Le scandale « Poutakhine » et la légèreté du ministère de la culture
Alger- La ministre de la culture Khalida Toumi a mis fin aux fonctions du directeur général adjoint de la bibliothèque nationale, Ahmed Saâdi, qui a été chargé de gérer la bibliothèque après le limogeage de son directeur Amine Zaoui après la crise qui a suivie la visite du poète syrien Adonis.
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Saâdi a occupé le poste de Secrétaire général de la bibliothèque nationale pendant deux années sur décision de la ministre de la culture. Il est limogé à son tour après le la procédure du dépôt légal avec un numéro d’ISBN au roman « Poutakhine » qui a été autorisé à la vente au niveau de la salle du cinéma Mohamed Zinet, bien qu’il contienne des insultes contre le président de la république.
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Selon les mêmes sources, la ministre de la culture aurait pris cette démarche afin d’éviter la colère du président, qui fait l’objet de graves atteintes pour la deuxième fois de la part d’un ministère sensé prôner la culture et le savoir au lieu du chant et de la danse. Après le roman de Benchicou qui porte atteinte aux symboles de la révolution et aux personnalités nationales et diminuant les souffrances du peuple algérien pendant l’occupation française, la ministre attribue un autre numéro d’ISBN à un autre roman qui insulte le président et le régime. Ce dernier est autorisé à une vente dédicace au niveau de la salle de cinéma Mohamed Zinet à Riad El Feth après la procédure du dépôt légal avec un numéro ISBN déposé à la bibliothèque nationale conformément à la loi.
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La décision du limogeage du directeur général intérimaire de son poste intervient après cette deuxième grave méprise en une seule année. La ministre avait présenté un rapport détaillé sur la visite du poète Adonis en algérie, s’en démarquant des dérives commises par ce dernier. C’est ce qui est attendu avec le roman « Poutakhine » dont le responsabilité sera mise sur le dos du directeur général par intérim de la bibliothèque nationale, comme elle a été mise sur le dos de Amine Zaoui, victime d’une erreur qu’il n’avait pas commise.
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Ennahar/ Dalila B.
- En Nahar Edjadid
10 novembre 2009 à 15 03 29 112911
bonjour les amis, à titre d’information, un roman a été publié aujourd’hui sur le Net, s’intitulant « les Gens d’Oran »
faites-y un tour, à l’occasion.
en vous remerciant
11 novembre 2009 à 22 10 38 113811
Quand on veut noyer son chien on dit qu’il a la rage !!
14 novembre 2009 à 9 09 52 115211
Pourquoi s’étonner des agissements de cette petite fabrication des services de sécurité algériens qu’est Khalida Messaoudi. Elle en a fait de bien pire. Le drame c’est que la Culture Algérienne est devenue un régistre de Commerce rentable pour les commanditaires. C’est un flic d’origine contrôlée qui ne fait que son boulot de flic. Le reste n’est que maquillages. Il faut le dire aux français qui l’ont glorifiée et lui ont fabriqué l’image d’une démocrate qui cahce mal son jeu et ses alliances. Individuellement la personne n’est qu’une bonne enseignate de collège qui n’a jamais rien écrit ni dit de sérieux.