser cette tension, d’évaluer le préjudice des pertes avant de se rencontrer autour de la même table. Il va de soi que tout semble rentrer dans l’ordre.
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4 décembre 2009 à 15 03 13 121312
Vendredi 4 Décembre 2009
SRA… MA… SRA
Par Sayah
Guerre et paix ou guerre sans… épée!!!!
Il est des guerres qui se gravent dans le cœur des hommes. Pas seulement les guerres enclenchées pour des intérêts que l’Histoire estimerait futiles ou infondés. Mais toutes les guerres ont leur raison d’être ou de se faire. Et comme toute guerre qui se respecte, les protagonistes doivent, à raison ou à tort, être convaincus du bien-fondé de leur initiative guerrière. Sinon, quel qualifiant enjoindre à une guerre qui tire ses fondements du néant. Pour un plaisir inassouvi ou pour une mésentente que l’on ne voudrait reconnaître que lorsque des sentiments analogues se mettent en place pour éviter que la guerre ne devienne un espace de dissensions, de détachement ou de scission. Certes, le fait est que l’homme (ou la femme), par définition, trouve certains repères lorsqu’il agit selon ses besoins naturels, physiques ou sociaux fussent-ils, et n’en démord presque jamais sur sa responsabilité effective quant à l’enclenchement de la rivalité. Il (elle?) ne reconnaîtra jamais le degré de sa culpabilité dans la dualité ou dans les propos tenus (ou pensés) comme il ou elle se réservera le volet de la mise en accusation sur le protagoniste désigné en la circonstance. La guerre, comme moyen d’expression, trouve ses pointes lorsque le degré de maturité, de l’un ou de l’autre, est voilé par des sentiments extrêmes nés de diverses conjonctures ou issus d’un passé ou d’un itinéraire sinueux. C’est dire combien, par les temps qui courent, il est difficile de guerroyer en ayant la certitude de faire les choses comme il se doit ou en ayant la conviction du bien fondé de l’opération. Et cela s’applique à toutes les «guerres», toutes les rixes et tous les malentendus. Etant entendu que chaque acte est toujours lié, dans toutes ses proportions, à son acteur et à son actant. Dans son histoire, ses tics, ses gestes, sa personnalité et ses jugements. Autrement dit, dans sa façon de se lier aux autres et d’avoir des rapports de fraternité, de voisinage, de confrérie ou d’amour. Et c’est là toute la question.
Medhayas@yahoo.fr
Le carrefor d’Algérie
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4 décembre 2009 à 15 03 14 121412
Le Carrefour D’algérie
Vendredi 4 Décembre 2009
Ki Kount… ki wellit !!!
Par Y.A.
«Kama tadinou…, toudane»
Ils ont accusé les Algériens d’avoir acheté des armes au Soudan. Ils ont même dit que les armes blanches dans nos stades est un comportement normal chez les Algériens. Et voilà qu’Al Jazira les met à nu. Lors d’un journal télévisé avant-hier, Al Jazira a indiqué que des violences ont éclaté après la fin d’un match qui s’est déroulé dans un stade égyptien. Des supporters frustrés n’ayant pas accepté la défaite de leur club ont déclenché une bagarre gigantesque. Certains étaient munis d’armes blanches. Si l’information a été relayée par un journal algérien, ils auraient pu trouver à dire. Mais voilà, c’est Al Jazira qui l’a dit et redit presque tout au long de la journée. «Kama tadinou…, toudane». Les Egyptiens doivent savoir que lorsqu’on force un peu trop sur l’intox, il faut s’attendre à un retour de manivelle. Une sorte de boomerang qui finira par retourner pour vous écraser le visage. Les Algériens ne sont ni des sauvages, ni des mal élevés. Les supporters «high society» envoyés au Soudan l’ont compris. Mais ce qu’ils n’ont pu digérer, c’est comment autant de monde peut se déplacer pour soutenir leur équipe, chose qu’ils n’ont pu faire. Les Algériens au Soudan ont prouvé pas seulement aux Egyptiens mais au monde entier qu’ils aiment leur pays et sont prêts à tous les sacrifices. Peuvent-ils en faire autant comme ils le prétendent ou est-ce seulement du cinéma?
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