Agressions d’algériens en Égypte: 100 procès verbaux dressés
- Parmi les 1500 ressortissants algériens résidant en Egypte, 100 ont été auditionnés dans des procès verbaux officiels et des constats sur la nature et le degré du préjudice ont été dressés, allant de l’offense verbale aux coups et blessures et tout ce qui a occasionné une invalidité irréversible.
- Beaucoup ont du quitter leurs études ou leur travail en Égypte, certains ont été la cible d’humiliations et atteintes à la dignité de la part d’individus et d’organismes officiels égyptiens, selon les témoignages des victimes. D’autres ont été passés à tabac, blessés et menacés de mort… Les formes d’agressions sont diverses contre ceux qui ont été entendus. Ce qui est sûr c’est que tout algérien dont il a été prouvé qu’il a subi des préjudices, n’a été exclu.
- L’établissement de ces procès verbaux est suivi par la mise en place d’une cellule ad hoc au niveau du gouvernement. Cette cellule sera chargée de collecter les données, les informations sur ce qu’ont subi nos ressortissants et les preuves sous forme d’enregistrements visuels ou audio d’évènements survenus en Egypte : à l’aéroport, à l’université, dans les lieux publics ou les lieux de résidence des algériens.
- Notre source précise qu’en dehors des atteintes purement physiques, nombre de nos ressortissants, en particulier les femmes, souffrent de dépression nerveuse, de troubles de la tension artérielle et de la glycémie.
- Par ailleurs, plus de 2 mille égyptiens quittant volontairement le territoire algérien, ont déclaré publiquement devant les médias nationaux et internationaux n’avoir subi aucun préjudice physique ou moral, mais qu’ils se sont inutilement cloîtrés chez eux durant quelques jours par peur de ce que véhiculaient les chaînes satellitaires égyptiennes. Plusieurs rentraient au pays pour fêter l’aïd en famille, les autres ne quittaient l’Algérie qu’à la demande des autorités égyptiennes, selon leurs témoignages rapportés sur des procès verbaux, dûment signés, car, disaient-ils, il n’y a aucune raison à cette désertion.
- Echorouk
4 décembre 2009
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