Le président du barreau égyptien brûle le drapeau algérien
Edition du Mercredi 25 Novembre 2009
Actualité
L’Union des barreaux d’Algérie s’insurge
Le président du barreau égyptien brûle le drapeau algérien
Par : Chérif Memmoud
|
Après les animateurs de télévision, des supporters, des joueurs égyptiens, c’est au tour des avocats du Nil de prendre le relais en versant dans l’insulte et le langage ordurier à l’égard de l’Algérie et de ses symboles.
En effet, au lendemain de la qualification de l’équipe nationale au Mondial sud-africain aux dépens des Pharaons, le barreau égyptien, à sa tête son président, n’a pas trouvé mieux que de
se comporter en “voyou” allant
jusqu’à mettre le feu au drapeau algérien, et ce, devant l’immobilité des autorités du Caire qui n’ont même pas daigné condamner ce geste d’une extrême gravité dans cette guerre médiatique contre l’Algérie.
Un geste émanant d’hommes censés représenter les principes et les valeurs de la noble profession qu’est celle d’avocat dont la mission est de défendre les droits et les causes justes.
Un geste qui n’honore guère ces pseudos-défenseurs des droits de l’Homme, notamment le président du barreau égyptien qui a brûlé le drapeau algérien en public avec la connivence du pouvoir égyptien. Ceci n’a pas manqué de susciter des réactions du côté d’Alger face à cet acte inadmissible à commencer par l’Union nationale des barreaux d’Algérie qui a vivement réagi face à ces nouvelles attaques à travers un communiqué transmis à notre rédaction. “Les attaques qu’ont menées les médias égyptiens contre l’Algérie à travers ses supporters ont vite dépassé ce cap pour atteindre une catégorie censée être exceptionnelle de par son statut social et sa culture. Il s’agit du barreau égyptien qui ne s’est pas contenté de s’afficher sur les différentes chaînes de télévision égyptiennes… L’agression portée sur le symbole de la souveraineté nationale – brûler le drapeau algérien dans les rues du Caire par des avocats – ne peut être qualifiée que d’un excès
de barbarie et d’hostilité du barreau égyptiens envers la souveraineté de l’Algérie et ses symboles”, lit-on dans le communiqué.
Si par ces actes d’un autre âge, le barreau égyptien pense toucher à la crédibilité du barreau algérien au niveau international, c’est d’emblée perdu. “Car cela n’a fait que monter la cote des robes noires algériennes à tous les niveaux (…) Car l’Algérie forte, debout reste le mur où se brisent toutes les tentatives égyptiennes de mettre à genoux les Arabes et les musulmans devant l’entité sioniste”, lit-on encore dans le communiqué.
L’Union nationale des barreaux d’Algérie s’insurge contre “la lâcheté du barreau égyptien qui a brûlé et piétiné le drapeau algérien, symbole de la souveraineté nationale qui va à l’encontre des chartes et des lois de l’Union des avocats arabes et toutes les autres chartes et lois internationales. L’Union des barreaux d’Algérie demande à l’Union des avocats arabes de condamner fermement cet acte ignoble qui porte atteinte pas seulement à l’Algérie, mais à toute la nation arabe”.
Enfin, l’Union des barreaux d’Algérie demande à ce que ce point soit “inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du bureau permanent de l’Union des avocats arabes qui aura lieu le 13 et 14 décembre prochain à Damas (Syrie). Vive l’Algérie, gloire à nos martyrs”.
|
Copyright (c) LIBERTE 2008
www.liberte-algerie.com
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
Voir tous les articles de Artisan de l'ombre →
25 novembre 2009 à 1 01 22 112211
«Artistes» et «intellectuels» égyptiens insultent l’Algérie
Adel Imam rejoint les bouffons de Moubarak
Au pays des «Bidae et du Badenguel», on a une piètre idée de la culture. Ceux qui se disent artistes et intellectuels ne sont deviennent des «bouffons du roi» des guignols qui s’empressent de s’avilir pour plaire. Et le dernier qui a rejoint le lot, toute honte bue, et sans respect aucun pour cette «appartenance au monde arabe», est Adel Imam qui est intervenu avant-hier à l’émission «El Beit Beitek» sur la chaine El-Misria pour verser son fiel sur les Algériens.
En insultant nos valeurs et nos symboles, comme le sacrifice des Chouhada qui ont donné naissance à une génération d’hommes libres qui n’ont pas hésité à aller défendre l’Egypte et interdire aux Israéliens d’envahir Le Caire, en tenant des propos offensants à l’endroit du peuple algérien qualifié de barbare et en brûlant le drapeau algérien devant notre ambassade au Caire, ces «artistes» et «intellectuels», tout comme ceux qui voulaient incendier un territoire arabe souverain en terre d’Egypte, ont-ils prouvé qu’ils étaient «cultivés» et «civilisés»?
Meilleurs, le cas échéant, que ces «gueux de terroristes », comme ils se sont complus à qualifier de pacifiques supporters algériens qui pensaient être en sécurité en Egypte qu’ils croyaient être un de ces pays qui savent respecter les règles universelles de l’hospitalité et rendre la politesse à une politesse?
Alors que Ghaza faisait face à une agression d’une rare sauvagerie, en 2008, et pensant que les Palestiniens ne tiendraient pas plus de quelques heures, à l’instar de l’Egypte qui a été défaite en 6 jours, perdant du coup le Sinaï, Adel Imam s’en était vivement pris aux manifestations de soutien du monde arabe à la population de Ghaza, et déclaré que le Hamas était coupable, par ses provocations, d’avoir déclenché la violence israélienne. Cette attitude avait déçu les authentiques artistes et intellectuels arabes. Les fans de Adel Imam avaient même inondé le Net de messages d’indignation. Un groupuscule islamiste a, pour sa part, prononcé une fatwa rendant licite son assassinat.
Cette trahison d’une vedette vieillissante remet sur le tapis la question d’une cassure, irrémédiable, de l’arabisme. Ce que confirme l’agression égyptienne pour un match de foot perdu à la loyale sur un terrain neutre.
L’implication de l’artiste dans des considérations sportives n’est, certes, pas interdite car répondant à un besoin noble de se mettre au service de son équipe, mais en mettant son aura et sa qualité d’artiste à contribution pour éviter des dérapages et non en les utilisant, justement, pour jeter de l’huile sur le feu. Si les limites entre le citoyen et l’artiste sont difficilement dissociables, ce sera justement le comportement de l’un (Iheb Tewfik, l’artiste) qui se démarquera de l’autre (Iheb Tewfik, l’Egyptien) qui conférera la dimension de l’un et relèguera l’autre au rang de simple supporter excité et aveuglé par une propagande mensongère. Haïtem Chaker, Saäd Seghir et Ferdaous Abdelhamid, pour ne citer que ceux-là, font partie de cette catégorie.
Miloud Horr
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 novembre 2009 à 1 01 23 112311
Bravant la campagne médiatique mensongère des « pharaons »
Deux ressortissants égyptiens témoignent à partir de Telagh
Deux ressortissants égyptiens ayant requis l’anonymat et établis depuis des décennies à Telagh, au sud de Sidi Bel-Abbès, ont décidé de sortir de leur réserve, «afin, nous confient-ils au téléphone, de faire le point sur la situation enviable qu’ils vivent actuellement et contrecarrer toute initiative calomnieuse émanant des médias du Nil».
Cette sortie de nos interlocuteurs intervient au lendemain de la qualification de nos Fennecs à la phase finale du Mondial 2010 et que n’arrivent pas à avaler «les pharaons». Ces derniers ont d’ailleurs déclenché une campagne politico médiatique contre les Algériens, traités de tous les maux et faisant état de diverses agressions et autres campagnes d’intimidations exercées contre les Egyptiens qui ont choisi de vivre en Algérie.
«Exerçant depuis 20 ans, comme médecin pédiatre au sein de l’EPH de Telagh, dira notre premier interlocuteur, mon épouse est originaire de Telagh et je suis fier de faire partie de sa famille. Contrairement aux allégations de certains chroniqueurs égyptiens, j’ai droit à tous les égards de la part de mes patients et de mes collègues de travail. Je me suis tellement habitué à cette ville, que je me sens intégré au sein de sa population et les us et coutumes traditionnelles locales n’ont plus de secrets pour moi. Nous menons tous en famille avec ma femme et mes enfants, une vie sereine que rien n’est venu perturber à ce jour. Avant ou même après la rencontre qui s’est déroulée à Khartoum, je n’ai jamais été inquiété par les fans de Telagh, sortis exprimer leur joie dans les rues. Au contraire, je les ai rejoins volontiers, pour leur présenter mes meilleurs vœux, pour représenter de la meilleure façon la Nation arabe. Je poursuis mes activités quotidiennes, qui se déroulent à merveille, contrairement à ce que prétendent certaines chaînes satellitaires. D’ailleurs, rassure-t-il, j’attends toujours une suite favorable liée à la demande de nationalité algérienne, que j’ai déposé depuis longtemps», a souligné ce pédiatre. A propos des dérapages médiatiques entamée après la défaite des «pharaons», ce dernier a estimé: «Cette guerre médiatique est probablement inspirée de l’étranger», avant de citer un verset coranique pour mieux illustrer sa pensée: «Ô croyants ! Si un imposteur arrive à vous avec une information, vérifiez-la, de peur d’engloutir toute une nation dans l’ignorance et de regretter amèrement ce que vous en aurez fait.»
Quant au second Egyptien, professeur de mathématiques en retraite, il vit à Telagh depuis déjà 35 ans et se sent d’ailleurs «Algérien à part entière, en menant une vie sans nuages avec mon épouse également algérienne et je compte bien vivre d’autres jours heureux, comme ceux que j’ai vécus jusqu’à ce jour, et cela grâce à Dieu», a-t-il conclu.
M. Noui
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup