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Henry de Montherlant

25 octobre 2009

Non classé

Henry de Montherlant

Ecrivain français

[Littérature française]
Né à Paris en 1895
Décédé le 21 septembre 1972

Biographie d’Henry de Montherlant


Simple soldat grièvement blessé sur le front en 1918, Henry de Montherlant voit sa jeunesse marquée par la guerre et par sa passion pour le sport et la tauromachie. Après quoi, avide de dépaysement, il réalise de nombreux voyages (Italie, Espagne, Afrique du Nord) durant lesquels il prend le temps de la méditation. Cette dualité – goût pour l’action et exaltation des valeurs charnelles d’une part, besoin de spiritualité de l’autre – traverse son oeuvre romanesque, puis théâtrale à partir des années quarante. Ayant rejoint les rangs de la Croix-Rouge pendant la Seconde Guerre pour soigner les enfants, il se consacre par la suite à l’écriture de manière exclusive. En 1962, l’Académie française lui ouvre ses portes, honorant par là-même un écrivain soucieux d’examiner nos ressorts psychologiques, et de rendre compte de ‘la bête‘ et de ‘l’ ange‘ qui se partagent également notre conscience.

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “Henry de Montherlant”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    cadémicien, écrivain et Romancier (Francais)
    Né le 20 avril 1895
    Décédé le 12 septembre 1972 (à l’âge de 77 ans)

    Henry de Montherlant, de son nom complet Henry Marie Joseph Frédéric Expedite Millon de Montherlant, né le 20 avril 1895 à Paris, décédé le 21 septembre 1972 à Paris, est un romancier, essayiste, auteur dramatique et académicien français.

    Issu d’une famille picarde appartenant à la bonne bourgeoisie [1], Henry Millon de Montherlant envisage très tôt de faire œuvre d’écrivain. Ce sera d’abord l’expérience du journal intime (détruit à la fin de sa vie). Son père décédé, son éducation est laissée à la charge de sa mère qui lui donnera le goût de la littérature. Quo Vadis ?, dont elle lui fait la lecture, marquera l’ensemble de sa vie et lui fournira les thèmes qu’il abordera tout au long de son œuvre (l’amitié, les taureaux, Rome et le suicide).

    Son renvoi en 1912 du collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine lui fournit le thème de deux de ses œuvres, La Ville dont le prince est un enfant (1951) et Les Garçons (1969).

    Nourri dans sa jeunesse par la lecture de Nietzsche et Barrès, il trouve un idéal dans le courage et les vertus antiques. Il torée en Espagne avant 1914. Durant la Première Guerre mondiale, il ne combat pas, mais est affecté (tardivement) au service auxiliaire, ce qui lui vaudra une blessure par éclats d’obus. Après la guerre, il devient secrétaire de l’Œuvre de l’ossuaire de Douaumont. Dans les années 1920, il se tourne vers le sport, notamment l’athlétisme et le football, et fréquente les stades, où il renoue avec la fraternité des tranchées et s’exalte à la vue des corps des athlètes (cf. Les Olympiques).

    Admirateur des civilisations du bassin méditerranéen (Rome antique, Espagne, civilisation arabe), il y fait de nombreux voyages. Il vit même quelques années durant dans l’Algérie coloniale et cohabite un temps avec André Gide à Alger, dans les années 1930. Son œuvre intitulée La Rose de Sable, où il dénonce les excès de la France coloniale, verra sa publication étalée sur une trentaine d’années jusqu’en 1968.

    Montherlant se défie de l’amour et des femmes, avec lesquelles il est toujours sur la défensive. Il analyse la psychologie féminine dans les quatre romans qui forment le cycle romanesque des Jeunes Filles et qui seront vendus à des millions d’exemplaires, grâce au public féminin.

    Patriote sans être nationaliste, il décrit dans Le Songe le courage et l’amitié des combattants. Dans les années 1930, il invite par de nombreux articles et ouvrages à intervenir contre l’Allemagne nazie (1936, puis 1938). L’Équinoxe de Septembre sera interdit par l’occupant. Le Solstice de Juin, consacré à la bataille de France en mai-juin 1940, qu’il couvre comme reporter, lui vaudra la réputation de collaborateur et des ennuis à la Libération.

    En rupture avec la société contemporaine, cherchant à transcender les luttes partisanes, il se consacre à l’écriture de son théâtre depuis la Seconde Guerre mondiale. Il y peint la grandeur et la misère des hommes et des femmes d’honneur, tiraillés par leur passions, souvent trahis et perdus.

    Durant la période de l’après-guerre, il est également l’auteur de nombreux dessins réalisés à la mine de plomb, des esquisses représentant tour à tour des scènes de tauromachie, des hommes en habits de lumière et quelques nus féminins ou masculins. Il renoncera cependant au dessin, expliquant que « tout ce qui n’est pas littérature ou plaisir est temps perdu ».

    Fait rare, mais non pas unique dans l’histoire du Quai Conti, Montherlant est élu en 1960 à l’Académie française sans en avoir fait expressément la demande.

    Devenant quasiment aveugle à la suite d’un accident, il se suicide le jeudi 21 septembre 1972 à son domicile du 25, quai Voltaire à Paris, conformément aux principes romains développés tout au long de son œuvre, « pour échapper à l’angoisse de devenir aveugle subitement ». De cette mort volontaire, Julien Green écrit quelques jours plus tard : « Ayant inventé un personnage tout de bravoure et d’éclat, [Montherlant] a fini par le prendre pour lui et s’y est conformé jusqu’à la fin. » [2]

    Ses cendres sont dispersées à Rome, sur le Forum, entre les pierres du temple de Portunus (ou temple de la Fortune virile) et dans le Tibre, par Jean-Claude Barat, son héritier, et Gabriel Matzneff, son exécuteur testamentaire.

    Comme le met en évidence son principal biographe, Pierre Sipriot, Montherlant, durant sa vie, s’est souvent avancé masqué, cultivant une forme de secret. Par exemple sur sa date de naissance, qu’il a falsifiée, se rajeunissant d’un an (il a, de plus, voulu naître le 21 avril, jour de la fondation de Rome et même l’Académie française s’y est perdue puisqu’elle donne dans sa notice officielle la date du 30 avril), ou dans le domaine de sa vie privée : il entretenait une double vie, comme l’a dévoilé son ami Roger Peyrefitte [3] avec qui il partageait une passion pour les adolescents. La révélation posthume de ces faits a grandement modifié l’image qui dominait à son sujet de son vivant, contraignant certains à renoncer à un Montherlant idéalisé, et d’autres à le relire de plus près, au profit de ce qu’il était réellement: non un maître de sagesse, mais, avant tout, un écrivain.

    Œuvres

    L’essentiel de son œuvre est disponible aux éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade (deux tomes de romans, un tome de théâtre, un tome d’essais).

    Romans

    * La Jeunesse d’Alban de Bricoule :
    o Le Songe (1922)
    o Les Bestiaires (1926)
    o Les Garçons (1969)
    * Les Célibataires (1934)
    * Les Jeunes Filles :
    o Les Jeunes Filles (1936)
    o Pitié pour les femmes (1936)
    o Le Démon du bien (1937)
    o Les Lépreuses (1939)
    * Le Chaos et la Nuit (1963)
    * La Rose de sable (1968)
    * Un assassin est mon maître (1971)
    * Thrasylle (1984)
    * Moustique (1986)

    Théâtre

    * L’Exil (1929)
    * Pasiphaé (1936)
    * La Reine morte (1942)
    * Fils de personne (1943)
    * Un incompris (1943)
    * Malatesta (1946)
    * Le Maître de Santiago (1947)
    * Demain il fera jour (1949)
    * Celles qu’on prend dans ses bras (1950)
    * La Ville dont le prince est un enfant (1951)
    * Port-Royal (1954)
    * Brocéliande (1956)
    * La Mort qui fait le trottoir (Don Juan) (1956)
    * Le Cardinal d’Espagne (1960)
    * La Guerre civile (1965)

    Récits

    * Les Voyageurs traqués :
    o Aux fontaines du désir (1927)
    o La Petite Infante de Castille (1929)
    o Un voyageur solitaire est un diable (1961)
    * Mais aimons-nous ceux que nous aimons ? (1973)
    * Le Fichier parisien (1974)
    * Coups de soleil (1976)
    * Quelques mois de féerie, quelques jours de galère. Inédits nord-africains (1926-1940) (1995)

    Essais

    * La Relève du matin (1920)
    * Les Olympiques (1924)
    * Mors et vita (1932)
    * Service inutile (1935)
    * L’Équinoxe de septembre (1938)
    * Le Solstice de juin (1941)
    * Textes sous une occupation (1940-1944) (1963)
    * Discours de réception à l’Académie française et réponse du duc de Lévis Mirepoix (1963)
    * Le Treizième César (1970)
    * La Tragédie sans masque. Notes de théâtre (1972)
    * Essais critiques (1995)

    Carnets

    * Carnets 1934-1944 (1957)
    * Va jouer avec cette poussière (1958-1964) (1966)
    * La Marée du soir (1968-1971) (1972)
    * Tous feux éteints (1965, 1966, 1967, 1972 et sans dates) (1975)
    * Garder tout en composant tout (Derniers carnets, 1924-1972) (2001)

    Poésie

    * Encore un instant de bonheur (1934)

    Correspondance

    * Henry de Montherlant – Roger Peyrefitte, Correspondance (1938-1941), présentation et notes de R. Peyrefitte et Pierre Sipriot, Robert Laffont, 1983
    * Henry de Montherlant, Lettres à Michel de Saint-Pierre, préface de Michel de Saint-Pierre, Albin Michel, 1987
    * Correspondance avec Philippe de Saint Robert, in Bibliographie.

    Divers

    * Pages catholiques, recueillies et présentées par Marya Kasterska, Plon, 1947
    * Dessins, préface de Pierre Sipriot, Copernic, 1979

    Bibliographie [modifier]

    * Paule d’Arx, La Femme dans le théâtre de Henry de Montherlant, Librairie A.-G. Nizet, 1973
    * Paule d’Arx, Henry de Montherlant ou Les Chemins de l’exil, Librairie A.-G. Nizet, 1995
    * John Batchelor, Existence et imagination. Essai sur le théâtre de Montherlant, Mercure de France, 1970
    * Jean de Beer, Montherlant, homme encombré de Dieu, avec des commentaires de Henry de Montherlant, Flammarion, 1963
    * Lucile Becker, Montherlant, a critical biography, Londres-Amsterdam, 1970
    * André Blanc, Montherlant, un pessimisme heureux, Le Centurion, 1968
    * André Blanc, L’Esthétique de Montherlant, SEDES, 1995
    * André Blanc (dir.), Les Critiques de notre temps et Montherlant, Garnier, 1973
    * Georges Bordonove, Henry de Montherlant, Editions Universitaires, 1958
    * John Cruickshank, Montherlant, Edimbourg-Londres, 1964
    * Jean-Louis Curtis, « Montherlant ou la Fureur du rien » in Haute École, Julliard, 1950
    * Pierre Duroisin, Montherlant et l’Antiquité, Les Belles Lettres, 1987
    * J.-N. Faure-Biguet, Les Enfances de Montherlant, Plon, 1941
    * Sabine Hillen, Le Roman monologue. Montherlant, auteur, narrateur, acteur, Minard, 2002
    * Robert B. Johnson, Henry de Montherlant, New York, 1968
    * Romain Lancrey-Javal, Le Langage dramatique de La Reine morte, PUF, 1995
    * Jacqueline Michel, L’Aventure janséniste dans l’œuvre de Henry de Montherlant, Nizet, 1976
    * Michel Mohrt, Montherlant, « homme libre », La Table Ronde, 1989
    * Mathilde Pomès, Deux aspects de Montherlant, Paris, 1934
    * Michel Raimond, Les Romans de Montherlant, CDU-SEDES, 1982
    * Michel de Saint-Pierre, Montherlant, bourreau de soi-même, Gallimard, 1949
    * Philippe de Saint Robert, Montherlant ou La Relève du soir, avec 93 lettres inédites, Les Belles Lettres, 1992
    * Jeanne Sandelion, Montherlant et les femmes, Plon, 1950
    * Pierre Sipriot, Montherlant par lui-même, Le Seuil, 1953 (nouv. éd., 1975)
    * Pierre Sipriot, Montherlant sans masque, Robert Laffont, t.1, L’Enfant prodigue, 1982, t.2, Écris avec ton sang, 1990 (rééd. en un volume au Livre de Poche)
    * Pierre Sipriot, Album Montherlant, Pléiade, Gallimard, 1979
    * Pierre Sipriot (sous la direction de), Montherlant et le suicide, Editions du Rocher, 1988
    * Manuel Sito Alba, Montherlant et l’Espagne, Klincksieck, 1978

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