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Algérie: ouverture du 14e salon international du livre d’Alger

28 octobre 2009

Non classé

Le 14e Salon international du livre d’ (SILA), phare de la vie culturelle algérienne qui rend hommage cette année au philosophe français Francis Jeanson, a été inaugurée mardi par le président Algérien Abdelziz Bouteflika, a constaté l’AFP.
Quelque 343 éditeurs représentant 25 pays participent à ce salon, jusqu’au 6 novembre, au duquel 120.000 titres, essentiellement en arabe, seront exposés, selon le commissaire du Salon, Ismail Meziane.


Décédé en août à 87 ans, Francis Jeanson anima un réseau de soutien au FLN pendant la guerre d’Algérie. Il lui sera rendu hommage avec la projection d’un documentaire intitulé « la dernière rencontre avec Jeanson ».
Une conférence sur la question palestinienne et une rencontre intitulée « quid de la vie à Al-Qods ? » (Jérusalem) en présence d’auteurs palestiniens issus des territoires occupés seront également organisées.
Le livre religieux tient habituellement une place prépondérante dans cette manifestation annuelle qui draine plusieurs milliers de visiteurs attirés par les prix abordables des ouvrages exposés.
Les ouvrages qui « font l’apologie du terrorisme, ne correspondent pas à nos valeurs ou portent atteinte à nos institutions », en sont exclus, a indiqué mardi le directeur du livre au ministère de la Culture Rachid Hadj Nacer.
Peu avant l’ouverture du salon un écrivain algérien, Mahdi El Djezaïri de son nom de plume, a protesté contre l’interdiction de fait de la distribution de son dernier livre « Poutakhine » qui a pourtant, dit-il, reçu toutes les autorisations légales.
Ce roman est très critique « des mauvaises gouvernances depuis l’indépendance jusqu’à nos jours », écrit El Djezaïri dans des « précisions » publiées par le quotidien francophone El Watan (indépendant). Il raconte les péripéties de Poutakhine, professeur de neurologie et pourtant « harrag » (émigrant clandestin).
L’écrivain s’élève aussi contre une perquisition effectuée chez lui et la saisie des exemplaires du livre qu’il possédait. Ces informations n’ont pas été confirmées de sources officielles ou indépendantes.
El Djezaïri « défie quiconque de trouver un seul mot d’insulte » dans son livre, selon ces précisions.

AFP


À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “Algérie: ouverture du 14e salon international du livre d’Alger”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Plusieurs libraires d’Alger ont été convoqués hier, par la brigade de recherche et d’investigation
    (BRI) du commissariat central, où ils ont été sommés de restituer le reste du quota du livre Poutakhine, sorti il y a quelques jours et dont l’auteur, Mehdi El Djezaïri,
    fait l’objet d’une grave persécution par les services de police.
    S’exprimant sous couvert de l’anonymat de peur de représailles, tous les libraires avec lesquels nous nous sommes entretenus affirment que «les policiers avaient le quota exact
    de chacune des librairies. Ils voulaient connaître le nombre d’exemplaires vendus pour récupérer ceux qui restent en stock. Sur la centaine d’exemplaires que j’avais reçus, j’en ai remis une trentaine aux policiers». Selon eux, aucune explication
    sur les raisons de cette décision ne leur a été donnée. «J’ai interpellé un des officiers sur le fait que la saisie
    de ces livres allait nous causer un préjudice financier auquel nous ne pouvons faire face. Il m’a remis un document officiel qui nous permet, selon lui, d’être remboursé parle distributeur», déclare un autre libraire,qui s’insurge contre cette manière d’agir des autorités et s’interroge
    sur le devenir de son métier. «Nous sommes vraiment pris en otage.Quel est le tort d’un libraire qui accepte de vendre un livre autorisé,
    frappé d’un ISBN, dont l’auteur a organisé une conférence de presse et procédé à une vente-dédicace au moins deux semaines avant qu’il ne le reçoive ? Il y a un an, nous avons
    fait l’objet du même déni avec le livre de Mohamed Benchicou, que
    les services de police ont saisi des librairies alors qu’il avait obtenu son ISBN. Jusqu’à quand allons-nous subir ces décisions répressives ?Comment se fait-il qu’un livre autorisé
    à paraître puisse être saisi sans décision d’interdiction du juge ?»,s’exclame notre interlocuteur. L’inquiétude des libraires est légitime. Les policiers ont laissé planer le
    doute quant à la légalité de leur action.En effet, la BRI ou la police judiciaire agissent, à en croire les dispositions
    du code de procédure pénale,sous l’autorité du parquet et aucun
    de leurs actes ne peut se faire sans l’accord de cette instance judiciaire.Est-ce que les éléments de la BRI ont perquisitionné le domicile de Mehdi El Djezaïri et saisi les
    exemplaires de son livre des librairies dans le cadre d’une enquête préliminaire lancée par le parquet d’Alger?
    Si c’est le cas, les policiers se devaient d’expliquer et surtout d’exhiber le mandat définissant leurs actions
    aux concernés. Dans le cas contraire, il s’agit tout simplement
    d’une grave dérive policière qu’il faudra à tout jamais bannir.
    La liberté d’expression étant consacrée par la Constitution, seule la justice est en droit de retirer un livre des librairies et, jusqu’à preuve du contraire, à ce jour ni l’auteur ni son
    oeuvre n’ont été frappés d’interdit par un quelconque juge de la République.La descente des policiers dans les librairies en a choqué plus d’un du fait qu’elle rappelle la sinistre
    période où la libre parole était bâillonnée. Avec Poutakhine de
    Mehdi El Djezaïri, il fallait s’y attendre. Romancé, l’ouvrage est un vrai réquisitoire contre les dirigeants algériens
    depuis l’indépendance.Surfant entre la fiction et la réalité,
    l’auteur plonge le lecteur dans la vie désespérée d’un harrag puis tire à boulets rouges sur le système. Tout se passe dans ce qu’il définit comme une «cour des miracles» où se croisent ce harrag, un professeur de neurologie (Poutakhine), un colonel des
    services spéciaux, un curé très spécial (le père Clément), Sophie, une biologiste et la vache Marquise. En fait, «c’est cette Algérie hideuse et humiliante que je montre dans
    toutes ses forfaitures et ses trahisons contemporaines», dit-il à la presse,précisant : «J’interroge, pour l’avoir fait en réel, en dehors de la fiction, ces jeunes desperados qui se jettent
    à la mer, presque sûrs de mourir, mais qui se jettent quand même pourun tout petit bout d’espoir d’arriver…
    Mon livre raconte cette Algérie- là des désespérés et des perdus qui n’ont rien à perdre. C’est un journal relatant 2000 ans d’histoire,de Hannibal à Bouteflika. Mon livre est une contribution modeste. Un balayage politique. Je parle de tous
    les héros nationaux, des harraga… D’ailleurs, au lieu de juger le système, on juge les victimes du système.Un système qui paupérise et humilie le pays. Notre drame, notre calamité,c’est le pétrole ! Mon livre est parfois pamphlétaire. Il relève du
    baroque, du récit, de la poésie et de la fiction. A propos des personnages, quand j’évoque les Texans, ils se reconnaîtront.
    Il y a des passages antisionistes mais pas antisémites.»
    Dès sa sortie, une escouade de policiers a perquisitionné dans son domicile et saisi du matériel informatique et quelques exemplaires dédicacés à des personnalités politiques,
    culturelles, médiatiques et universitaires.

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