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Un 21 mai

3 novembre 2009

EPHEMERIDES

Un 21 mai
Sabah Essaghira : la diva d’oran

La nouvelle avait mis en émoi tous ses fans et tout le pays. Sabah Essaghira n’allait plus jamais entonner Ya El Khomri… Elle est décédée à l’âge de 53 ans. C’était le 21 mai dernier.


En ces temps où l’hypocrisie se généralise, on avait quasiment oublié son existence durant la dernière période de sa vie. Souffrant d’un cancer depuis plusieurs années, elle avait passé de longs mois de solitude, partagés entre un chalet de l’UNJA à Sidi Fredj et des séances de chimiothérapie à l’hôpital de Aïn Naâdja. Il avait fallu attendre que des anonymes décident d’organiser un concert et une collecte pour que la chanteuse puisse poursuivre ses soins et finir sa vie dans un minimum de dignité. Sa carrière avait commencé par un fameux hasard où, émergeant dans une chorale scolaire, elle chantait El Ghaoui en amateur, face à un nombreux public, dont Blaoui Houari faisait partie. La rencontre sera décisive pour elle. C’est dans l’émission « Alhane oua chabab » et « Au coin des amateurs » que les Algériens avaient découvert cette voix attachante et chargée d’émotion. Voix qu’ils retrouvaient le 8 mars 1967 lorsqu’elle reprenait Ana ila bachar de Abdelwahab Doukali. Les années passaient et Sabah Essaghira évoluait dans ses interprétations et ses ambitions. Tentée par la comédie, elle intégrait le Théâtre régional d’Oran et apparaissait dans plusieurs pièces théâtrales, dont Eddi oualla khelli de Hadjouti Boualem, El Amkhakh de Mohamed Adar, puis El Maghrour de Abdelmalek Bouguermouh. Après quelques représentations, Sabah Essaghira quittait le théâtre pour le grand écran. Dans Le silence des cendres, de Youcef Sahraoui, elle interprétait le rôle d’une jeune fille éprise d’un moudjahid. Mohamed Ifticen lui propose, à son tour, un rôle dans Les marchands de rêve, aux côtés de Sidali Kouiret, Djamel Fezzaz dans El Massir… Mais la diva oranaise n’oublie pas la chanson pour autant. On se souviendra toujours de son interprétation de Ya El Khomri, écrite par Saïm El Hadj et composée par Karim El Houari, mais aussi de Ould Sahel et de beaucoup d’autres titres. Sabah Essaghira. Son nom restera gravé dans la mémoire collective.

Par Zineb Merzouk
El Watan
Edition du 28 décembre 2005

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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