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1er novembre : Vous, qui êtes appelés à nous juger…

30 octobre 2009

Colonisation


Vous, qui êtes appelés à nous juger…

1er novembre : Vous, qui êtes appelés à nous juger…

55 ans après le constat est sans appel. Ils ne se sont pas battus « pour ça ». Etudiants ou déjà combattants confirmés pendant la Révolution, ils ne reconnaissent pas leurs idéaux dans l’Algérie d’aujourd’hui. « Nous voulions une Assemblée constituante algérienne élue au suffrage universel sans distinction de race ou de religion », insistent ceux qui ont impulsé cette Révolution lors d’une rencontre hier à la librairie El Ijtihad à Alger.

La démocratie, l’égalité et les acquis sociaux, Mohamed Mechati, membre l’Organisation Spéciale (OS) et dernier survivant du groupe des 21, semble en avoir fait le deuil. « Le résultat est plus que décevant ! », lâche-t-il, avant de faire mine de s’interroger : « j’ai fait toute cette guerre, tous ces sacrifices pour en arriver là ? ». Par pudeur ou par modestie, ces révolutionnaires de la première heure abordent à mots couverts les humiliations et le manque de reconnaissance aux lendemains de l’Indépendance. « Personne ne nous a reconnu en 1962, mais à 20 ans, je n’ai pas eu peur des canons français, alors ce n’est pas à 75 ans qu’ils réussiront à me faire taire ! », s’emporte Zoulikha Benkaddour, première élue de la section algéroise de l’UGEMA en 1955. Paraphrasant Kateb Yacine, elle assure que la France a laissé une arme aux Algériens : sa langue. Et elle s’en sert, notamment pour dénoncer. « Parce que j’ai été militante, je ne peux pas accepter les politiques de destruction qui sont pratiquées actuellement », explique-t-elle. A leur époque le mot d’ordre était « jetons la Révolution dans la rue, elle sera reprise par le peuple ». De là à risquer la comparaison avec 2009, il n’y a qu’un pas. Qu’aucun des anciens n’ose même plus rêver de franchir…

Par Sarah Ben

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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