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Le Caire refuse d’organiser la Coupe d’Afrique à cause… des Algériens
La «grippe égyptienne» s’étend au handball
Décidément l’onde de choc, provoquée par l’élimination de l’Egypte de la course au Mondial sud-africain de football, a dépassé l’entendement pour s’étendre à d’autres disciplines. La dernière en date : le handball.
En effet, dans un communiqué rendu public, hier, le conseil d’administration de la fédération égyptienne de handball a, purement et simplement, décliné l’organisation de la 19ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball, seniors/messieurs, prévue du 8 au 16 février prochain dans la capitale égyptienne, et ce, à cause, cite le communiqué, de la participation de l’Algérie. Et comme notre pays est susceptible de reprendre le flambeau en organisant cette édition, les Egyptiens ont, aussi, prévu le coup. Dans le même communiqué, l’Egypte, détentrice du trophée continental, menace de boycotter. «Nous confirmons notre participation si celle-ci se déroule dans un autre pays». Fin de citation.
L’Egypte, continue le communiqué, a pris «cette décision après plusieurs consultations de M. Hassan Sakr, président du conseil des sports égyptien, mardi dernier, et auxquelles ont participé le président et les membres du comité olympique (égyptien, ndlr) et les différentes fédérations». La motivation première de ces réunions était de faire, coûte que coûte, la corrélation entre cette compétition et le match de football qui a mis aux prises l’Egypte et l’Algérie, le 18 novembre à Khartoum. Un match qui, selon les autorités égyptiennes, a vu la délégation et les supporters égyptiens passés à tabac par les supporters algériens. Une hystérie qui ne veut décidément pas se calmer et qui, par contagion, a touché, maintenant, le handball.
Pis encore, cette nouvelle manœuvre hypocrite des Egyptiens tend à aggraver davantage la situation tant elle tend à jeter la discorde au moment où des centaines d’intellectuels égyptiens, honnêtes ceux-là, appellent à un apaisement entre les deux pays.
Le communiqué indique, en outre, que les membres présents à cette réunion ont insisté pour prendre comme ligne de conduite la préservation de l’intégrité physique et morale des sportifs dans toutes les entreprises futures et donc s’abstenir de participer à toute manifestation sportive qui se tiendrait en Algérie. Mais bien plus ! Faire l’économie d’organiser des compétitions en Egypte si des sportifs algériens devaient y participer, «du moins dans cette période». Le communiqué ajoutera, en guise de conclusion, que l’Egypte «étudiera ses participations futures (dans notre pays, s’entend !), en analysant les données sécuritaires pour assurer le bien-être de ses sportifs».
Voilà donc à quoi en est réduit le pouvoir égyptien -et principalement le clan Moubarak-! Face à une agonie certaine due aux multiples crises –économique principalement– qui guettent l’Egypte, ce pouvoir désigne à ses populations l’Algérie comme unique bouc émissaire à ses malheurs.
D’autre part, la question du désistement de l’Egypte sera soumise à l’examen de la confédération africaine qui se réunit, aujourd’hui, en son siège, en Côte d’Ivoire, pour prendre une décision définitive à ce sujet. Logiquement, il est fort à parier que celle-ci prenne des sanctions contre la fédération égyptienne de handball qui a failli à ses engagements.
Côté remplacement, on parle de l’Algérie, de la Tunisie et du Maroc qui peuvent, rapidement, prendre le relais et cela en regard de la présence dans ces pays d’infrastructures sportives et hôtelières indispensables à ce genre de compétition.
Ce qui est malheureux dans cette histoire, et on ne le répétera jamais assez, c’est que les autorités égyptiennes continuent de privilégier les discours et les mesures à consommation interne aux actes qui siéent à une nation qui se dit héréditaire de la civilisation des Pharaons.
Asma G.
30 novembre 2009 à 3 03 18 111811
ÉLIMINÉE DU MONDIAL DE FOOTBALL, ELLE PERD L’ORGANISATION DE LA CAN DE HANDBALL
La débâcle égyptienne
30 Novembre 2009 – Page : 24
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Gamal Moubarak comptait beaucoup sur la victoire de l’Egypte pour se placer. Malheureusement pour lui, Antar Yahia en a décidé autrement
Le sport ne sied pas tellement aux Egyptiens. Que ce soit en football, en handball ou en sports de combat, ce ne sont que des échecs qui sont inscrits à leur palmarès.
Une cascade de revers est subie par l’Egypte depuis quelques jours. Comme si son élimination à la course à la Coupe du Monde ne suffisait pas, voilà que Le Caire a perdu depuis quelques jours seulement, au profit de l’Algérie, le Championnat du monde de vo vietnam Devinez le lieu où s’est tenu l’événement? C’était au pays des Pharaons.
A côté de cela, il y a une belle confirmation de l’adage populaire selon lequel «il n’y a jamais deux sans trois». En effet, ce mois de novembre n’a vraiment par porté chance à l’Egypte. Ce pays devait abriter la 19e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (messieurs dames) de handball.
Le rendez-vous était prévu du 8 au 21 février 2010. Mais rien de tout cela n’aura lieu. La récente qualification des Verts au prochain Mondial de football prévu l’été 2010 en Afrique du Sud a vraiment fait beaucoup de mal aux 85 millions d’Egyptiens.
Les responsables de la Fédération égyptienne de handball viennent d’annoncer officiellement l’abandon de l’organisation de la 19e édition de la CAN 2010. La raison? Elle est toute simple. La présence de l’Algérie dans ce tournoi de handball avec ses deux équipes (garçons et filles) n’est plus désirée. C’est un revers cinglant.
Les Egyptiens sont victimes de leur propre jeu. Ils croyaient que les Algériens allaient se retirer de la compétition. Mais ne voilà-t-il pas qu’ils sont à nouveau foudroyés par le sang- froid et la stratégie sans faille de l’Algérie. Les autorités sportives égyptiennes cumulent les bourdes. Ce ne sera pas gratuit. Les instances internationales ne vont pas leur pardonner leur manquement aux règles de l’éthique sportive. Leurs multiples fautes en matière d’organisation risquent aussi de leur coûter cher.
A l’avenir, l’Egypte aura de plus en plus mal à prétendre organiser des événements continentaux ou internationaux, voire simplement régionaux. Tôt ou tard, elle se retrouvera en rupture de banc avec ses partenaires. Les prémices de cette exclusion sont déjà palpables. Sans que l’Algérie ne dépose de plainte à ce sujet. D’ailleurs, c’est sa hargne contre ce pays qui lui a valu tous ces écarts la contraignant même à perdre tout sens des réalités. Apparemment, ces Egyptiens n’ont toujours pas compris que l’Algérie ne recule devant rien et ne craint personne. Et c’est justement cette attitude héroïque qui irrite les gars du Nil ainsi que leurs hauts responsables qui font l’impossible pour ne pas admettre cette vérité pure est simple.
Pour revenir à cette 19e édition de la CAN, l’Algérie a officiellement déposé sa candidature pour abriter ce tournoi en promettant même la sécurité totale et sans faille de la délégation égyptienne.
Il est d’ailleurs utile de rappeler, que la Confédération africaine de handball (Cahb), a donné un dernier ultimatum aux Egyptiens pour prendre une décision finale et concrète (noir sur blanc et non pas verbalement seulement). En effet, les Egyptiens avaient jusqu’à hier à 20h pour se décider avant de laisser le soin à la Cahb de prendre de son côté, les mesures adéquates, notamment en cas de désistement officiel. Pour l’information, l’Egypte risque deux années de suspension sur le plan africain en attendant d’éventuelles nouvelles sanctions qui seront ultérieurement prononcées par la Fédération internationale de handball (Fihb).
Une évidence du moment que le billet qualificatif au prochain Mondial se jouera lors de la 19e édition de la CAN où le handball égyptien sera vraisemblablement absent. Ce qui signifie que ce mois sacré de novembre a été vraiment fatal aux Egyptiens avec déjà à la clé, un Mondial de football raté et celui de handball qui va suivre.
Voilà le châtiment auquel s’expose qui ose toucher à l’Algérie, à sa Glorieuse Histoire et à son peuple de guerriers. La série noire s’arrêtera-t-elle là? Ou bien y a-t-il d’autres catastrophes qui se profilent à l’horizon? Au risque de perdre le peu de crédit qui reste à l’Egypte.
Mounir BENKACI
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