Une équipe de la FAF conduite par Raouraoua en Afrique du Sud
L’équipe nationale de football, qui vient de se qualifier avec brio au Mondial sud-africain, ne veut pas dormir sur ses lauriers. En professionnel, le président de la FAF a déjà dépêché l’infatigable Zefzef pour s’enquérir du meilleur hôtel, en Angola, pour que notre équipe nationale, qualifiée également à la phase finale de la CAN 2010, ne manque de rien et puisse évoluer dans de très bonnes conditions.
Il faut dire que la FAF et les pouvoirs publics ne lésineront certainement pas sur les moyens pour offrir les meilleures conditions à nos capés aussi bien pour la CAN que le Mondial 2010. Pour autant, une équipe de la FAF, conduite par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, le staff administratif, mais aussi le coach national, Rabah Saâdane, se trouve depuis, hier, en Afrique du Sud afin de « dégoter » le meilleur endroit à l’équipe nationale en vue du Mondial sud-africain en juin 2010. Les responsables de la FAF ainsi que le staff technique ne veulent pas être pris au dépourvu le jour J.
D’ailleurs, 21 sur les 32 pays qualifiés au Mondial ont déjà trouvé un endroit pour le séjour de leurs sélections nationales. Les responsables de la FAF et le staff technique de l’EN sont présents en Afrique du Sud pour suivre aussi le déroulement de l’opération du tirage au sort prévu pour le 4 décembre au Cap (Afrique du Sud).
Le mercredi 2 décembre, Raouraoua et ses accompagnateurs sauront la sanction que la FIFA prendra contre l’Egypte à la suite du caillassage du bus de l’EN le 12 novembre dernier par des supporters égyptiens en délire, alors qu’il quittait l’aéroport du Caire pour l’ hôtel qui était pourtant très proche, où devaient loger les joueurs de l’EN.
Il est utile de rappeler que les « Verts » sont décidés à bien se préparer pour réussir un bon Mondial.
H. GHARBI
28 novembre 2009 à 23 11 37 113711
Moussa Saïb
“Les Verts sont capables de remporter la CAN”
Moussa, quel regard portez-vous sur ces Fennecs qui viennent de combler une attente de vingt-quatre ans en offrant une troisième phase finale de coupe du monde à l’Algérie ?
Je suis fier et heureux ! C’est difficile à expliquer, je me sens un peu à l’intérieur de cette équipe, puisque j’ai joué avec Saïfi et Gaouaoui. Cette qualification, c’est une qualification d’une bande de copains qui ont commencé ensemble lors de la CAN 2004, en Tunisie. On retrouve l’ossature du groupe qui avait joué ce tournoi, avec déjà Saâdane sur le banc. L’équipe a bâti sa confiance et construit son histoire au fil des matches. Les nouveaux venus se sont vite intégrés et ont apporté un plus notable. Cette génération a tout simplement cru en elle, en son potentiel. L’appétit est venu en mangeant, après la victoire de Blida contre l’Egypte (3-1), en juin. J’ai connu, en 1989, l’élimination pour le Mondial 1990 au Caire, j’étais sur le banc et j’avais pleuré. On avait ensuite gagné la CAN. Je pense que cette génération est capable de remporter cette compétition en Angola puisqu’elle a battu deux fois l’Egypte. Qu’est-ce qui peut nous arrêter maintenant qu’on fait partie du top 5 africain ?
Comment expliquez-vous le comportement exemplaire de cette équipe face au champion d’Afrique ?
L’Algérien est orgueilleux, vous savez, et il n’aime pas l’injustice. Nous avons été terriblement lésés au Caire, les médias du monde entier en ont témoigné. Mais l’équipe a eu le coup de pouce du chef de l’Etat, qui a fait déplacer massivement nos supporters à Khartoum. Jamais depuis 1962, la sélection n’avait été autant soutenue par le peuple algérien, du président aux gens du peuple. Merci à ces supporters qui ont galvanisé notre équipe. Au-delà de ce soutien, ce groupe mérite amplement sa qualification au Mondial. Il a fait preuve de constance depuis le début des éliminatoires, ce qui n’est pas le cas de l’Egypte. On a vu une équipe soudée, où seul compte l’intérêt de la sélection, pas celui des individus. Un seul exemple : je n’avais pas vu des remplaçants aussi heureux que les titulaires, si ce n’est plus, depuis la CAN 90.
Ces gars-là, c’est du costaud, ils ont su répondre sur le terrain. Ils ne connaissent pas la violence, ce ne sont que des joueurs de football.
In France Football
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28 novembre 2009 à 23 11 38 113811
Blida
Réception en l’honneur de la presse nationale
Une réception a été organisée, mercredi au siège de la wilaya de Blida, en l’honneur des journalistes qui ont couvert le match d’appui de Khartoum entre l’Algérie et l’Egypte (1-0), pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Monde de football. Rehaussée par la présence de Azzedine Mihoubi, secrétaire d’état auprès du Premier ministre, chargé de la Communication, de Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Waqfs et du chargé de la communication auprès de l’ambassade du Soudan à Alger, Khaled Mohamed Ali, la cérémonie a été l’occasion pour honorer l’ensemble des journalistes qui ont couvert le match de Khartoum.
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29 novembre 2009 à 0 12 02 110211
28-11-2009
Les sportifs graciés par le président de la République
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a promulgué, à l’occasion de l’Aïd El Adha, un décret présidentiel portant mesures de grâce collectives au profit des personnes évoluant dans le monde du sport détenues et non détenues comdamnées définitivement, a indiqué jeudi un communiqué de la présidence de la République.
«Conformément aux prérogatives qui lui sont conférées par l’article 77-9 de la Constitution, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a promulgué un décret présidentiel portant mesures de grâce collectives au profit des personnes évoluant dans le monde du sport détenues et non détenues comdamnées définitivement, et ce , à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Adha 1430/2009», précise le communiqué.
«S’inspirant des valeurs de sacrifice et de mansuétude, ces mesures se présentent comme un signal fort d’encouragement en direction de notre jeunesse et un moyen de susciter l’émulation par une pratique saine du sport aussi bien au niveau national qu’au niveau international», souligne-t-on de même source.
Le communiqué précise par ailleurs que «sont exclues du bénéfice des mesures de grâce ainsi décidées, les personnes détenues et non détenues concernées par l’ordonnance portant mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que les détenus condamnés pour avoir commis ou tenté de commettre certains faits énumérés limitativement.
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29 novembre 2009 à 0 12 12 111211
C’EST TROP!!! Un ministre égyptien accuse l’Algérie d’avoir planifié une « opération terroriste » au Soudan
نوفمبر 22, 2009
sous L’ACTUALITE
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Une semaine après la qualification historique des Verts au Mondial 2010 au dépend de l’Egypte, le pouvoir et les médias égyptiens continuent d’accuser gravement l’Algérie qui garde étrangement le silence. Après Alaâ Moubara, fils du président égyptien Hosni Moubarak qui a qualifié les Algériens de terroristes, c’est au tour du ministre de la communication, Ahmed Abou Gheit, d’user publiquement du même qualificatif.
« Ce qui s’est passé à Khartoum était une opération terroriste planifiée », a accusé, mercredi, le ministre égyptien, en allusion à l’agression présumée de supporters de son pays par des Algériens, à la fin du match d’appui entre l’Algérie et l’Egypte, le 18 novembre au Soudan. Comprendre : le ministre égyptien accuse l’Etat algérien d’avoir planifié et mené une opération terroriste contre l’Egypte sur le sol soudanais.
Dans la bouche d’un ministre, l’accusation est grave. Surtout qu’en réalité, non seulement les cas d’agressions sont rares comme l’a affirmé le gouvernement soudanais, mais le Caire devrait plutôt remercier les services de sécurité algériens d’avoir empêché un massacre d’Egyptiens à Khartoum.
Les supporters algériens voulaient en effet venger leurs concitoyens lynchés en Egypte, à la fin du premier match Egypte-Algérie (2-0), le 14 novembre au Caire. Ils voulaient aussi laver l’affront subi par l’équipe nationale, deux jours plutôt, quand son bus a été sauvagement attaqué par des supporters égyptiens à la sortie de l’aéroport du Caire. Mais les services de sécurité algériens, présents à Khartoum, avaient fourni de précieux renseignements à leurs homologues soudanais grâce auxquels ils ont pu maîtriser la situation.
Le Caire a fait état au lendemain de cette rencontre d’agressions et de menaces à l’encore des supporters égyptiens. Mais le Soudan a protesté contre les fausses informations données par les médias égyptiens, publics et privés. La police soudanaise a démenti l’existence de cas d’agressions. Ce que la FIFA a également confirmé : pour l’instance internationale de football, aucun incident majeur n’a été enregistré à Khartoum.
Curieusement, l’Algérie n’a toujours pas répondu provocations égyptiennes. Le gouvernement garde le silence depuis vendredi dernier, jour de la convocation de l’ambassadeur d’Egypte à Alger pour exprimer timidement des inquiétudes concernant la campagne médiatique menée contre l’Algérie dans ce pays.
Ce silence commence à susciter des interrogations. L’Egypte, qui hausse le ton, a pourtant tout à perdre sur les plans stratégique et économique. Ses groupes sont fortement présents en Algérie, où ils ont remporté de nombreux contrats publics.
Les attaques égyptiennes contre l’Algérie illustrent en fait la faiblesse de la diplomatie algérienne et l’absence d’une stratégie de communication et de lobbying capable de défendre l’image de l’Algérie à l’étranger.
in TSA du 26.11.2009
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29 novembre 2009 à 0 12 12 111211
Egypte-Algérie : Le sens d’une victoire
par Brahim Snoussi- in journal des stars
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Les plus belles des victoires sont celles que l’on rempor- te sur soi-même. Cette sentence s’applique admirablement à l’équipe nationale d’Algérie. Après un parcours presque triomphal, elle tombe dans le misérable traquenard d’une soirée cairote, traquenard imaginé sans nul doute par les politicaillons qui gouvernent l’Egypte. C’est presque le crime parfait puisque, après l’agression que l’on sait, suivie d’une nuit agitée dans un hôtel retentissant d’une opportune noce, un deuxième but encaissé au bout de la nuit ramène l’Egypte à une égalité parfaite avec l’Algérie. Un tel scénario avait tout du cauchemar pour une équipe jusque-là dans une phase ascendante et tout du miracle pour l’Egypte qui devait en retirer un avantage psychologique déterminant.
Mais voilà. Cette équipe meurtrie, choquée, a réussi contre toute attente à trouver les ressources morales pour se sublimer à Khartoum, scellant le dernier acte d’un vaudeville qui aurait pu tourner à la tragédie. Cette histoire aurait pu rester anecdotique. Il ne s’agissait après tout que d’un match de football. De plus, l’équipe d’Algérie a connu la défaite plus souvent qu’à son tour durant ces vingt dernières années. On connaissait sa fragilité psychologique, son indiscipline, la valse des entraîneurs, le manque de sérieux de la Fédération… Il se trouve que, pour la première fois, le scénario prévu ne s’est pas réalisé parce qu’il s’est trouvé des acteurs, joueurs et supporters, pour le refuser.
Ceci dépasse à l’évidence le cadre du football et constitue une sorte d’allégorie de ce que pourrait être l’Algérie si elle refusait la logique mortifère qui produit l’exclusion, le désespoir et qui incite des milliers de nos jeunes à risquer leurs vies sur des coquilles de noix pour fuir leur pays.
Et si le sursaut d’orgueil qui a conduit nos footballeurs à transcender le sort et à arracher une victoire qui semblait avoir décidé de les fuir se transmettait à notre peuple ? Et si, lui aussi, avait le courage de refuser la fatalité du sous-développement et du malheur ? Et s’il se remettait à croire à une victoire collective qui serait le fruit d’une communauté de destin ? Et, en un mot, s’il en finissait avec la haine de lui-même qui nourrit sa pulsion suicidaire ?
Le comportement de l’Egypte officielle a été ignoble. Si le gouvernement et les médias s’étaient désolidarisés des énergumènes qui ont caillassé le bus des joueurs algériens, les esprits se seraient sans doute calmés et nous n’en serions pas aujourd’hui à ce degré de haine. Non seulement ils ne l’ont pas fait, mais ils ont jeté de l’huile sur le feu en affirmant que l’agression avait en réalité été simulée. Ce faisant, ils se sont montrés à la hauteur des voyous lanceurs de pierres. Ils sont les vrais responsables de ce qui aurait pu verser dans le drame. Rien d’étonnant à cela. Ce sont ces mêmes responsables qui ont mené l’Egypte au stade de la mendicité internationale puisque, toute honte bue, ils encaissent les deniers de Judas que leur versent les Etats-Unis en échange de leur soumission à l’ordre yankee. Ce sont ces mêmes responsables qui avalent sans broncher toutes les couleuvres que leur sert leur suzerain israélien. Ce sont ces mêmes responsables qui participent au malheur des Palestiniens en contribuant à l’étranglement de Gaza, Gaza qui a fêté dignement la victoire algérienne ! Ce sont ces mêmes responsables affairistes, corrompus, qui prospèrent sur la misère de leur peuple.
Il ne faut surtout pas confondre ce dernier avec ses dirigeants ! Ainsi, les attaques conduites contre des Egyptiens en Algérie sont parfaitement condamnables. Elles révèlent la grossièreté de leurs auteurs et leur absence totale de lucidité. Ces citoyens sont les hôtes de l’Algérie et l’une des valeurs de notre pays est le traitement amical, fraternel, des étrangers. A cet égard, nous avons manqué à cette belle tradition. De la même manière que nos footballeurs ont vaincu leurs vieux démons du renoncement et de l’indiscipline, il faut que notre peuple en finisse avec ces comportements qui ne le grandissent pas. Il faut laisser aux dirigeants égyptiens le monopole de la lâcheté et du déshonneur. L’attitude envers le peuple d’Egypte doit rester fraternelle ; il faut l’aider à retrouver, avec nous, le chemin de l’honneur et de la dignité. N’oublions jamais la fraternité d’armes qui nous a réunis en bien des circonstances, il n’y a pas si longtemps. Ne cédons pas à la facilité d’une rupture que certains appellent de leurs voeux. N’insultons pas une part de notre passé sous prétexte que nous la partageons avec l’Egypte qui n’en a, du reste, pas la propriété exclusive.
Et si ce match de football était une ruse de l’Histoire ? Et si ces jeunes footballeurs, en plus de nous offrir la joie d’une qualification pour la Coupe du Monde, nous interpellaient sur notre inaptitude à réussir notre développement, notre vivre-ensemble, notre incapacité à donner un sens à notre destinée ?
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