par Adjal Lahouari
Ce choc tant attendu aura tenu toutes ses promesses, tant sur le plan du suspense que sur celui de l’intensité. Il ne pouvait en être autrement en fonction de l’objectif déclaré par les deux formations, un billet pour l’Afrique du Sud en 2010.
Cette fois encore, dans leurs déclarations d’avant-match, Saâdane et Shehata, en techniciens expérimentés, se sont donné le mot lorsqu’il a fallu s’adonner «aux fausses pistes» : c’est de bonne guerre et courant dans la compétition de nos jours, où le résultat prime sur toute autre considération. Ce réalisme, qui ne choque que les idéalistes et les amoureux de beau jeu, a dicté sa loi dans ce choc où la moindre maladresse était susceptible d’être exploitée par l’adversaire. Et puis, il faut le dire, chaque équipe ne tenait pas à décevoir ses millions de fans, dont 18.000 seulement se trouvaient tous les travées du stade de Khartoum.
Au départ donc, les données étaient plutôt favorables aux Algériens avec une assistance supérieure à la galerie égyptienne, du fait que les Soudanais, qui ont encore en mémoire l’attitude de leurs voisins du nord lors du match Soudan-Tchad, avaient d’emblée choisi de soutenir les Fennecs. Sur le plan tactique, Saâdane était «attendu». Tous les observateurs espérant qu’il opte pour un schéma plus offensif, le seul à même de perturber la sérénité des hommes de Shehata. Aussi, on ne fut pas étonné outre mesure de voir que l’équipe nationale a entamé la rencontre sur la base d’un 4-4-2 classique, Saïfi et Ghezal constituant les deux «pointes» chargées de solliciter une défense ayant récupéré sa tour de contrôle, Gomaâ. Dans le quatre du milieu, Yebda était chargé par l’ingrat mais très utile travail de récupération, l’animation du jeu dans cette zone étant assurée par Meghni et Ziani. Avec leur détermination, les Verts ont su gêner cette équipe égyptienne qui, certes, a évolué «en bloc» mais dont le jeu stéréotypé n’a pas trop surpris nos représentants. Dès l’annonce de l’équipe type des Pharaons, on a compris que, cette fois, et conscient des nouvelles données, c’est Shehata qui avait décidé de fermer sa garde, comme le ferait un boxeur pour parer les coups de son adversaire. En effet, outre le retour de Gomaâ au coeur de la défense, la présence de Abderabo au milieu était des plus significatives : Shehata avait carrément opté pour la prudence, misant sur les contres afin de surprendre les Verts. Le coach des Pharaons n’ignorait pas en effet que, sur terrain neutre, l’Egypte s’est toujours inclinée face à l’Algérie. Au départ, et c’est logique, les deux équipes ont refusé de se livrer ; puis ce furent les Fennecs qui furent les plis entreprenants, cette domination ayant connu son pic aux alentours de la 20′. On a vu alors les Egyptiens se montrer menaçants sur les flancs, comme ce fut le cas au Caire. Et puis, moins fringants, les hommes de Shehata se firent surprendre par ce coup franc de Ziani, repris de façon imparable par Antar Yahia.
Dans les deux vestiaires, les deux entraîneurs ont dû tenir des discours différents, dans la mesure où chacun avait une mission opposée. Shehata devait, à contre-coeur sans aucun doute, se donner les moyens pour tenter de remonter ce fâcheux retard au tableau d’affichage, tandis que Saâdane était tenté, et c’est humain, de tout faire pour préserver ce si précieux avantage d’un but.
De fait, on ne fut pas trop étonné de voir une équipe algérienne farouchement accrochée à la réalisation de Antar Yahia, se repliant dans son camp, laissant l’initiative à l’adversaire qui, bien que dominateur, ne put surprendre l’héroïque défense de notre équipe nationale, elle-même galvanisée par la magnifique prestation de son gardien Chaouchi, qui a ainsi largement confirmé son immense talent. A certains moments, on a même vu les deux attaquants de pointe, Saïfi et Ghezal, venir au secours de leurs coéquipiers de la défense. Il n’empêche, et c’est le propre de ce genre de confrontation, que les Algériens, sur contres, ont perturbé la lourde arrière-garde des Pharaons.
Disons-le en toute objectivité : cette équipe algérienne a bel et bien mérité son billet pour l’Afrique du Sud, sur l’ensemble de son parcours, bien plus brillant et plus convainquant que celui de sa rivale égyptienne. Elle a assurément rendez-vous avec l’histoire…
Le Quotidien d’Oran
19 novembre 2009 à 14 02 39 113911
19 novembre 2009 à 16 04 02 110211
tu peut pleurer pendant 4 ans!!!!!! c a ne serre à rien
les pierres que vous avez jeter sur les joueurs , ils vous l’on renvoyé mais dans la lucarne et c est signé antar yahia et ca a tellement claqué que même oum kalthoum l a entendu.
t es un petit.
19 novembre 2009 à 16 04 05 110511
c est vrai on est peut etre pas des arabes mais nous on aime l islam et on ne fricotte pas avec israel et ca c est une pute et meme gamal abdnasser en est temoin