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Le Carrefour D’algérie

Point de vue

Par Ahmed Meskine

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Fini le stress de l’attente, fini les traumatismes de la peur des hordes égyptiennes lancées à l’assaut de faux ennemis que nous avons été une campagne durant. Bonjour la victoire et la joie des grands et des petits drapés

dans les couleurs de Novembre. Bonjour la route de l’Afrique du Sud. Merci Soudan et son peuple qui a su reconnaître les valeurs de ceux qui ont eu tant de peines à  jouer un simple match en terre de Pharaons transformée en enfer. Merci Antar, Saâdane et tous les autres qui ont su combiner cœur et pied. Merci galerie Algérienne Raison et intelligence. Adieu Chehatta et ses verbes acerbes, relayé par une presse à la solde d’une fausse grandeur tout juste bonne à être piétinée par la dollaresque américaine. Adieu mythe d’une Egypte rabaissée à sa juste hauteur et de ses acteurs que notre ENTV nous force à consommer des années durant. Adieu les insultes télévisuelles de commentateurs en mal de vedettariat et d’animatrices peintes comme un jour de halloween pour souffler sur le feu sans l’attiser. Mea culpa Azzeddine Mihoubi lançant un appel urgent à notre presse nationale pour refroidir les esprits pendant que de l’autre côté on nous traitait comme des serpillières. Mea culpa d’une FIFA imposant qu’un match tronqué par la violence des pierres qui pouvaient servir à rafistoler des pyramides ruinant l’Egypte et le monde arabe qui s’accroche à elle par sentiments infantiles. La rue algérienne a su répondre comme d’habitude aux succès de son équipe comme elle a su compatir à son échec, car elle croit en elle et en son honnêteté. Elle a plus confiance en un Saâdane serein qu’en certains ministres agités qui se pressent de lancer des objectifs jamais atteints. Saâdane Ministre ? Non, Dieu nous en garde. Qu’il reste près de nous et que nous puissions toujours ressentir la joie à travers son calme légendaire et sa force de caractère. Au fait merci Egypte pour nous avoir permis de nous unir contre ton équipe, laissant nos querelles de côté. A l’occasion tournons la page des défaites accumulées et ouvrons une nouvelle aussi blanche que la pureté des cœurs, aussi verte que l’espoir et aussi rouge qu’un soleil levant.