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9 novembre 2009

LITTERATURE


Des jeunes auteurs au salon international du livre d’Alger : Entre grand espoir et petit format  


Le ciel de l’espoir n’a pas besoin de poutres. Rencontrés au 14e Salon international du livre d’Alger (SILA), qui s’est clôturé le 6 novembre courant, ils nous ont parlé, certains avec passion, de leur volonté d’aller au-delà des murs. Il y a d’abord Natsu surnom d’origine japonaise qui signifie « été » à l’allure cool mais à la voix timide.

Natsu, 28 ans, a décroché le prix du jeune talent au 2e Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) qui s’est tenu à la mi-octobre à Alger. « Je suis né en été et j’aime cette saison. Petit, j’avais découvert les BD franco-belges, Asterix, Lucky Luck, Tintin et les dessins animés japonais à la télévision. Cela m’a donné envie de faire la même chose. J’ai fait quelque planches pour moi en reprenant les personnages que je voyais à la télévision », raconte-t-il. Il y a deux ans, Natsu a réussi à publier une BD dans le magazine Laabstar. « Je suis passé donc à une phase professionnelle. Si c’est possible, je ne ferais que cela », ajoute-t-il. La nouvelle revue El Bendir, entièrement consacrée à la BD, a publié, en page 70, une planche de Natsu, sous le titre rêveur de Story of my life, l’histoire d’Amel, lycéenne, avec sa grand-mère Baba. « Elle a débarqué chez nous avec la ferme intention de me marier… à mon cousin Zoubir », proteste Amel.

De l’humour contemporain et décalé, selon Natsu. Il n’hésite pas à parler de « clash » des traditions ! Aidaoui Mohamed, de son vrai nom, est médecin de formation. Natsu hésite à choisir le métier. « Je n’ai pas encore exercé en tant que généraliste. En attendant de me spécialiser, je me suis dit je continue dans la BD. L’idéal serait de faire les deux en même temps. Si je peux vivre avec la BD, je peux abandonner la médecine. La BD passe avant », confie-t-il. Djamel Bouchenaf, tout aussi jeune que Natsu, rêve, lui aussi, d’une grande carrière de bédeiste. « Depuis mon jeune âge, j’ai toujours été attiré par la BD. C’était un hobby. Le milieu où j’ai grandi ne m’a pas réprimé. On m’a beaucoup aidé », dit-il. Il vient de publier, aux éditions Dalimen, son premier album, Jeloul El Bahri, vendu à 600 DA. Comme Natsu, Djamel Bouchenaf a participé avec des planches au Fibda 2008. Des planches devenues album. « Il faut un effort pour que la BD revienne au devant de la scène. Je vais poursuivre les aventures de Djeloul, donner une suite. Je prends exemple sur Slim qui s’est attaché à un seul personnage ; c’est le plus connu des bédéistes », ajoute Djamel.

Yacine Benachenhou s’est, lui, intéressé aux beaux livres. Un autre style d’écriture. Il a repris l’histoire de l’Emir Abdelkader dans une beau livre paru en arabe et en français aux éditions Alpha. « Les traducteurs des anciens écrits de l’Emir sont en majorité décédés. J’ai repris le flambeau et j’ai ajouté de nouvelles sources. J’en ai profité pour insérer des photos, des illustrations et des poèmes de l’Emir, peu connus des Algériens », explique-t-il. Yacine Benachenhou a fait un travail sur la langue : « J’ai modifié certains termes pour qu’ils soient plus compréhensibles. J’ai fait en sorte que tout soit accessible et que les jeunes y trouvent une partie de leur propre histoire. » El Khir Chouar, journaliste et écrivain, s’est lui lancé dans l’aventure du petit format 11 sur 11 des éditions El Beyt en y publiant une nouvelle, Hikayatou Bani Lissan. « C’est une petite histoire inspirée de la légende populaire racontée par le grand voyageur Ibn Battouta. Une histoire du passé qui a un prolongement dans la vie moderne », dit-il avec passion. El Khir Chouar a déjà publié deux recueils de nouvelles, Mat el ichkou (L’amour est mort) et Zaman el bouqaa (Le temps des pleurs), et un roman, Hourouf el ghaba (Les mots de la forêt), parus aux éditions El Ikhtilef. Il soutient le petit format imaginé par les éditions El Beyt que dirige le jeune Boubakr Zemmal.

« C’est l’époque de la rapidité. Les gens fuient les ouvrages volumineux. Ce petit format est une idée sympathique qui permet au livre d’être plus présent dans le vécu de tous. Un poème, une nouvelle faciles à lire. C’est un autre moyen de promouvoir le livre et la lecture. On garde avec plaisir ce type de livre grâce à sa forme esthétique », dit-il. Enfin, au chapitre découvertes, il y a ce premier roman du jeune Samir Kacimi, paru aux éditions El Ikhtilef à Alger et à Arab Scientific Publishers à Beyrouth. Belle journée pour mourir, un titre poétique, est un roman qui revient sur le suicide. « Ai-je peur ? », se demande cet homme qui se lance dans le vide et qui sent que le temps se prolonge. Nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur ce roman qui suscite beaucoup de discussions actuellement.


Zl Watan du 09 novembre 2009
Par Fayçal Métaoui

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Suicide : moi aussi j’ai failli …

    «Je considère le suicide comme une lâcheté :C’est un duel avec un adversaire désarmé»
    (Alfred Capus).
    Mes chers amis, je me permets de m’adresser à ceux qui songent au suicide car moi-même, un jour, j’ai pensé me suicider. Fort heureusement pour moi et pour les miens, Dieu a voulu que je ne commette pas cet acte insensé,
    cette «lâcheté». Qu’est-ce qui peut pousser une personne à vouloir se donner la mort ? me demanderiez-vous. Eh bien, je vais vous le dire…
    Il arrive parfois que nos soucis s’accumulent et que la dureté de la vie devienne insupportable.
    Espérant bien une amélioration des choses, nous faisons souvent preuve de patience en continuant à souffrir en silence.Malheureusement, lorsque notre
    situation continue à aller de mal en pis, on commence à désespérer. On se sent englouti dans un océan de problèmes et cela nous bouleverse. On a alors
    l’impression qu’on n’a plus aucune valeur, pas d’intérêt; on oublie ses qualités et ses forces et on oublie même l’aide que l’on peut obtenir. Petit à petit, on se laisse gagner par le désespoir, convaincus qu’il n’existe vraiment aucun moyen pour solutionner nos problèmes.
    C’est alors que l’idée de se supprimer commence à nous apparaître comme la solution unique. Dans notre esprit, vivre devient ainsi synonyme de souffrance et le suicide celui de délivrance. Souvent le désir de mourir
    accompagne celui de se venger ! Oui, se venger de ceux qui ne nous ont pas compris, de ceux qui ne nous ont pas assistés lorsque nous avions besoin
    d’eux.
    Mes chers amis, la mort arrivera sans faute un jour ou l’autre; alors pourquoi vouloir la précipiter ?
    Acceptons la vie telle qu’elle est ! Et même si elle nous oblige parfois à marcher dans le noir, nous ne devons jamais perdre l’espoir qu’il y aura de la lumière un peu plus loin. Au lieu de focaliser nos pensées sur la manière dont nous mettrons fin à notre vie, agissons plutôt positivement afin de nous en sortir, de réussir et être heureux. Faisons la paix avec nousmêmes et battons-nous pour changer et réussir notre vie, montrons à tous ceux qui nous
    ont méprisés ce que nous valons et ce que nous sommes capables de réaliser ! Mettons un point d’honneur à effectuer un grand travail sur nous-mêmes en
    commençant par chasser toutes ces idées noires qui nous obsèdent.
    Sarah
    Sa_ra77.li51@yahoo.fr

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

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