De MOSTEFA BENBOULAID A RABAH SAADANE….
أبريل 14, 2009
PAR AMAMRA SAID MED EL HADI.
Un sentiment de fierté nous saisi à chaque fois que l’histoire nous fixe un rendez vous, même commémoratif, pour nous relater avec insistance cette réalité difficile à occulter même si on le voulait voire même s’ils le voulaient….
L’Aurès reste ce fief synonyme d’histoire et pas n’importe quelle histoire ! L’histoire de l’ALGERIE.
Ne savez vous pas que le premier prisonnier d’opinion est numide, le premier à avoir fait grève de la faim est aussi numide ?
Ne savez vous pas que celui qui est appelé PERE DE LA REVOLUTION est aussi numide…pardon AURESSIEN, algérien dans l’âme !
Ne savez vous pas que l’on cherche à lui porter préjudice avec ce navet tourné pour porter atteinte à la WILAYA UNE HISTORIQUE !
NON M.RACHEDI vous n’avez aucunement l’envergure d’un réalisateur capable de traduire sur bande la vie d’un HEROS NATIONAL que vous avez minimisé par votre acte ignoble.
Cette homme est l’artisan de la révolution algérienne même si certain perroquet de salon tentent par interview interposé sur les colonnes d’un quotidien arabophone de s’auto proclamer « le vrai initiateur de la guerre d’Algérie » !!! Rien que çà ! A la manière de BOKASSA !!
Drôle de temps ou on attend la disparition des grands pour ouvrir son bec !!!Cela nous a fait rire sans plus M.MAHSAS !
Nous avons mieux à vous proposer : suivez le parcours de l’équipe nationale qui s’en ira gagner en EGYPTE sous la houlette d’un autre auressien fierté du pays entier, qui a fait vibrer le sentiment nationaliste avec sa bande pure et motivée parce qu’ALGERIENNE jusqu’à la moelle !
Nous vous le proposons à une condition celle de ne pas prendre en considération le résultat fleuve de l’Egypte face à la TANZANI, puisque ce n’était qu’une pièce de théâtre (monologue), et après nous vous laisserons le loisir de proclamer haut et fort que vous êtes le vrai artisan de la victoire des verts !
Ne dit-on pas à juste titre que jamais 2 sans trois ?
CETTE FOIS C’EST LA BONNE.
Et l’histoire retiendra comme d’habitude que les grands sont toujours présents et aux premières loges de l’existence même de L’ALGERIE. Merci, RABAH SAADANE et aux guerriers du désert !
Au fait la thèse que BATNA est une création coloniale vient de rendre l’âme en cette soirée du 55° anniversaire du déclenchement de la révolution avec cette grandiose découverte archéologique mise à jour à TAZOULT et qui prouve que la NUMIDIE c’est bel et bien l’AURES…….
Batna info
29 novembre 2009 à 1 01 42 114211
Tunis. Le 27 novembre.
Pour cause d’Aïd, la ville est pratiquement vide. Commerces fermés, circulation très réduite ; les odeurs de grillade emplissent l’air… Là où nous allons, on nous parle du fameux match que «les Egyptiens, mauvais perdants, n’ont pas digéré. Toute la Tunisie était avec vous ! Nous avons suivi la rencontre avec nos tripes et nous sommes très heureux de votre qualification au Mondial. A Tunis, des cortèges se sont formés, drapeau algérien au vent, pour célébrer cette victoire !»
Quant à l’hystérique campagne menée par les médias égyptiens, elle est unanimement condamnée par la rue tunisienne : «Ils sont forts en calomnies et en insultes ! Nous en connaissons un bout !», nous dit un vieux de Bab Jedid, en nous rappelant une vieille mobilisation des artistes égyptiens contre Bourguiba et son pays !
A l’Ouest, nos frères marocains éprouvent les mêmes sentiments. Alors, que la Ligue arabe revienne à Tunis et que la CAF s’installe à Casablanca ! Qui sème le vent de la haine, récolte la tempête… numide !
farahmaamar@ymail.com
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29 novembre 2009 à 1 01 45 114511
Sports : HANDBALL
19e CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE HANDBALL 2009
Vers le refus du report de la compétition par la CAHB
A la lecture de la sinistre presse égyptienne, la Confédération égyptienne de handball (CAHB) a refusé la demande de report du 19e Championnat d’Afrique de handball 2009, initialement prévu du 6 au 21 février 2010, au mois de juin de la même année.
Cette information, en attendant sa confirmation par la CAHB, est parue sur le quotidien El Ahram du samedi 28 novembre courant. Concernant nos équipes nationales messieurs et dames, la Fédération algérienne de handball (FAHB) a informé, jeudi dernier, la Confédération égyptienne de handball (CAHB), par courrier électronique, de sa participation effective à cette compétition. L’instance algérienne a, en outre, confirmé sa participation à cette compétition même dans le cas de sa délocalisation sans omettre d’évoquer l’acceptation de l’éventuelle demande de la CAHB à l’Algérie pour l’abriter. Dans ce cas, toutes les conditions de séjour seront réunies pour toutes les équipes participantes y compris celles d’Egypte. Cette correspondance fait suite à des manœuvres du président de la Fédération égyptienne de handball, Heddi Fehmi de vouloir contraindre la CAHB d’empêcher la participation algérienne à cette compétition. Cette tentative antiréglementaire fait suite aux deux rencontres de football entre les équipes nationales de football algérienne et égyptienne qui ont engendré une vive tension aggravée par une hystérique campagne médiatique égyptienne, sans précédent, contre tout ce qui a trait à l’Algérie. D’ailleurs, lors du tirage au sort de cette CAN, lundi dernier au Caire, les représentants algériens n’ont pas été conviés à cette cérémonie. Sur leur lancée, les Egyptiens veulent faire peur aux Algériens et les pousser au forfait ; ce qui obligera la CAHB à suspendre notre pays de toute compétition internationale pour deux années avec une amende financière de 15 000 dollars. Il faut dire que les Egyptiens se sont fait piéger eux-mêmes. En effet, le conseil national du sport égyptien présidé par le tristement célèbre Hassan Saqr a décidé de suspendre toute relation sportive avec l’Algérie. De cette absurde décision, il en ressort que le refus des Egyptiens d’organiser cette compétition leur causerait une suspension de deux années de toute compétition internationale avec une amende de 80 000 dollars. Du côté algérien, M. Hachemi Djiar, le ministère de la Jeunesse et des Sports, conscient de cette triste situation, est en contact permanent avec le président de la FAHB pour préparer dans de bonnes conditions, la participation algérienne au Caire. Il est vrai que l’intervention du MJS fait suite au plan machiavélique des Egyptiens qui veulent empêcher, par tous les moyens, toute présence algérienne à cette compétition. Ainsi, la préparation adéquate des équipes nationales algériennes messieurs et dames est suivie de très près par le MJS. D’ailleurs, le MJS entend mettre nos deux équipes nationales dans de meilleures conditions de préparation pour représenter dignement notre pays à cette compétition. Aussi, les jours à venir connaîtront sûrement bien des péripéties. Donc la balle est dans le camp de la CAHB qui ne devra pas se plier aux injonctions égyptiennes.
O. K.
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29 novembre 2009 à 1 01 47 114711
Sports : HANDISPORT
Report des compétitions internationales prévues au Caire
La Confédération africaine des sports pour handicapés (ASCOD) a reporté à une date ultérieure, les Championnats d’Afrique qui devaient se dérouler au Caire (Egypte) durant la période du 4 au 11 décembre 2009 et qui devaient concerner les disciplines suivantes : volleyball assis, powerifting, goal-ball, a-t-on appris samedi auprès du président de la Fédération algérienne handisport (FAH).
La décision du report a été prise suite à la demande de l’instance algérienne qui a exposé dans sa lettre transmise à la fois à la Confédération africaine, le Comité international Paralympique (IPC) et la Fédération internationale des sports pour mal voyants (IBSA), les motifs de sa demande. Dans sa lettre, la Fédération algérienne a expliqué qu’elle ne peut pas prendre le risque d’exposer ses athlètes à un danger certain, suite au climat très tendu qui prévaut au Caire depuis quelques jours. La fédération, tout en assurant sa disponibilité à œuvrer dans le sens du succès de toutes les activités handisport, réitère sa disponibilité à œuvrer dans l’intérêt du bon déroulement des activités du continent.
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29 novembre 2009 à 1 01 54 115411
Ils ont été honorés par les autorités locales d’Oran
Raho et Lemmouchia accueillis en héros à El-Bahia
Le retour de Raho à sa ville natale n’a pas laissé indifférents les Oranais ainsi que les autorités locales de la ville d’Oran.
En compagnie de son coéquipier de l’équipe nationale et de l’Entente de Sétif, le latéral droit du club phare des Hauts Plateaux a eu droit à un accueil triomphal grâce à ce très cher billet de qualification, que l’Algérie a dû arracher lors d’un mémorable 18 novembre face au rival égyptien.
A l’instar de la plupart des villes du pays, Oran n’a pas hésité à honorer les dignes représentants de l’Algérie en coupe d’Afrique et au Mondial sud-africain. Mercredi passé, les deux sociétaires de l’équipe nationale ont dû faire un tour du côté de l’Hôtel de ville, où le maire d’Oran les a accueillis avant que ce duo ne soit, le lendemain, au rendez-vous chez le Wali d’Oran, qui a organisé, en leur honneur, une petite cérémonie à la résidence El-Bahia en présence des autorités locales et quelques personnalités sportives. On citera entre autres le DJS d’Oran, les présidents du MCO et l’ASMO ainsi que les anciens arbitres internationaux, Hansal et Lacarne et les représentants de différentes associations. Après un petit discours très significatif du premier responsable de la wilaya, les deux joueurs ont dû aussi s’exprimer en adressant des mots simples à l’assistance. Des présents symboliques ont été remis aux deux joueurs qui, à leur tour, ont offert au wali d’Oran un maillot de l’équipe nationale avec leurs autographes.
AB
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29 novembre 2009 à 1 01 59 115911
Le clan Moubarak lâché par les intellectuels
Ces comédiens, écrivains, réalisateurs et scénaristes voudraient, soulignent nos sources, sortir au grand jour pour faire contrepoids à la campagne médiatique orchestrée par le clan Moubarak, mais leur entourage, de même que leurs amis algériens les en ont dissuadé. On affirme même qu’ils commencent déjà à subir des représailles en raison de leurs positions courageuses contre l’attitude mesquine du régime Moubarak.
L’ unanimisme de façade, exprimé par les médias égyptiens dont leur agression contre l’Algérie, commence à sérieusement se fissurer, malgré la pression exercée par le clan Moubarak sur toute la sphère politico-artistique du Caire. Selon des sources proches des milieux culturels égyptiens, de plus en plus de professionnels refusent de jouer le jeu du raïs et répondent par la négative à «l’invitation» de Alaa, fils de Hosni Moubarak, à essaimer les plateaux de télévision pour participer à « la guerre » médiatique lancée par la famille au pouvoir en Egypte.
Nos sources soulignent que des personnalités bien en vue dans le monde des arts ont montré beaucoup de scepticisme par rapport aux versions présentées par le Caire, non seulement sur l’agression du bus qui transportait l’Equipe Nationale algérienne, le 14 novembre au Caire, mais aussi pour ce qui concerne la prétendue agression subie par les supporters égyptiens à Khartoum le 18 novembre à l’issue du match barrage. Les artistes, dont on ne connaît pas pour le moment les identités pour, disent nous sources, des raisons évidentes de sécurité, s’étonnent de l’absence de toute preuve matérielle appuyant la version de la partie égyptienne pour les deux incidents. En effet, après plus de dix jours d’insultes et d’accusations sans fondement, les télévisions égyptiennes n’ont produit aucune vidéo amateur ou autre document pris par un téléphone portable attestant d’une quelconque agression sauvage contre des bus transportant les supporters des Pharaons. De plus, certains artistes qui refusent de faire la propagande pour le compte du Gamal Moubarak dénoncent le caractère haineux de certains commentaires de présentateurs égyptiens et estiment que les médias de leur pays ont fait montre d’une bassesse sans précédent dans l’histoire du journalisme égyptien.
Ces comédiens, écrivains, réalisateurs et scénaristes voudraient, soulignent nos sources, sortir au grand jour pour faire contrepoids à la campagne médiatique orchestrée par le clan Moubarak, mais leur entourage, de même que leurs amis Algériens les en ont dissuadé. On affirme même qu’ils commencent déjà à subir des représailles en raison de leurs positions courageuses contre l’attitude mesquine du régime
Moubarak. Ainsi, des contrats sont en passe d’être annulés et une véritable liste noire d’artistes égyptiens est sur le point d’être établie, comme à l’époque du Mc Cartisme aux Etats-Unis.
Victimes collatérales de la guerre médiatique menée par le pouvoir en Egypte contre l’Algérie, la communauté artistique de ce pays n’en est pas moins efficace de par son silence.
En effet, de plus en plus de voix commencent à s’élever dans la rue égyptienne, se demandant le pourquoi de cette campagne sans preuves tangibles et s’interroge surtout sur le silence de certains grands noms de la culture égyptienne, au moment où certaines têtes d’affiches connues pour leur acoquinement avec le régime, multiplient les sorties médiatiques contre l’Algérie.
Smaïl Daoudi
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29 novembre 2009 à 2 02 01 110111
28-11-2009
Selon Medelci
L’Algérie assume sa responsabilité pleine et entière à l’égard de sa communauté établie à l’étranger
L’Algérie assume sa responsabilité pleine et entière à l’égard de sa communauté établie à l’étranger, a affirmé jeudi le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. «Nous préférons travailler sur le terrain pour protéger notre communauté à l’étranger, notamment celle qui nécessite une attention particulière dans certaines régions»
a affirmé M. Medelci dans une déclaration à la presse en marge des entretiens qu’il a eus avec le commandant du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), le général William E. Ward, au siège du ministère.
Cette attention particulière «s’oriente aujourd’hui vers nos frères en Egypte, étudiants, résidants et familles mixtes algéro-égyptiennes, auxquels nous devons prêter toute l’aide et l’assistance dont ils ont besoin», a ajouté le ministre. Enfin, M. Medelci a exprimé son souhait que «cette situation douloureuse puisse être évaluée à juste titre afin que nous puissions construire un avenir meilleur».
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29 novembre 2009 à 2 02 03 110311
La crise avec l’Egypte repose la question du champ audiovisuel : les mauvais arguments des défenseurs de l’ouverture
Yazid Slimani
Le duel footballistique algéro-égyptien n’en finit plus d’avoir des conséquences au-delà du sport. Ces derniers jours, il semble qu’il ait relancé l’éternel débat sur l’ouverture du champ audiovisuel en Algérie.
En Algérie, certains médias et intellectuels ont en effet pointé la « force de frappe » médiatique des multiples chaînes de télévision égyptiennes dans le monde arabe qui ont pu sans contrepoint véhiculer les rumeurs les plus folles ainsi que les critiques et insultes les plus grotesques sur l’Algérie. Pour eux, des chaînes de télévision privées algériennes auraient pu, dans cette guerre médiatique, défendre l’honneur du pays et répondre à ces attaques.
Mais cet argument n’est pas le bon. Au lieu de servir la cause de ceux qui militent pour une ouverture du champ audiovisuel national, il risque de la desservir.
Car si on en juge par la façon, dans les deux pays et sans doute plus agressivement en Egypte, dont la presse a pu « profiter » de cette liberté dans cette affaire, il y aurait peut-être de quoi s’inquiéter. Dans cette affaire, les télévisions privées égyptiennes n’ont pas donné le bon exemple qui pourrait encourager ou contraindre le gouvernement algérien à céder sur l’ouverture du champ audiovisuel. Bien au contraire. Elles ont ouvert leur antenne à la désinformation, la diffamation et l’insulte, au lieu de traiter les choses d’une manière professionnelle. Elles ont fait tout le contraire de ce qu’on pouvait attendre d’un média responsable.
On ne peut pas dire que les médias algériens ont été beaucoup plus raisonnables que leurs homologues égyptiens et qu’ils aient fait preuve d’un un discernement à toute épreuve. Qu’en aurait-il été sur des chaînes de télévisions privées? Comment se serait exprimée la responsabilité du journaliste? Quel impact aurait eu par exemple l’information –fausse- faisant état de 14 supporters algériens tués en Egypte si elle avait diffusée par une chaîne de télévision regardée par des millions d’Algériens ? Sans doute, un désastre, avec des Egyptiens lynchés dans les rues algériennes.
L’ouverture du champ audiovisuel est certes une nécessité pour permettre à l’Algérie de progresser sur le chemin d’un espace médiatique pluriel et de la démocratie. Encore faut-il que cette évolution serve le journalisme, et ne réponde pas qu’à un seul objectif idéologique.
Il faut espérer qu’au moment où cette ouverture médiatique se produira, et elle paraît inévitable, elle puisse permettre de compenser ce qui fait cruellement défaut aujourd’hui l’ENTV, à savoir, donner la parole au citoyen plutôt qu’aux mêmes porte-drapeaux de la bien-pensance nationale, développer un discours pluriel, mais aussi tout simplement faire entrer la télévision algérienne dans la modernité.
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29 novembre 2009 à 2 02 05 110511
L’Egypte avait demandé de jouer le match d’appui à huis clos en Afrique ou à Chypre
Ameziane Athali
L’Egypte avait demandé à ce que le match d’appui contre l’Algérie soit joué à Chypre . C’est ce que le quotidien égyptien Almasry-alyoum dans son édition du jeudi 26 novembre. La révélation est faite par le porte parole du conseil des ministres Madjdi Radhi. Les Egyptiens ont émis le vœu que le match se joue à huis clos sur un terrain africain ou en Europe. Mais la demande des Pharaons a été refusée par le président de la CAF, Aissa Hayatou, alors que l’Algérie s’est opposée au huis clos.
Et c’est le Premier ministre égyptien qui a chargé Hassan Sakr de formuler cette demande. A en croire le même quotidien, le Soudan aurait souhaité, à l’issue d’une audition accordée par Omar El Bachir au ministre des affaires étrangères de l’Egypte Ahmed Abou Elghit, de servir de médiateur entre les deux pays à condition que cesse la campagne médiatique entre l’Algérie et l’Egypte.
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29 novembre 2009 à 2 02 06 110611
Sawiris critique l’Algérie, le pays qui l’a rendu riche
Amer Naili
Depuis quelques jours, le propriétaire d’Orascom Télécom multiplie les critiques à l’égard de l’Algérie. Jeudi, dans un entretien au quotidien français La Tribune, il a critiqué le climat des affaires en Algérie. « Il y a un vrai changement de climat en Algérie, où les investissements étrangers ne sont plus bienvenus », a-t-il affirmé. Une déclaration qui ressemble à s’y méprendre à un appel au boycottage de l’Algérie par les investisseurs internationaux.
Naguib Sawiris se montre peu reconnaissant à l’égard de l’Algérie, un pays à qui il doit pourtant une grande partie de sa richesse. Sa filiale Djezzy, qui avait bénéficié de conditions très favorables de la part du gouvernement pour entamer son activité, est depuis quelques années la vache à lait du groupe Orascom Telecom, lui fournissant 98% de son cash selon l’agence américaine S&P.
En 2000, Orascom était un petit groupe, peu connu dans le monde. Grâce aux sommes d’argent gagnées en Algérie, il a pu se développer dans plusieurs pays et racheter des opérateurs de téléphonie en Europe comme l’italien Wind. Maintenant, Orascom vise une fusion avec un grand opérateur mondial comme le français Bouygues à l’horizon 2011. Là encore, c’est la filiale algérienne Djezzy qui sera le véritable apport de l’égyptien dans ce mariage.
L’Algérie a également réussi aux Sawiris dans le ciment. Le groupe égyptien est devenu en 2008 l’un des principaux actionnaires du cimentier français Lafarge à qui il a vendu sa filiale Orascom Cement pour plus de 10 milliards de dollars. Dans cette opération les deux cimenteries algériennes d’Orascom, construites avec d’importantes aides de l’Etat algérien, ont été valorisées à hauteur de 2 milliards de dollars. Le groupe égyptien a bénéficié également de facilités pour investir en Algérie dans la production d’ammoniac avec Sonatrach. Un investissement hautement rentable qui devrait rapporter beaucoup d’argent dans l’avenir à la famille Sawaris.
Mais au lieu de remercier l’Algérie, le magnat égyptien continue de la critiquer à l’étranger. Mardi 16 novembre, à 48 heures d’un match décisif et extrêmement tendu Algérie-Egypte au Soudan pour la qualification au Mondial 2010, Orascom avait rendu public un communiqué accusant l’Algérie de chercher à se débarrasser de lui, en indiquant que les services fiscaux algériens avaient adressé un redressement de 600 millions de dollars.
Le groupe égyptien a ainsi participé à l’aggravation des relations algéro-égyptiennes en essayant de convaincre les milieux d’affaires qu’il est une victime collatérale des tensions politiques entre Alger et le Caire, qui ont éclaté au lendemain de l’agression jeudi 12 novembre de l’équipe nationale au Caire et des supporters algériens samedi 14 novembre à la fin du match Egypte-Algérie.
26/11/2009 | 13:21
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29 novembre 2009 à 2 02 08 110811
Djezzy : quand Sawiris cherche à faire monter les enchères
Sonia Lyes
Va-t-on assister à une opération de fusion dans la téléphonie mobile en Algérie semblable à celle réalisée en 2007 dans le ciment, avec comme acteurs la famille Sawiris et des groupes français ?
Jeudi, dans un entretien au quotidien économique français La Tribune, Naguib Sawiris, PDG d’Orascom Telecom, a évoqué son intérêt pour une fusion avec Bouygues Telecom. « Cela renforcerait notre présence en Méditerranée, améliorerait nos possibilités d’itinérance, il y aurait beaucoup de synergies », a-t-il expliqué.
Dans le même temps, M. Sawiris a démenti vouloir céder ses activités algériennes, en dépit de l’intérêt du français Vivendi et d’investisseurs privés algériens. « Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d’affaires algériens. Djezzy n’est pas à vendre », a-t-il affirmé.
En réalité, la proposition de Naguib Sawiris de fusionner son groupe de télécommunications avec Bouygues Télécom tout comme son démenti concernant la cession de Djezzy n’est qu’un coup de bluff destiné à faire monter les enchères sur ses activités en Algérie. Le PDG d’Orascom Telecom n’est plus maître de son destin en Algérie, pour au moins deux raisons.
La première concerne la réaction de l’Etat algérien. En sanctionnant lourdement Orascom et Lafarge – Djezzy et le cimentier ACC ont subi des redressements fiscaux- pour avoir fusionné leurs activités sans avoir pris le soin de le consulter, le gouvernement algérien a envoyé un message de fermeté à tous les groupes étrangers intéressés par l’Algérie. On voit très mal comment Bouygues Télécom pourrait prendre l’initiative de s’implanter en Algérie via une fusion avec Orascom Telecom sans l’aval d’Alger.
La seconde explication se trouve dans la situation actuelle de Djezzy. L’opérateur vient de subir un lourd redressement fiscal de 600 millions de dollars sur les exercices 2005, 2006 et 2007. Les inspecteurs des Impôts épluchent actuellement les comptes de 2008 et dans quelques semaines, ils regarderont de près ceux 2009. Le montant global du redressement fiscal pourrait atteindre plus d’un milliard de dollars sur les cinq exercices, entre 2005 et 2009. De quoi mettre Djezzy et sa maison mère dans une situation financière intenable.
En plus du fisc, l’Etat algérien possède d’autres moyens de représailles. Djezzy, avec 64% de parts de marché, est l’opérateur dominant. Depuis quelques années, ses concurrents, Nedjma et Mobilis, demandent à l’ARPT, l’autorité de régulation, d’appliquer les dispositions concernant les positions dominantes dans le secteur. Ces dispositions, si elles sont appliquées, auront un impact négatif sur les marges de Djezzy et donc sur ses résultats. Rapidement, l’opérateur pourrait se retrouver dans un engrenage qui menacerait son avenir.
Enfin, Djezzy pourrait aussi être touché par les campagnes de boycottage lancées partout en Algérie. Même si les désabonnements risquent d’être limités vu la difficulté de changer d’opérateur en Algérie, les nouveaux clients devraient choisir majoritairement un des deux concurrents de Djezzy.
En Algérie, Orascom Telecom, après avoir bénéficié de toutes les largesses possibles, ne semble plus maître de son destin. Son départ semble inéluctable. Reste à savoir à quel prix. C’est le dernier enjeu pour la famille Sawiris dans les télécommunications en Algérie.
26/11/2009 | 12:30 |
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29 novembre 2009 à 2 02 10 111011
Il confirme l’intérêt de Vivendi et de privés algériens : Sawiris refuse de se séparer de Djezzy
Ali Idir
Entre Naguib Sawaris et le gouvernement algérien, le divorce semble définitivement consommé. « Il y a un vrai changement en Algérie où les investisseurs étrangers ne sont plus bienvenus », a déclaré le PDG d’Orascom Telecom, dans un entretien au quotidien économique français La Tribune de jeudi.
Le magnat égyptien des télécoms répondait à une question sur l’avenir de sa filiale algérienne, Orascom Télécom Algérie (OTA) qui exploite la marque commerciale Djezzy, à laquelle le fisc algérien réclame 600 millions d’arriérés et de pénalités. « C’est dommage, car nous avons apporté de la technologie et des emplois », a-t-il ajouté.
Malgré ces difficultés M. Sawaris a indiqué que Djezzy n’était pas à vendre et que son groupe ne cherchait pas à quitter l’Algérie. Il a reconnu que le groupe français Vivendi a manifesté son intérêt par le passé pour acquérir Djezzy – une information révélée en exclusivité par TSA, mais démentie par Vivendi.
« Nous n’avons aucune intention de sortir du pays. Nous avions déjà subi une campagne médiatique féroce en 2003, nous avons survécu. Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d’affaires algériens. Djezzy n’est pas à vendre», selon le PDG d’Orascom Telecom. « Nous sommes fiers de Djezzy, c’est une des plus belles success stories d’Orascom et de l’Algérie », a affirmé M. Sawiris.
En effet, malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée, Djezzy reste une belle valeur : un chiffre d’affaires supérieur à 2 milliards de dollars, un bénéfice net de 580 millions de dollars en 2008 et une marge d’Ebidta supérieure à 65% pour des investissements annuels inférieurs à 200 millions de dollars, lui permettant de transférer à l’étranger la majorité de ses bénéfices sous forme de dividendes.
Selon l’agence de notation financière américaine S&P, les activités en Algérie fournissent 96,8% du flux de trésorerie de l’opérateur de téléphonie égyptien. C’est en partie ce qui expliquerait le refus de Naguib Sawiris de se séparer de sa filiale algérienne, malgré les difficultés.
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29 novembre 2009 à 2 02 11 111111
Il confirme l’intérêt de Vivendi et de privés algériens : Sawiris refuse de se séparer de Djezzy
Ali Idir
Entre Naguib Sawaris et le gouvernement algérien, le divorce semble définitivement consommé. « Il y a un vrai changement en Algérie où les investisseurs étrangers ne sont plus bienvenus », a déclaré le PDG d’Orascom Telecom, dans un entretien au quotidien économique français La Tribune de jeudi.
Le magnat égyptien des télécoms répondait à une question sur l’avenir de sa filiale algérienne, Orascom Télécom Algérie (OTA) qui exploite la marque commerciale Djezzy, à laquelle le fisc algérien réclame 600 millions d’arriérés et de pénalités. « C’est dommage, car nous avons apporté de la technologie et des emplois », a-t-il ajouté.
Malgré ces difficultés M. Sawaris a indiqué que Djezzy n’était pas à vendre et que son groupe ne cherchait pas à quitter l’Algérie. Il a reconnu que le groupe français Vivendi a manifesté son intérêt par le passé pour acquérir Djezzy – une information révélée en exclusivité par TSA, mais démentie par Vivendi.
« Nous n’avons aucune intention de sortir du pays. Nous avions déjà subi une campagne médiatique féroce en 2003, nous avons survécu. Vivendi a déjà manifesté son intérêt par le passé, tout comme des hommes d’affaires algériens. Djezzy n’est pas à vendre», selon le PDG d’Orascom Telecom. « Nous sommes fiers de Djezzy, c’est une des plus belles success stories d’Orascom et de l’Algérie », a affirmé M. Sawiris.
En effet, malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée, Djezzy reste une belle valeur : un chiffre d’affaires supérieur à 2 milliards de dollars, un bénéfice net de 580 millions de dollars en 2008 et une marge d’Ebidta supérieure à 65% pour des investissements annuels inférieurs à 200 millions de dollars, lui permettant de transférer à l’étranger la majorité de ses bénéfices sous forme de dividendes.
Selon l’agence de notation financière américaine S&P, les activités en Algérie fournissent 96,8% du flux de trésorerie de l’opérateur de téléphonie égyptien. C’est en partie ce qui expliquerait le refus de Naguib Sawiris de se séparer de sa filiale algérienne, malgré les difficultés.
26/11/2009 | 11:13 |
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