Mehdi El Djezaïri (Auteur) : Poutakhine, l’enfant interdit
Auteur d’un roman fiction stoppé dans sa fabrication par la police, Mehdi El Djezaïri revient sur cette décision arbitraire qu’il qualifie d’ « acte de tyrans incultes qui nous gouvernent ».
Votre livre a été saisi au niveau de l’imprimerie et vous vous êtes temporairement exilé à l’extérieur d’Algérie pour voir venir la suite des événements. Que s’est-il réellement passé ?
Oui, mon livre a été arrêté de fabrication par le commissariat de police de Bab Ezzouar, sans aucune raison légale. J’ai eu peur, je me suis enfui parce que je connais bien leurs méthodes de torture et d’humiliations. Pour eux, l’homme libre, l’expression, n’existent pas. Ils ne savent que cogner, frapper, torturer, humilier, c’est leur seule culture.
Bien que parsemé d’envolées pamphlétaires contre le régime, votre roman est une fiction sans personnages réels où les attaques restent globales. Comment expliquez-vous alors cet acte de censure ?
Ok, mon livre, à ce jour, n’est pas censuré. A part ces gesticulations policières, le livre est distribué le plus normalement du monde sauf qu’il n’est plus disponible dans les librairies. Il le sera bientôt. l A la fin du livre, on peut lire une dédicace particulière, « A Monsieur le président, demandeur servi de 3e mandat et tous les autres à venir », suivie d’une interpellation : « Quand l’Algérie saignait et pleurait ses enfants, où étiez-vous M. le Président ? » Est-ce la raison de l’interdiction ? Je vous rappelle qu’officiellement, à ce jour, mon livre n’est pas interdit. Il est vrai que j’y interpelle le président de la République pour lui demander où il était quand l’Algérie saignait et pleurait. J’attends à ce jour sa réponse et celle de ses proches.
Votre livre est violent. Correspond-il à ce qu’est l’Algérie aujourd’hui ?
Il se dit et s’écrit aussi que mon livre est violent, ce qui suggère un auteur « aigri » écrivant au « vitriol ». Ce n’est pas vrai, j’ai toujours été calme et serein. J’écris tranquillement avec certitude et conviction. J’écris avec ma sueur et mon cœur, avec ma mémoire aussi. Ce n’est pas mon écrit qui est violent. Il n’est jamais violent mon écrit. Il ne fait que raconter et restituer les violences et les dénis de vie de la société. Mon métier de sondeur me porte tout naturellement à observer et à mesurer ces colères qui ne sont pas miennes. Les miennes sont trop petites, banales même. Quand Aïcha El Aamia éclate ses colères de maman orpheline, elle pleure et rugit au nom de toutes ces mamans inconsolables qui pleurent toujours et toujours leurs enfants mangés par la mer, dévorés par la mauvaise gouvernance. C’est cela la vraie violence ; pas la photo qui la montre ou le verbe qui l’explique. Poutakhine parle aussi d’amour, beaucoup d’amour dont notre peuple est privé depuis longtemps, depuis toujours. Or ces manques, ces déficits d’amour et de tendresse, portent à des déviances, à des malheurs, à tous les excès. Regardons et lisons autour de nous ; la prostitution fait des ravages, officiellement elle n’existe pas. Les Chinois creusent des trous à notre place, les Français nous apprennent à ouvrir et fermer un robinet, les paysans de la Brie nous préparent notre pain, quelques aventuriers égyptiens nous apprennent à tenir un téléphone, des petits Philippins nous donnent à boire. MM Sellal et Barkat sont toujours ministres. C’est cela la vraie violence faite à tout un peuple. C’est cela que mon livre raconte un peu. C’est cela que je raconterai toujours tant que je serai en vie. Mon deuxième roman, La Vestale rouge, sortira en février prochain. MM. Sellal, Barkat et Rahmani seront toujours ministres. Ainsi va l’Algérie. Ainsi vont les Algériens ! Jusqu’à quand ?
Le Salon du livre approche, allez-vous vous présenter avec votre livre ?
Oui, je participerai au Salon du livre où j’ai acheté un petit espace d’expression pour écouter, pour parler, seulement parler aux gens, aux petites oreilles trompées pour leur dire la grosse imposture qui nous enlève et nous empoisonne la vie. Oui j’ai acheté cet espace pour dire et exprimer, plus que mon livre, mes colères d’Algérien humilié tous les jours par les discours officiels et les partants de la mer. J’ai honte de voir nos enfants mangés par la mer, par la bêtise de la mauvaise gouvernance : mon livre le dit.
Vous avez été torturé en Algérie, comme vous le rappelez en annexe à la fin de votre livre. Dans quelles conditions cela a-t-il été fait ?
Oui, comme je l’affirme dans mon livre, j’ai été torturé plusieurs fois et pour rien. Mais ces tortures dont je porte encore les traces ne sont rien, vraiment rien par rapport à celles que subissent toujours mon peuple, mes frères, mes sœurs. Il faut qu’on en parle sérieusement. Ecoutez, entendez ces révoltes de petites gens, ignorées, humiliées, oubliées, ne comptant vraiment pour rien et qui veulent tout juste être entendues mais qui ne le seront pas, ne le seront jamais. Mon livre dit que ces révoltes assemblées, associées, feront un jour une seule flamme. Notre brasier national qui nous montrera notre Bastille, notre Octobre pour battre ces tyrans incultes qui nous gouvernent. C’est mon intime conviction.
Poutakhine, est-ce un gros mot russe ou une allusion au plus vieux métier du monde encore en vigueur dans le pays ?
Non. C’est un nom composé. De Pouta, celui qui a converti, à Oran, Juana La Loca, la Reine folle, fille de Charles Quint, à l’Islam. Et de Khine, celui qui a converti Sid Ali Nadji au Christianisme.
Extrait : J’ai écrit ce livre pour raconter nos hontes et nos peurs cachées et réprimées de tous nos non, pour dire arrêtez de voler et de détourner nos vies ! Non ! S’il vous plaît, arrêtez de nous manger par vos interdits ; par tous vos « Yadjouz et La Yadjouz ! » Arrêtez de nous réconcilier avec les tueurs, les égorgeurs de bébés, les faiseurs de scrutins gagnants… Dans mon récit frêle et maladroit, craintif des censures et tortures qui ont fait saigner mes pores et mes veines, peu le savent ou ne veulent le savoir, mes silences d’abord, je sonde et fouille les géographies humaines des Algérie lointaines et contemporaines. J’écris ce livre pour rappeler humblement l’odeur des sangs qui ont arrosé cette noble terre, d’Hannibal à Mohamed Boudiaf. J’y raconte surtout et beaucoup, la goutte et les rivières de larmes des mamans mortes de douleur, attendant des retours et des réparations impossibles. Je raconte dans mon livre arraché à mes récréations, la profonde misère des pères orphelins, chargés et cassés pour toujours de chagrin et de larmes invisibles qu’ils ne diront jamais. Jamais. Les vrais souffrants ne parlent pas, ne disent jamais rien. Ils saignent et se saignent en silence. Je saigne moi-même en racontant atrocement cela. Je raconte aussi, dans cette petite chose de livre, parfois quand la conscience me libère, contenant mes rages d’humain, croyez-moi mes amis, en pleurant parfois moi-même, je raconte les terribles batailles entre chiens et humains, tous Algériens, enfants et vieillards finissant, se disputant des poubelles trop pleines dans un ordre sans cesse changeant ; humains contre humains, chiens contre chiens, parfois chiens contre humains. C’est cette Algérie hideuse et humiliante que je montre dans toutes ses forfaitures et ses trahisons contemporaines. Mon livre raconte cette Algérie-là des désespérés et des perdus qui n’ont plus rien à perdre. Je raconte en pleurant, en me faisant violence, en me saignant à vif, l’Algérie des voyous, l’Algérie des dénis et du non-droit, l’Algérie des Texans, l’Algérie des Marocains, l’Algérie d’Oujda, l’Algérie des coopérants la vendant et la revendant à l’encan, au plus offrant, au mieux disant. |
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Mehdi El Djezaïri. Poutakhine. Editions à compte de l’auteur. 432 pages. 980 DA.
Par
24 octobre 2009 à 0 12 35 103510
merci MEHDI tant que notre l’algerie enfante des hommes aussi courageux la tyranie du pouvoir creusera son cerceuil bientot merci encore et que dieu vous protege
24 octobre 2009 à 21 09 07 100710
Merçi pour ce roman
25 octobre 2009 à 5 05 53 105310
Les hommes libres d’esprit libre n’ont pas de vie en Algérie, un grand merci à Mehdi.
25 octobre 2009 à 11 11 26 102610
vous faîtes honneur au moujahidine de la revolution et un grand merci
27 octobre 2009 à 11 11 47 104710
Cher Mehdi
Je n’ai pas encore eu la chance de lire ton livre mais les quelques lignes de Chawki Ammari et ton interview ont vitent fait de me convaincre de l’importance de ton ouvrage. oui l’Algérie souffre oui les Algériens souffrent oui cette masquarde doit cesser… mais comment ????? la seule alternative qui s’offrait aux Algériens était tout aussi dramatique sinon davantage que l’actuelle en place …. cela ne veut pas dire que nous devons nous resigner !!! ce qui me chagrine c’est que les autres partis politiques qui pourraient présenter des alternatives ont adoptés la politique de la chaise vide et sont visiblement incapable de nous offrir une lueur d’espoir …. l’avenir de l’Algérie est sombre , trés sombre tous Algériens et autres peuples de la mediterranée doivent en être conscient car le chaos chez nous signifiera inéluctablement le chaos tout autour …. il y a le feu à la maison
27 octobre 2009 à 11 11 57 105710
il faut peut-être changer de planète pour ne pas comprendre qui est derrire tout ce remue-ménage:l’argent des autres,et la liberté des imbéciles.Vous croyez que ça va changer ?Moi, je ne le pense pas. Enfin advienne que pourra et diar echams est toujours là.
27 octobre 2009 à 16 04 13 101310
BONJOUR MEHDI
EN EFFET VOTRE LIVRE RESSEMBLE AU LIVRE INTITULE (I HAVE NEVER SEEN THE PROMISED LAND ) DE TAYLOR BRANCH .. MEHDI VOUS ETES VRAIMENT MARTIN LUTHER KING D’ALGERIE . J’AIME BEAUCOUP LES PASTEURS DE LIBERTE COMME VOUS , JE TE SOUHAITE BON COURAGE MEHDI
27 octobre 2009 à 17 05 02 100210
I See The Promised Land
Martin Luther King’s Final Speech – I’ve Been to sommet de la montagne
VIDEO: Martin Luther King’s Final Speech – I’ve Been to the Mountaintop Vidéo: Martin Luther King’s Final Speech – I’ve Been to sommet de la montagne
Thank you very kindly, my friends. Je vous remercie de bien vouloir, mes amis. As I listened to Ralph Abernathy in his eloquent and generous introduction and then thought about myself, I wondered who he was talking about. Comme je l’ai écouté Ralph Abernathy, dans son introduction éloquente et généreuse, et ensuite pensé à moi, je me demandais qui il parlait. It’s always good to have your closest friend and associate say something good about you. Il est toujours bon d’avoir votre plus proche ami et associé dire quelque chose de bien à votre sujet. And Ralph is the best friend that I have in the world. Et Ralph est le meilleur ami que j’ai au monde.
I’m delighted to see each of you here tonight in spite of a storm warning. Je suis ravi de voir chacun d’entre vous ici ce soir, en dépit d’un avertissement de tempête. You reveal that you are determined to go on anyhow. Vous révélez que vous êtes déterminé à aller de travers. Something is happening in Memphis, something is happening in our world. Quelque chose se passe à Memphis, quelque chose qui se passe dans notre monde.
As you know, if I were standing at the beginning of time, with the possibility of general and panoramic view of the whole human history up to now, and the Almighty said to me, « Martin Luther King, which age would you like to live in? »– I would take my mental flight by Egypt through, or rather across the Red Sea, through the wilderness on toward the promised land. Comme vous le savez, si j’étais debout à l’aube des temps, avec la possibilité de général et vue panoramique de l’histoire humaine tout entière, jusqu’à présent, et le Tout-Puissant me dit: « Martin Luther King, dont l’âge aimeriez-vous vivre in? « - je prendrais mon vol mentale par l’Egypte à travers, ou plutôt à travers la mer Rouge, à travers le désert, vers la terre promise. And in spite of its magnificence, I wouldn’t stop there. Et en dépit de sa magnificence, je ne voudrais pas m’arrêter là. I would move on by Greece, and take my mind to Mount Olympus. And I would see Plato, Aristotle, Socrates, Euripides and Aristophanes assembled around the Parthenon as they discussed the great and eternal issues of reality. Je serais passé par la Grèce, et de prendre mon esprit sur le mont Olympe. Et je voudrais voir Platon, Aristote, Socrate, Euripide et Aristophane assemblés autour du Parthénon comme ils ont discuté des grandes questions et éternel de la réalité.
But I wouldn’t stop there. Mais je ne voudrais pas m’arrêter là. I would go on, even to the great heyday of the Roman Empire. And I would see developments around there, through various emperors and leaders. Je voudrais ensuite, même à l’apogée de la grand empire romain. Et je voudrais voir des développements autour de là, à travers divers empereurs et dirigeants. But I wouldn’t stop there. Mais je ne voudrais pas m’arrêter là. I would even come up to the day of the Renaissance, and get a quick picture of all that the Renaissance did for the cultural and esthetic life of man. Je dirais même venir à la journée de la Renaissance, et d’obtenir rapidement un aperçu de tout ce que la Renaissance a fait pour la vie culturelle et esthétique de l’homme. But I wouldn’t stop there. Mais je ne voudrais pas m’arrêter là. I would even go by the way that the man for whom I’m named had his habitat. J’irais même par la façon dont l’homme pour lequel je suis nommé avait son habitat. And I would watch Martin Luther as he tacked his ninety-five theses on the door at the church in Wittenberg. Et je regardais Martin Luther, il vire ses quatre-vingt-quinze thèses sur la porte de l’église de Wittenberg.
But I wouldn’t stop there. Mais je ne voudrais pas m’arrêter là. I would come on up even to 1863, and watch a vacillating president by the name of Abraham Lincoln finally come to the conclusion that he had to sign the Emancipation Proclamation. Je viendrais sur place, même à 1863, et de regarder un président vacillant sous le nom d’Abraham Lincoln finalement venu à la conclusion qu’il devait signer l’acte d’émancipation. But I wouldn’t stop there. Mais je ne voudrais pas m’arrêter là. I would even come up the early thirties, and see a man grappling with the problems of the bankruptcy of his nation. Je dirais même remonté le début de la trentaine, et voir un homme aux prises avec les problèmes de la faillite de sa nation. And come with an eloquent cry that we have nothing to fear but fear itself. Et sont livrés avec un cri éloquent, que nous n’avons rien à craindre sauf la peur elle-même.
But I wouldn’t stop there. Mais je ne voudrais pas m’arrêter là. Strangely enough, I would turn to the Almighty, and say, « If you allow me to live just a few years in the second half of the twentieth century, I will be happy. » Curieusement, je voudrais tourner vers le Tout-Puissant, et de dire: «Si vous me permettez de vivre quelques années dans la seconde moitié du vingtième siècle, je vais être heureux. » Now that’s a strange statement to make, because the world is all messed up. Voilà une étrange déclaration à faire, car le monde est tout chamboulé. The nation is sick. La nation est malade. Trouble is in the land. Le problème, c’est dans la terre. Confusion all around. Confusion autour. That’s a strange statement. Voilà une affirmation étrange. But I know, somehow, that only when it is dark enough, can you see the stars. Mais je sais, en quelque sorte, que c’est seulement quand il est assez sombre, pouvez-vous voir les étoiles. And I see God working in this period of the twentieth century in a way that men, in some strange way, are responding–something is happening in our world. Et je vois Dieu qui travaillent dans cette période du XXe siècle d’une manière que les hommes, d’une manière étrange, répondent – quelque chose qui se passe dans notre monde. The masses of people are rising up. Les masses de gens se lèvent. And wherever they are assembled today, whether they are in Johannesburg, South Africa; Nairobi, Kenya: Accra, Ghana; New York City; Atlanta, Georgia; Jackson, Mississippi; or Memphis, Tennessee–the cry is always the same– »We want to be free. » Et partout où ils sont réunis aujourd’hui, qu’ils soient à Johannesburg, Afrique du Sud, à Nairobi, Kenya: Accra, Ghana, New York City, Atlanta, Géorgie; Jackson, au Mississippi, ou Memphis, Tennessee – le cri est toujours le même — « Nous voulons être libres».
And another reason that I’m happy to live in this period is that we have been forced to a point where we’re going to have to grapple with the problems that men have been trying to grapple with through history, but the demands didn’t force them to do it. Et une autre raison que je suis heureux de vivre dans cette période est que nous avons été contraints à un point où nous allons avoir à affronter les problèmes que les hommes ont tenté de s’attaquer à travers l’histoire, mais les demandes ne l ‘ t les forcer à le faire. Survival demands that we grapple with them. Exigences de survie que nous sommes aux prises avec eux. Men, for years now, have been talking about war and peace. But now, no longer can they just talk about it. Les hommes, depuis des années, ont parlé de la guerre et la paix. Mais maintenant, non plus peut-on seulement parler de lui. It is no longer a choice between violence and nonviolence in this world; it’s nonviolence or nonexistence. Ce n’est plus un choix entre la violence et la non-violence en ce monde, c’est la non-violence ou la non-existence.
That is where we are today. Voilà où nous en sommes aujourd’hui. And also in the human rights revolution, if something isn’t done, and in a hurry, to bring the colored peoples of the world out of their long years of poverty, their long years of hurt and neglect, the whole world is doomed. Et aussi dans la révolution des droits de l’homme, si quelque chose n’est pas fait, et dans la hâte, pour rapprocher les peuples de couleur du monde à partir de leurs longues années de pauvreté, de leurs longues années de souffrance et de négligence, le monde entier est condamné. Now, I’m just happy that God has allowed me to live in this period, to see what is unfolding. Maintenant, je suis juste heureux que Dieu m’a permis de vivre dans cette période, pour voir ce qui se déroule. And I’m happy that he’s allowed me to be in Memphis. Et je suis heureux qu’il m’a permis d’être à Memphis.
I can remember, I can remember when Negroes were just going around as Ralph has said, so often, scratching where they didn’t itch, and laughing when they were not tickled. Je me souviens, je me souviens quand les Noirs allaient juste que Ralph a dit si souvent, se gratter là où ils n’ont pas la gale, et de rire quand ils n’étaient pas chatouiller. But that day is all over. Mais ce jour-là est fini. We mean business now, and we are determined to gain our rightful place in God’s world. Nous sommes sérieux maintenant, et nous sommes déterminés à gagner notre place légitime dans le monde de Dieu.
And that’s all this whole thing is about. Et c’est tout ce que tout cela est à propos. We aren’t engaged in any negative protest and in any negative arguments with anybody. Nous ne sommes pas engagés dans une protestation négative et, dans tous les arguments négatifs avec personne. We are saying that we are determined to be men. Nous disons que nous sommes déterminés à être des hommes. We are determined to be people. Nous sommes déterminés à être des personnes. We are saying that we are God’s children. Nous disons que nous sommes enfants de Dieu. And that we don’t have to live like we are forced to live. Et que nous n’avons pas à vivre comme nous sommes forcés de vivre.
Now, what does all of this mean in this great period of history? Maintenant, qu’est-ce que tout cela signifie dans cette grande période de l’histoire? It means that we’ve got to stay together. Cela signifie que nous devons rester ensemble. We’ve got to stay together and maintain unity. You know, whenever Pharaoh wanted to prolong the period of slavery in Egypt, he had a favorite, favorite formula for doing it. Nous devons rester ensemble et de maintenir l’unité. Vous savez, lorsque Pharaon voulait prolonger la période de l’esclavage en Egypte, il avait une formule, favorite favorite pour le faire. What was that? Qu’est-ce que c’était? He kept the slaves fighting among themselves. Il gardait les esclaves se battre entre eux. But whenever the slaves get together, something happens in Pharaoh’s court, and he cannot hold the slaves in slavery. Mais chaque fois que les esclaves se rencontrent, quelque chose se passe dans la cour de Pharaon, et il ne peut pas tenir les esclaves de l’esclavage. When the slaves get together, that’s the beginning of getting out of slavery. Quand les esclaves se rencontrent, c’est le début de sortir de l’esclavage. Now let us maintain unity. Maintenant, nous allons nous maintenir l’unité.
Secondly, let us keep the issues where they are. Deuxièmement, permettez-nous à maintenir les questions où ils sont. The issue is injustice. La question de l’injustice. The issue is the refusal of Memphis to be fair and honest in its dealings with its public servants, who happen to be sanitation workers. Le problème est le refus de Memphis pour être juste et honnête dans ses relations avec ses fonctionnaires, qui s’avèrent être des travailleurs sanitaires. Now, we’ve got to keep attention on that. Maintenant, nous avons à maintenir l’attention sur ce point. That’s always the problem with a little violence. C’est toujours le problème avec un peu de violence. You know what happened the other day, and the press dealt only with the window-breaking. Vous savez ce qui s’est passé l’autre jour, et la presse ne traite que de la fenêtre de rupture. I read the articles. J’ai lu les articles. They very seldom got around to mentioning the fact that one thousand, three hundred sanitation workers were on strike, and that Memphis is not being fair to them, and that Mayor Loeb is in dire need of a doctor. Ils ont très rarement eu le temps de mentionner le fait que l’un mille trois cents travailleurs de l’assainissement étaient en grève, et que Memphis n’est pas équitable pour eux, et que le maire Loeb a un besoin urgent d’un médecin. They didn’t get around to that. Ils n’étaient pas là pour ça.
Now we’re going to march again, and we’ve got to march again, in order to put the issue where it is supposed to be. Maintenant, nous allons à nouveau à mars, et nous avons à mars encore, afin de mettre la question où il est censé être. And force everybody to see that there are thirteen hundred of God’s children here suffering, sometimes going hungry, going through dark and dreary nights wondering how this thing is going to come out. Et la force tout le monde de voir qu’il ya treize cent des enfants de Dieu ici la souffrance, allant parfois affamés, en passant par nuits sombres et tristes se demandant comment cette chose va sortir. That’s the issue. That’s the question. And we’ve got to say to the nation: we know it’s coming out. Et nous avons à dire à la nation: nous savons que ce coming out. For when people get caught up with that which is right and they are willing to sacrifice for it, there is no stopping point short of victory. Car quand le peuple se laisser prendre à ce qui est bien et ils sont prêts à se sacrifier pour elle, il n’y a pas de point d’arrêt court de la victoire.
We aren’t going to let any mace stop us. Nous n’allons pas laisser aucun Mace nous arrêter. We are masters in our nonviolent movement in disarming police forces; they don’t know what to do. Nous sommes maîtres de notre mouvement non-violent à désarmer les forces de police, ils ne savent pas quoi faire. I’ve seen them so often. Je les ai vu si souvent. I remember in Birmingham, Alabama, when we were in that majestic struggle there we would move out of the 16th Street Baptist Church day after day; by the hundreds we would move out. Je me souviens à Birmingham, en Alabama, quand nous étions dans cette lutte majestueux il nous sortir de la 16th Street Baptist Church jour après jour, par centaines nous déménager. And Bull Connor would tell them to send the dogs forth and they did come; but we just went before the dogs singing, « Ain’t gonna let nobody turn me round. » Et Bull Connor leur dirais d’envoyer les chiens de suite et ils ne viennent, mais nous avons simplement continué avant de chanter sur les chiens, « Ain’t gonna let nobody tourner autour de moi. » Bull Connor next would say, « Turn the fire hoses on. » Bull Connor prochain dire: «Mettez le feu sur les tuyaux ». And as I said to you the other night, Bull Connor didn’t know history. Et comme je vous ai dit l’autre soir, Bull Connor ne savait pas l’histoire. He knew a kind of physics that somehow didn’t relate to the transphysics that we knew about. Il connaissait une sorte de physique qu’en quelque sorte ne se rapportent pas à la transphysics que nous connaissions. And that was the fact that there was a certain kind of fire that no water could put out. And we went before the fire hoses; we had known water. Et ce fut le fait qu’il ya eu un certain genre de feu que l’eau ne pouvait éteindre. Et nous sommes allés devant les tuyaux d’incendie, nous avions connu l’eau. If we were Baptist or some other denomination, we had been immersed. Si nous étions Baptiste ou de quelque autre dénomination, on nous avait plongés. If we were Methodist, and some others, we had been sprinkled, but we knew water. Si nous étions méthodiste, et quelques autres, nous avions été arrosée, mais nous savions de l’eau.
That couldn’t stop us. Cela ne pouvait nous arrêter. And we just went on before the dogs and we would look at them; and we’d go on before the water hoses and we would look at it, and we’d just go on singing. Et on vient de passer devant les chiens et nous voudrions les voir, et nous allions devant les jets d’eau et nous regardons, et nous venions de continuer à chanter. « Over my head I see freedom in the air. » «Au cours de ma tête, je vois la liberté dans l’air». And then we would be thrown in the paddy wagons, and sometimes we were stacked in there like sardines in a can. Et puis nous serions jetés dans le panier à salade, et parfois nous avons été empilés là-dedans comme des sardines dans une boîte. And they would throw us in, and old Bull would say, « Take them off, » and they did; and we would just go in the paddy wagon singing, « We Shall Overcome. » Et ils nous jeter dedans, et le vieux Bull dirais, « Take them off», et qu’ils le faisaient, nous serions juste aller dans le chant panier à salade, « We Shall Overcome». And every now and then we’d get in the jail, and we’d see the jailers looking through the windows being moved by our prayers, and being moved by our words and our songs. Et chaque maintenant et puis nous remettent en prison, et nous aimerions voir les geôliers regardant par les fenêtres étant mû par nos prières, et d’être ému par nos paroles et nos chansons. And there was a power there which Bull Connor couldn’t adjust to; and so we ended up transforming Bull into a steer, and we won our struggle in Birmingham. Et il y avait un pouvoir là-bas où Bull Connor ne peut pas s’adapter à, et ainsi nous avons fini par transformer Bull dans un bœuf, et nous avons gagné notre combat à Birmingham.
Now we’ve got to go on to Memphis just like that. Maintenant, nous avons d’aller à Memphis comme ça. I call upon you to be with us Monday. Je vous demande d’être avec nous lundi. Now about injunctions: We have an injunction and we’re going into court tomorrow morning to fight this illegal, unconstitutional injunction. Parlons maintenant des injonctions: Nous avons une injonction et nous allons en cour demain matin pour lutter contre cette injonction, illégale inconstitutionnelle. All we say to America is, « Be true to what you said on paper. » Tout ce que nous disons à l’Amérique est «Sois fidèle à ce que vous avez dit sur le papier. » If I lived in China or even Russia, or any totalitarian country, maybe I could understand the denial of certain basic First Amendment privileges, because they hadn’t committed themselves to that over there. Si je vivais en Chine ou même la Russie, ou dans un pays totalitaire, peut-être je pourrais comprendre le refus de certains privilèges de base du premier amendement, parce qu’ils ne s’étaient pas engagés à que là-bas. But somewhere I read of the freedom of assembly. Somewhere I read of the freedom of speech. Mais quelque part, j’ai lu de la liberté de réunion. J’ai lu quelque part de la liberté d’expression. Somewhere I read of the freedom of the press. J’ai lu quelque part de la liberté de la presse. Somewhere I read that the greatness of America is the right to protest for right. J’ai lu quelque part que la grandeur de l’Amérique est le droit de protester pour la droite. And so just as I say, we aren’t going to let any injunction turn us around. Et si juste que je dis, nous n’allons pas laisser aucune injonction nous tourner autour. We are going on. Nous allons de suite.
We need all of you. Nous avons besoin de vous tous. And you know what’s beautiful to me, is to see all of these ministers of the Gospel. Et vous savez ce qui est beau pour moi, c’est de voir tous ces ministres de l’Evangile. It’s a marvelous picture. C’est une photo merveilleuse. Who is it that is supposed to articulate the longings and aspirations of the people more than the preacher? Qui est celui qui est censé exprimer les désirs et les aspirations du peuple plus que le prédicateur? Somehow the preacher must be an Amos, and say, « Let justice roll down like waters and righteousness like a mighty stream. » Somehow, the preacher must say with Jesus, « The spirit of the Lord is upon me, because he hath anointed me to deal with the problems of the poor. » D’une certaine façon, le prédicateur doit être un Amos, et dire: «Que la justice comme les eaux et la justice comme un fleuve puissant. » D’une certaine façon, le prédicateur doit dire avec Jésus, « L’esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a oint pour faire face aux problèmes des pauvres. »
And I want to commend the preachers, under the leadership of these noble men: James Lawson, one who has been in this struggle for many years; he’s been to jail for struggling; but he’s still going on, fighting for the rights of his people. Et je tiens à féliciter les prédicateurs, sous la direction de ces hommes nobles: James Lawson, un homme qui a été dans ce combat depuis de nombreuses années, il a été en prison pour avoir mal, mais il est toujours en cours, luttant pour les droits de son peuple . Rev. Ralph Jackson, Billy Kiles; I could just go right on down the list, but time will not permit. Rev Ralph Jackson, Kiles Billy; je pouvais aller à droite sur la liste, mais le temps ne sera pas permis. But I want to thank them all. Mais je tiens à les remercier tous. And I want you to thank them, because so often, preachers aren’t concerned about anything but themselves. Et je veux que vous les remercier, car si souvent, les prédicateurs sont pas préoccupés par autre chose que eux-mêmes. And I’m always happy to see a relevant ministry. Et je suis toujours heureux de voir un ministère compétent.
It’s alright to talk about « long white robes over yonder, » in all of its symbolism. It’s alright de parler de « longues robes blanches, là-bas», dans l’ensemble de son symbolisme. But ultimately people want some suits and dresses and shoes to wear down here. Mais finalement les gens veulent des costumes et des robes et des chaussures à porter ici-bas. It’s alright to talk about « streets flowing with milk and honey, » but God has commanded us to be concerned about the slums down here, and his children who can’t eat three square meals a day. It’s alright de parler de « rues où coulent le lait et le miel », mais Dieu nous a commandé d’être préoccupé par les bidonvilles ici-bas, et ses enfants qui ne peuvent pas manger trois repas par jour. It’s alright to talk about the new Jerusalem, but one day, God’s preacher must talk about the New York, the new Atlanta, the new Philadelphia, the new Los Angeles, the new Memphis, Tennessee. This is what we have to do. Il n’ya aucun mal à parler de la nouvelle Jérusalem, mais un jour, prédicateur de Dieu doit parler de New York, Atlanta nouveau, le Philadelphia, le nouveau Los Angeles, le nouveau Memphis, au Tennessee. C’est ce que nous avons à faire.
Now the other thing we’ll have to do is this: Always anchor our external direct action with the power of economic withdrawal. Maintenant, l’autre chose dont nous avons à faire est la suivante: Toujours ancrer notre action extérieure directe avec le pouvoir de retrait économique. Now, we are poor people, individually, we are poor when you compare us with white society in America. Maintenant, les gens que nous sommes pauvres, pris individuellement, nous sommes pauvres quand on compare avec la société des Blancs en Amérique. We are poor. Nous sommes pauvres. Never stop and forget that collectively, that means all of us together, collectively we are richer than all the nation in the world, with the exception of nine. Ne jamais s’arrêter et d’oublier que, collectivement, cela signifie que nous tous ensemble, collectivement, nous sommes plus riches que toute la nation dans le monde, à l’exception de neuf ans. Did you ever think about that? Avez-vous jamais pensé à cela? After you leave the United States, Soviet Russia, Great Britain, West Germany, France, and I could name the others, the Negro collectively is richer than most nations of the world. Après avoir quitté les Etats-Unis, la Russie soviétique, la Grande-Bretagne, Allemagne de l’Ouest, en France, et je pourrais nommer les autres, le Nègre est collectivement plus riches que la plupart des nations du monde. We have an annual income of more than thirty billion dollars a year, which is more than all of the exports of the United States, and more than the national budget of Canada. Nous avons un revenu annuel de plus de trente milliards de dollars par an, soit plus que la totalité des exportations des États-Unis, et plus que le budget national du Canada. Did you know that? Saviez-vous que? That’s power right there, if we know how to pool it. Cette puissance est là, si nous savons comment la piscine.
We don’t have to argue with anybody. Nous n’avons pas à discuter avec n’importe qui. We don’t have to curse and go around acting bad with our words. Nous n’avons pas à faire des imprécations et à faire le tour de mauvais jeu avec nos paroles. We don’t need any bricks and bottles, we don’t need any Molotov cocktails, we just need to go around to these stores, and to these massive industries in our country, and say, « God sent us by here, to say to you that you’re not treating his children right. And we’ve come by here to ask you to make the first item on your agenda–fair treatment, where God’s children are concerned. Now, if you are not prepared to do that, we do have an agenda that we must follow. And our agenda calls for withdrawing economic support from you. » Nous n’avons pas besoin de briques et de bouteilles, nous n’avons pas besoin de cocktails Molotov, nous avons juste besoin de faire le tour de ces magasins, et à ces industries massive dans notre pays, et de dire: «Dieu nous a envoyés par ici, pour dire à vous que vous traitez pas ses enfants à droite. Et nous sommes venus par ici pour vous demander de faire le premier point de votre ordre du jour – un traitement juste, où les enfants de Dieu sont concernés. Maintenant, si vous n’êtes pas prêt à le faire que, nous avons un ordre du jour que nous devons suivre. Et notre ordre du jour appelle à la suppression du soutien économique de votre part. »
And so, as a result of this, we are asking you tonight, to go out and tell your neighbors not to buy Coca-Cola in Memphis. Et ainsi, à la suite de cela, nous vous demandons ce soir, pour sortir et dire à vos voisins de ne pas acheter du Coca-Cola à Memphis. Go by and tell them not to buy Sealtest milk. Passent et leur dire de ne pas acheter de lait Sealtest. Tell them not to buy–what is the other bread?–Wonder Bread. And what is the other bread company, Jesse? Dites-leur de ne pas acheter – quel est le pain des autres? – Wonder Bread. Et quelle est la société d’autre pain, Jesse? Tell them not to buy Hart’s bread. Dites-leur de ne pas acheter du pain de Hart. As Jesse Jackson has said, up to now, only the garbage men have been feeling pain; now we must kind of redistribute the pain. We are choosing these companies because they haven’t been fair in their hiring policies; and we are choosing them because they can begin the process of saying, they are going to support the needs and the rights of these men who are on strike. En tant que Jesse Jackson a dit, jusqu’à présent, seuls les éboueurs ont ressenti la douleur, nous devons maintenant genre de redistribuer la douleur. Nous choisirons ces entreprises parce qu’elles n’ont pas été équitable dans leurs politiques d’embauche, et nous leur choix parce qu’ils peuvent commencer le processus de dire qu’ils vont soutenir les besoins et les droits de ces hommes qui sont en grève. And then they can move on downtown and tell Mayor Loeb to do what is right. Et puis ils peuvent se déplacer sur le centre-ville et dites Loeb maire de faire ce qui est juste.
But not only that, we’ve got to strengthen black institutions. Mais pas seulement cela, nous devons renforcer les institutions noir. I call upon you to take you money out of the banks downtown and deposit you money in Tri-State Bank–we want a « bank-in » movement in Memphis. Je vous demande de vous emmener de l’argent de banques du centre-ville et le dépôt de l’argent à Tri-State Bank – Nous voulons une banque « en mouvement » à Memphis. So go by the savings and loan association. Alors, allez par l’association d’épargne et de prêt. I’m not asking you something that we don’t do ourselves at SCLC. Je ne te demande pas quelque chose que nous ne le faisons pas nous-mêmes à la SCLC. Judge Hooks and others will tell you that we have an account here in the savings and loan association from the Southern Christian Leadership Conference. Juge Crochets et d’autres vous diront que nous avons un compte ici dans l’association d’épargne et de prêts de la Southern Christian Leadership Conference. We’re just telling you to follow what we’re doing. Nous sommes juste vous dire de suivre ce que nous faisons. Put your money there. Mettez votre argent là-bas. You have six or seven black insurance companies in Memphis. Vous avez six ou sept compagnies d’assurance noir à Memphis. Take out your insurance there. Sortez votre assurance là. We want to have an « insurance-in. » Nous voulons avoir une « assurance-in. »
Now there are some practical things we can do. Maintenant, il ya des choses concrètes que nous pouvons faire. We begin the process of building a greater economic base. Nous commençons le processus de construction d’une base économique plus grande. And at the same time, we are putting pressure where it really hurts. Et dans le même temps, nous mettons la pression là où ça fait vraiment mal. I ask you to follow through here. Je vous invite à suivre par ici.
Now, let me say as I move to my conclusion that we’ve got to give ourselves to this struggle until the end. Maintenant, laissez-moi vous dire que je me rends dans ma conclusion que nous avons de nous donner à cette lutte jusqu’à la fin. Nothing would be more tragic than to stop at this point, in Memphis. Rien ne serait plus tragique que de s’arrêter à ce stade, à Memphis. We’ve got to see it through. Nous avons obtenu de le voir à travers. And when we have our march, you need to be there. Et quand nous avons nos mars, vous avez besoin d’être là. Be concerned about your brother. You may not be on strike. Soyez soucieux de ton frère. Vous mai pas être en grève. But either we go up together, or we go down together. Mais, soit nous montons ensemble, ou nous descendons ensemble.
Let us develop a kind of dangerous unselfishness. Laissez-nous élaborer une sorte de désintéressement dangereux. One day a man came to Jesus; and he wanted to raise some questions about some vital matters in life. At points, he wanted to trick Jesus, and show him that he knew a little more than Jesus knew, and through this, throw him off base. Un jour, un homme vint vers Jésus et il a voulu poser quelques questions sur quelques questions d’importance vitale dans la vie. Aux points, il a voulu tromper Jésus, et lui montrer qu’il savait un peu plus que Jésus savait, et par là, jetez-le dehors extérieur de la base. Now that question could have easily ended up in a philosophical and theological debate. Maintenant que la question aurait pu être facilement retrouvé dans un débat philosophique et théologique. But Jesus immediately pulled that question from mid-air, and placed it on a dangerous curve between Jerusalem and Jericho. Mais Jésus a immédiatement retiré cette question de l’air, et l’a placé sur une courbe dangereuse entre Jérusalem et Jéricho. And he talked about a certain man, who fell among thieves. Et il a parlé d’un certain homme, qui est tombé parmi des voleurs. You remember that a Levite and a priest passed by on the other side. Vous vous souvenez que d’un lévite et un prêtre passa de l’autre côté. They didn’t stop to help him. Ils n’ont pas arrêté pour lui porter secours. And finally a man of another race came by. Et enfin un homme d’une autre race venu. He got down from his beast, decided not to be compassionate by proxy. Il descendit de sa monture, a décidé de ne pas faire preuve de compassion par procuration. But with him, administered first aid, and helped the man in need. Mais avec lui, administré les premiers soins et a aidé l’homme dans le besoin. Jesus ended up saying, this was the good man, because he had the capacity to project the « I » into the « thou, » and to be concerned about his brother. Jésus a fini par dire, ce fut l’homme de bien, parce qu’il avait la capacité de projeter le «je» dans le «toi», et d’être préoccupé par son frère. Now you know, we use our imagination a great deal to try to determine why the priest and the Levite didn’t stop. Maintenant, vous savez, nous utilisons notre imagination, beaucoup de choses à essayer de déterminer pourquoi le prêtre et le lévite ne s’arrête pas. At times we say they were busy going to church meetings–an ecclesiastical gathering–and they had to get on down to Jerusalem so they wouldn’t be late for their meeting. Parfois, nous disent qu’ils ont occupée à aller aux réunions de l’église – un rassemblement ecclésiastique – et ils ont dû monter à Jérusalem vers le bas pour ne pas être en retard à leur réunion. At other times we would speculate that there was a religious law that « One who was engaged in religious ceremonials was not to touch a human body twenty-four hours before the ceremony. » D’autres fois, nous pouvons supposer qu’il y avait une loi religieuse que « Celui qui a été engagé dans les cérémonies religieuses est de ne pas toucher un corps humain vingt-quatre heures avant la cérémonie. » And every now and then we begin to wonder whether maybe they were not going down to Jerusalem, or down to Jericho, rather to organize a « Jericho Road Improvement Association. » That’s a possibility. Et chaque maintenant et puis on commence à se demander si peut-être qu’ils ne vont pas jusqu’à Jérusalem, ou vers le bas à Jéricho, et non d’organiser un « Jericho Road Improvement Association. » C’est une possibilité. Maybe they felt that it was better to deal with the problem from the casual root, rather than to get bogged down with an individual effort. Peut-être qu’ils ont estimé qu’il était préférable de traiter le problème de la racine occasionnels, plutôt que de s’enliser avec un effort individuel.
But I’m going to tell you what my imagination tells me. Mais je vais vous dire ce que mon imagination me le dit. It’s possible that these men were afraid. Il est possible que ces hommes avaient peur. You see, the Jericho road is a dangerous road. Vous voyez, la route de Jéricho est une voie dangereuse. I remember when Mrs. King and I were first in Jerusalem. Je me souviens lorsque Mme King et moi étions d’abord à Jérusalem. We rented a car and drove from Jerusalem down to Jericho. Nous avons loué une voiture et conduit de Jérusalem à Jéricho. And as soon as we got on that road, I said to my wife, « I can see why Jesus used this as a setting for his parable. » Et dès que nous avons eu sur cette route, j’ai dit à ma femme, je peux voir pourquoi Jésus a utilisé cela comme un paramètre de sa parabole. It’s a winding, meandering road. It’s really conducive for ambushing. C’est un chemin sinueux et sinueux. C’est vraiment propice à des embuscades. You start out in Jerusalem, which is about 1200 miles, or rather 1200 feet above sea level. Vous commencez à Jérusalem, qui est d’environ 1200 miles, ou plutôt de 1200 pieds d’altitude. And by the time you get down to Jericho, fifteen or twenty minutes later, you’re about 2200 feet below sea level. Et au moment où vous descendez à Jéricho, quinze ou vingt minutes plus tard, vous êtes environ 2200 pieds au-dessous du niveau des mers. That’s a dangerous road. C’est une voie dangereuse. In the day of Jesus it came to be known as the « Bloody Pass. » Dans la journée de Jésus, elle vint à être connu comme le Bloody Pass « . » And you know, it’s possible that the priest and the Levite looked over that man on the ground and wondered if the robbers were still around. Et vous savez, il est possible que le prêtre et le lévite, regarda par-dessus que l’homme sur le terrain et se demande si les voleurs étaient toujours là. Or it’s possible that they felt that the man on the ground was merely faking. Ou il est possible qu’ils ont estimé que l’homme sur le terrain ne simulait simplement. And he was acting like he had been robbed and hurt, in order to seize them over there, lure them there for quick and easy seizure. And so the first question that the Levite asked was, « If I stop to help this man, what will happen to me? » Et il a agi comme s’il avait été volé et blessé, dans le but de les saisir là-bas, les attirer là pour la saisie rapide et facile. Et si la première question que le Lévite posée a été: «Si je m’arrête pour aider cet homme, ce qui t-il à moi? » But then the Good Samaritan came by. Mais alors, le bon samaritain est venu près. And he reversed the question: « If I do not stop to help this man, what will happen to him? ». Et il a renversé la question: « Si je ne m’arrête pas d’aider cet homme, ce qui va lui arriver? ».
That’s the question before you tonight. C’est la question à vous ce soir. Not, « If I stop to help the sanitation workers, what will happen to all of the hours that I usually spend in my office every day and every week as a pastor? » Non, « Si je m’arrête pour aider les travailleurs sanitaires, ce qui va arriver à toutes les heures que je passe habituellement dans mon bureau chaque jour et chaque semaine en tant que pasteur? The question is not, « If I stop to help this man in need, what will happen to me? » La question n’est pas: «Si je m’arrête pour aider cet homme dans le besoin, ce qui va m’arriver? « If I do no stop to help the sanitation workers, what will happen to them? » That’s the question. «Si je ne m’arrête pas d’aider les travailleurs de l’assainissement, ce qui va leur arriver? » That’s the question.
Let us rise up tonight with a greater readiness. Levons-nous ce soir, avec une volonté plus grande. Let us stand with a greater determination. And let us move on in these powerful days, these days of challenge to make America what it ought to be. Levons-nous avec une détermination plus grande. Et laissez-nous passer ces jours-puissant, ces jours de défi à faire de l’Amérique ce qu’elle devrait être. We have an opportunity to make America a better nation. Nous avons une occasion de faire de l’Amérique une nation meilleure. And I want to thank God, once more, for allowing me to be here with you. Et je veux rendre grâce à Dieu, encore une fois, de m’avoir permis d’être ici avec vous.
You know, several years ago, I was in New York City autographing the first book that I had written. Vous savez, il ya plusieurs années, j’étais à New York autographes le premier livre que j’avais écrit. And while sitting there autographing books, a demented black woman came up. Et alors qu’il était assis là autographier des livres, une femme noire déments a été soulevée. The only question I heard from her was, « Are you Martin Luther King? » La seule question que j’ai entendu parler d’elle était: «Êtes-vous Martin Luther King? »
And I was looking down writing, and I said yes. Et je cherchais à écrire, et j’ai dit oui. And the next minute I felt something beating on my chest. Et la minute suivante, je me sentais battre quelque chose sur ma poitrine. Before I knew it I had been stabbed by this demented woman. Avant que je ne savais que j’avais été poignardé par cette femme dément. I was rushed to Harlem Hospital. J’ai été transporté à l’hôpital de Harlem. It was a dark Saturday afternoon. And that blade had gone through, and the X-rays revealed that the tip of the blade was on the edge of my aorta, the main artery. C’était un sombre après-midi samedi. Et cette lame a traversé, et les rayons X ont révélé que l’extrémité de la lame était sur le bord de mon aorte, l’artère principale. And once that’s punctured, you drown in your own blood–that’s the end of you. Et une fois que c’est percé, vous noyer dans votre propre sang – que c’est la fin de vous.
It came out in the New York Times the next morning, that if I had sneezed, I would have died. Il est entré dans le New York Times le lendemain matin, que si j’avais éternué, je serais mort. Well, about four days later, they allowed me, after the operation, after my chest had been opened, and the blade had been taken out, to move around in the wheel chair in the hospital. Eh bien, environ quatre jours plus tard, ils m’ont permis, après l’opération, après mon coffre avait été ouvert, et la lame avait été enlevé, de nous déplacer en chaise roulante à l’hôpital. They allowed me to read some of the mail that came in, and from all over the states, and the world, kind letters came in. I read a few, but one of them I will never forget. Ils m’ont permis de lire une partie du mail qui est entré, et de tous les coins des États, et le monde, des lettres types entra j’ai lu quelques-uns, mais l’un d’eux, je n’oublierai jamais. I had received one from the President and the Vice-President. J’avais reçu un du président et du vice-président. I’ve forgotten what those telegrams said. I’d received a visit and a letter from the Governor of New York, but I’ve forgotten what the letter said. J’ai oublié ce que ces télégrammes dit. J’avais reçu une visite et une lettre du gouverneur de New York, mais j’ai oublié ce que dit la lettre. But there was another letter that came from a little girl, a young girl who was a student at the White Plains High School. Mais il y avait une autre lettre qui venait d’une petite fille, une jeune fille qui était étudiante à l’École des Hautes Plaines blanc. And I looked at that letter, and I’ll never forget it. Et j’ai regardé cette lettre, et je ne l’oublierai jamais. It said simply, « Dear Dr. King: I am a ninth-grade student at the Whites Plains High School. » Elle dit simplement: « Cher Martin Luther King: Je suis un élève de neuvième année à l’École des Hautes Plaines Blancs». She said, « While it should not matter, I would like to mention that I am a white girl. I read in the paper of your misfortune, and of your suffering. And I read that if you had sneezed, you would have died. And I’m simply writing you to say that I’m so happy that you didn’t sneeze. » Elle a dit: «Bien qu’il ne devrait pas question, je tiens à mentionner que je suis une jeune fille blanche. J’ai lu dans le journal de votre malheur, et de votre souffrance. Et j’ai lu que si vous aviez éternue, tu serais mort. Et je vous écris tout simplement vous dire que je suis si heureuse que vous n’avez pas d’éternuer. »
And I want to say tonight, I want to say that I am happy that I didn’t sneeze. Et je tiens à dire ce soir, je tiens à dire que je suis heureux que je n’aie pas éternué. Because if I had sneezed, I wouldn’t have been around here in 1960, when students all over the South started sitting-in at lunch counters. Parce que si j’avais éternué, je n’aurais pas été dans le coin en 1960, lorsque les étudiants partout dans le Sud a commencé à siéger aux comptoirs-lunch. And I knew that as they were sitting in, they were really standing up for the best in the American dream. Et je savais que, comme ils étaient assis, ils étaient vraiment debout pour le mieux dans le rêve américain. And taking the whole nation back to those great wells of democracy which were dug deep by the Founding Fathers in the Declaration of Independence and the Constitution. Et en prenant toute la nation le dos à ceux des puits grande démocratie qui ont été creusés en profondeur par les Pères fondateurs dans la Déclaration d’Indépendance et la Constitution. If I had sneezed, I wouldn’t have been around in 1962, when Negroes in Albany, Georgia, decided to straighten their backs up. Si j’avais éternué, je n’aurais pas été d’environ en 1962, lorsque les Noirs à Albany, en Géorgie, a décidé de redresser le dos en place. And whenever men and women straighten their backs up, they are going somewhere, because a man can’t ride your back unless it is bent. Et chaque fois les hommes et les femmes redressez le dos en place, ils vont quelque part, parce qu’un homme ne peut pas monter votre dos si elle est courbée. If I had sneezed, I wouldn’t have been here in 1963, when the black people of Birmingham, Alabama, aroused the conscience of this nation, and brought into being the Civil Rights Bill. Si j’avais éternué, je n’aurais pas été ici en 1963, lorsque le peuple noir de Birmingham, en Alabama, a suscité la conscience de cette nation, et fait naître le Civil Rights Bill. If I had sneezed, I wouldn’t have had a chance later that year, in August, to try to tell America about a dream that I had had. Si j’avais éternué, je n’aurais pas eu une chance plus tard cette année, en août, pour essayer d’apprendre à l’Amérique au sujet d’un rêve que j’avais eu. If I had sneezed, I wouldn’t have been down in Selma, Alabama, to see the great movement there. Si j’avais éternué, je n’aurais pas été en panne à Selma, Alabama, pour voir le grand mouvement là-bas. If I had sneezed, I wouldn’t have been in Memphis to see a community rally around those brothers and sisters who are suffering. Si j’avais éternué, je n’aurais pas été à Memphis pour voir un rassemblement communautaire autour de ces frères et soeurs qui souffrent. I’m so happy that I didn’t sneeze. Je suis si heureux que je n’aie pas éternué.
And they were telling me, now it doesn’t matter now. Et ils me disaient, maintenant il n’a pas d’importance maintenant. It really doesn’t matter what happens now. Il n’a vraiment pas d’importance ce qui se passe maintenant. I left Atlanta this morning, and as we got started on the plane, there were six of us, the pilot said over the public address system, « We are sorry for the delay, but we have Dr. Martin Luther King on the plane. And to be sure that all of the bags were checked, and to be sure that nothing would be wrong with the plane, we had to check out everything carefully. And we’ve had the plane protected and guarded all night. » J’ai quitté Atlanta ce matin, et comme nous avons commencé dans l’avion, il y avait six d’entre nous, le pilote a dit sur le système de sonorisation, « Nous sommes désolés pour le retard, mais nous avons le Dr Martin Luther King dans l’avion. Et pour être sûr que tous les sacs ont été vérifiées, et pour être sûr que rien ne serait faux avec le plan, nous avons eu de tout vérifier avec soin. Et nous avons eu le plan protégé et surveillé toute la nuit. »
And then I got into Memphis. Et puis je suis entré dans Memphis. And some began to say that threats, or talk about the threats that were out. Et certains commencent à dire que les menaces, ou parler des menaces qui étaient sortis. What would happen to me from some of our sick white brothers? Qu’est-ce qui m’arriverait de certains de nos frères malades blanc?
Well, I don’t know what will happen now. Eh bien, je ne sais pas ce qui va se passer maintenant. We’ve got some difficult days ahead. Nous avons quelques jours difficiles à venir. But it doesn’t matter with me now. Mais ça ne fait rien avec moi. Because I’ve been to the mountaintop. And I don’t mind. Parce que je suis allé à la montagne. Et ça ne me dérange pas. Like anybody, I would like to live a long life. Longevity has its place. Comme tout le monde, j’aimerais vivre une longue vie. La longévité a sa place. But I’m not concerned about that now. Mais je ne suis pas inquiet à ce sujet maintenant. I just want to do God’s will. Je veux juste faire la volonté de Dieu. And He’s allowed me to go up to the mountain. And I’ve looked over. Et Il m’a permis de monter à la montagne. Et je l’ai regardé. And I’ve seen the promised land. Et j’ai vu la terre promise. I may not get there with you. Je mai pas y arriver avec vous. But I want you to know tonight, that we, as a people will get to the promised land. Mais je veux que vous sachiez ce soir, que nous, en tant que gens réussiront à atteindre la terre promise. And I’m happy, tonight. Et je suis heureux, ce soir. I’m not worried about anything. Je ne suis pas inquiet sur rien. I’m not fearing any man. Je n’ai peur d’aucun homme. Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord. Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2009 à 22 10 30 103010
Il est considéré comme un pamphlet anti- Bouteflika : « Poutakhine », un roman qui suscite la polémique en Algérie
Par Merouane Mokdad
Un roman de Mehdi El Djazaïri au titre curieux de « Poutakhine, Journal presque intime d’un naufragé », sorti dans les librairies à la mi-octobre, suscite une vive polémique à Alger. Publié à compte d’auteur, il est considéré comme un pamphlet anti-Bouteflika. Lundi, le quotidien arabophone En-Nahar a reproché à Khalida Toumi, ministre de la Culture, d’avoir autorisé la publication d’un livre qui « insulte » le président de la République.
Dans « Poutakhine », Mehdi El Djazaïri raconte l’histoire des harraga, ces jeunes qui quittent le pays sans papiers à travers la mer pour émigrer en Europe. « C’est cette Algérie hideuse et humiliante que je montre dans toutes ses forfaitures et ses trahisons contemporaines. J’y interroge pour l’avoir fait en réel, en dehors de la fiction, ces jeunes desperados qui se jettent à la mer, presque sûrs de mourir, mais se jetant quand même pour un tout petit bout d’espoir d’arriver… », écrit l’auteur dans son livre.
Vendredi 23 octobre, la police a perquisitionné le domicile de l’écrivain à Alger. “Les policiers avaient pour ordre de saisir mon roman. Ils ont fouillé partout. Ils ont défait mon lit, cherché dans le jardin, même les toilettes et la salle de bains ont été passées au crible. Ils ont embarqué mon fils au commissariat central. Ils ne l’ont relâché que vers 23h. Pourtant, il n’a rien à voir dans cette affaire.», a expliqué Mehdi El Djazaïri à El Watan.
Pourtant, il n’existe aucune décision de justice interdisant la vente du livre. Le roman a obtenu le numéro ISBN 978-9947-0-2601-4. Il est conforme à la procédure du dépôt légal. Mais les policiers ont débarqué chez l’imprimeur pour saisir les exemplaires encore sous presse. Plus de 5000 exemplaires ont été déjà tirés. “Pourquoi serais-je devenu un ennemi public alors que ce que je raconte est régulièrement rapporté par la presse?”, s’est interrogé Mehdi El Djazaïri qui se trouve actuellement en France où il vient de trouver un éditeur pour publier son livre en Europe.
Aucun éditeur algérien n’a accepté de publier ce roman. L’auteur a acheté un stand au quatorzième salon international du livre d’Alger (SILA) qui s’ouvre demain à l’esplanade du 5 juillet. Mais, rien n’est sûr quant à la vente du livre sur place. Smail Ameziane, commissaire du SILA, a voulu rassurer en disant qu’aucune censure ne touchera un ouvrage algérien.
28 octobre 2009 à 9 09 51 105110
Khalida Toumi à propos de Poutakhine de Mehdi El Djezaïri « Cette chose qui s’appelle livre »
El Watan | Posté le : Mardi 27 octobre à 23:31 | 0 Comments
Khalida Toumi à propos de Poutakhine de Mehdi El Djezaïri « Cette chose qui s’appelle livre »Après le départ du président de la République, qui a inauguré la manifestation au chapiteau blanc à l’esplanade du complexe sportif du 5 Juillet à Alger, la ministre de la Culture avait le visage déformé par la colère. Aux questions des nombreux journalistes, elle répondait d’un ton inhabituel. Elle n’arrêtait pas d’évoquer « la solitude » de la ministre de la Culture. « Je ne suis pas en colère, je suis triste », a-t-elle lancé.
L’interrogation relative à la censure qui frappe le roman de Mehdi El Djezaïri, Poutakhine, Journal presque intime d’un naufragé, paru à compte d’auteur début octobre, était inévitable. Il fallait courir dans les travées du chapiteau surchauffé qui abrite le SILA pour arracher un début de réponse à Khalida Toumi sur cette drôle d’affaire. « Je ne parle que des livres, pas de choses qui s’appellent livre », a-t-elle répondu, en continuant de marcher et sans citer le titre interdit. Plus tard, avant de quitter les lieux, la même question lui a été posée de nouveau. La ministre de la Culture a montré du doigt une chaise : « Ce que vous voyez là n’est pas un livre, non ? » Approché par les journalistes, Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, a refusé de répondre à la question relative à la censure du livre de Mehdi El Djezaïri. « Posez la question à la ministre de la Culture », a-t-il répondu. Rappel lui a été fait que les policiers de la BRI, qui ont procédé à la saisie de l’ouvrage et à l’interrogatoire des libraires sur « l’identité » des acheteurs, relèvent de la DGSN qui, elle, est sous la tutelle du ministère de l’Intérieur. Même réplique de Yazid Zerhouni. L’ex-haut officier des services secrets restait imperturbable.
« La police ne dépend pas de Khalida Toumi »
Khalida Toumi a été interpellée sur la saisie du livre. « Je ne suis pas ministre de l’Intérieur. La police ne dépend pas de Khalida Toumi », a-t-elle lancé. Le livre de Mehdi El Djezaïri devait être exposé au SILA, sur le stand C 128 loué par Abassa Com, l’entreprise de communication de l’auteur. Hier en fin de journée, aucun livre n’était déposé au niveau du stand. La pancarte a été enlevée. Dans des précisions publiées hier par El Watan, Mehdi El Djezaïri a lancé le défi de trouver « un seul mot d’insulte dans les 432 pages du livre ». « Sauf à considérer que poser une question à son Président est en soi une insulte. La question que j’ai posée en exergue : “Où étiez-vous Monsieur le président quand l’Algérie saignait et pleurait ses enfants ?” a été régulièrement posée depuis 1999 », a-t-il écrit. « Il n’y a pas de censure au Salon du livre. Au salon d’Alger comme aux salons de Tunis, de Casablanca ou de Paris, il existe un décret qui précise les raisons qui font qu’un livre ne soit pas diffusé », a indiqué Khalida Toumi, faisant référence au décret exécutif n°03-278 du 23 août 2003 fixant le cadre réglementaire de diffusion de livres et ouvrages en Algérie. L’article 10 de ce texte stipule : « Sont interdites, sur le territoire national, l’introduction et la diffusion de livres et ouvrages édités sur quelque support que ce soit et dont le contenu se caractérise par l’apologie du terrorisme, du crime et du racisme ; l’atteinte à l’identité nationale dans sa triple dimension ; l’atteinte à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale et à la sécurité nationale ; l’atteinte à la morale et aux bonnes mœurs ; la falsification du Saint Coran et l’offense à Dieu et aux prophètes. » L’article 11 indique que les mêmes interdictions citées à l’article 10 sont applicables aux livres et ouvrages sous tous supports édités et diffusés en Algérie. La ministre de la Culture a rappelé que les œuvres du philosophe français Roger Garaudy sont interdites en France. « Ils disent qu’il est révisionniste. Nos révisionnistes à nous ne peuvent pas accéder au Salon du livre. A chacun, ses révisionnistes », a-t-elle affirmé. Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, de Roger Garaudy, a été qualifié de négationniste en Europe. L’auteur a été poursuivi en justice pour « contestation de crime contre l’humanité et diffamation publique raciale ». Selon la ministre de la Culture, les décisions relatives au contrôle des livres à exposer au Salon ne sont pas arbitraires. « Tout est bien réglementé. Les éditeurs sont avertis. Ils ne sont pas choqués », a-t-elle observé. Revenant sur la polémique qui a précédé l’ouverture du SILA, Khalida Toumi dit être étonnée par le débat sur le coût du Salon. « Jusqu’à la treizième édition du SILA, je n’ai pas entendu des interrogations de ce genre. Aujourd’hui qu’on pose la question, j’ai envie de rire. Vous savez qu’il y a plus de transparence… », a-t-elle soutenu, disant être entourée de gens qui ne savent pas ce que c’est un Salon du livre.
« Le seul pays où il y a une rentrée littéraire, c’est la France »
« Dans tous les salons du monde, le débat porte sur le nombre de livres vendus et de droits achetés. Qui a posé ce problème à Alger ? J’aime trop mon pays pour qu’il se donne en spectacle parce qu’il y a des gens qui n’ont rien à voir avec le livre et qui écrivent dessus », a-t-elle déclaré. Elle a invité la presse à lire les bilans des Foires de Frankfurt et du Salon de Paris. « Il s’agit de bilans de droits sur les titres vendus. Au lieu que le débat soit sur cela, il est délocalisé vers autre chose qui, d’ailleurs, m’échappe », a-t-elle ajouté, avant d’enchaîner : « Mesurez-vous la responsabilité d’écrire sur le livre. Trouvez-moi un article où l’on a posé la question centrale d’un salon du livre, celle de l’échange de droits. Qui a acheté quoi, à qui, combien ? Il y a des gens incultes qui décident d’écrire et de parler. Certains ont même parlé de rentrées littéraires. Il faut avoir honte et se taire. Le seul pays où il y a une rentrée littéraire c’est la France. » Elle a confié, sans trop de détails, qu’il existe « un lobby » d’importateurs de livres. Selon elle, l’Algérie doit cesser d’importer des livres. Citant l’exemple de Larousse, elle a estimé qu’il serait bien que ce dictionnaire soit fabriqué en Algérie.
Elle a plaidé pour une véritable industrie du livre qui pourrait créer des postes d’emploi pour les jeunes. Elle a souligné que des mesures fiscales ont été retenues dans le projet de loi de finances 2010 pour relancer la chaîne de fabrication du livre et pour la production cinématographique. « Notre intérêt est que le livre se développe en tant que produit culturel. Il faut sortir de l’opacité », a-t-elle relevé. Elle a regretté que les droits des grands auteurs algériens tels que Kateb Yacine, Mohamed Dib et Tewfik El Madani soient détenus par des maisons d’édition étrangères. Ces éditions imposent, selon elle, l’achat des livres fabriqués. « Des livres qui coûtent plus cher », a-t-elle noté. D’après elle, le Centre national du livre (CNL) sera bientôt installé avec la nomination d’un directeur. « Le CNL sera l’instrument de mise en œuvre de la politique du livre. On s’est inspiré des meilleurs exemples dans le monde », a-t-elle noté. Elle a qualifié la décision de transférer l’organisation du SILA de l’ANEP au ministère de la Culture de salutaire. « Si l’ANEP a organisé le Salon, c’est qu’on lui a demandé de le faire. En tant qu’entreprise publique, elle n’avait pas le choix », a-t-elle soutenu.
Par Fayçal Métaoui
http://www.algerie360.com/algerie/khalida-toumi-a-propos-de-poutakhine-de-mehdi-el-djezairi-%C2%AB-cette-chose-qui-s%E2%80%99appelle-livre-%C2%BB
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28 octobre 2009 à 10 10 01 100110
Les précisions de Mehdi El Djezaïri
Je tiens tout d’abord à remercier vivement tous les confrères, amis, associations et personnalités du monde culturel, politique et syndical pour leurs soutiens et marques de sympathie en cette malheureuse épreuve que je traverse. Pour la clarté de la situation et pour l’intelligence des propos de mon livre que la majorité des lecteurs n’a pas encore lu, je me dois d’apporter ici des précisions à propos de certaines insinuations ou écrits incomplets ou inexacts. 1- Je défie quiconque de trouver un seul mot d’insulte sur les 432 pages du livre. Sauf à considérer que poser une question à son Président est en soi une insulte. La question que j’ai posée en exergue « … Où étiez-vous M. le Président quand l’Algérie saignait et pleurait ses enfants ?… » a été régulièrement posée depuis 1999 par l’ensemble des journalistes et journaux sérieux sans conséquences de représailles et sans réponse à ce Jour.
2- Est-ce une une insulte que d’affirmer avec preuves et arguments que le phénomène des harraga est la conséquence directe des mauvaises gouvernances depuis l’indépendance à nos jours. Est-ce une insulte d’écrire que nos jeunes qui se jettent à la mer et à la mort, préférant eI houte aux doud, ou finissant au mieux dans un poulailler ou dans une porcherie, est la conséquence directe des politiques d’exclusion qui organisent la malvie et la non- vie et dont sont responsables tous les hauts dirigeants de ce pays depuis l’indépendance ?
3- Je défie quiconque de trouver une seule fois le terme « Marocains » du pouvoir. Le seul terme que j’ai écrit est « maroquins » du pouvoir, terme précis issu de la maroquinerie, qui veut dire portefeuille ou ministère. Je ne peux pas écrire ce genre d’insanités puisque je dénonce moi-même et souvent ce genre de calomnies. Je ne serai jamais comptable du pays ou de la région de naissance d’un chef d’Etat mais seulement des résultats et des performances de sa gouvernance. Le général de Gaulle, par sa mère, était d’origine irlandaise ; Hitler, autrichienne ; Napoléon, corse ; la reine Elisabeth d’origine allemande ; Sarkozy d’origine hongroise, etc. Qui leur reproche leur origine ? Je ne peux et je n’ai pas écrit ce genre de choses malsaines sur notre Président. Son lieu de naissance ou sa vie privée ne m’ont jamais intéressé. Je ne m’intéresse qu’à sa gestion du pays et à rien d’autre.
4- Oui, j’ai écrit les « Texans » du pouvoir, parce j’ai croisé et vu personnellement un maroquin du pouvoir déguisé en texan. J’ai même lu une loi algérienne votée par un parlement algérien que j’ai trouvée, selon mon appréciation, plus favorable au Texas qu’à l’Algérie. Le président de la République algérienne démocratique et populaire a retiré cette loi pour le motif qu’elle était antinationale. Poutakhine ne dit rien de plus. Il le rappelle seulement.
5- J’ai écrit deux lignes pour dénoncer « les casquettes invisibles de l’ombre… » pour évoquer ceux qui agissent et frappent derrière les rideaux. Ces deux lignes ont été intégralement reprises par l’ensemble des journaux. Mais aucun mot, aucune ligne n’ont été repris sur les 80 lignes que je consacre aux casquettes visibles, agissant à la lumière du jour, dont le courage et le dévouement ont sauvé l’Algérie d’une dictature islamiste et d’être encore, malgré tout, debout et de me permettre d’écrire aujourd’hui. Aucun journal n’a repris un seul mot, une seule ligne de ces 80 lignes que je consacre à ces casquettes de la bravoure ; qu’ils soient soldats anonymes ou généraux célèbres.
6- Poutakhine est un patronyme inventé de deux pièces. Il n’est ni docteur ni neurologue. C’est un être ordinaire : tantôt homme, sous-homme, tantôt surhomme. Homme d’honneur et de bravoure, de foi et de conviction, il incarne la complexité et les violences de la vie d’où qu’elles viennent. C’est pourquoi sa grande liberté de ton et de jugement est sans fard et sans complaisance aucune. Poutakhine n’est pas violent, n’est jamais violent. Il raconte les violences qu’il observe. Qui et que faut-il juger ? Celui qui raconte la violence ou celui qui la crée ?
7- Pourquoi une escouade de 9 policiers pour fouiller mon domicile, y compris mon lit pour chercher un livre qui était déjà en leur possession et en vente libre dans les librairies d’Alger ? Cherchaient-ils autre chose ? Oui sûrement. Cette autre chose que la police cherchait et n’a pas trouvée chez moi, elle ne la trouvera jamais, jamais. Elle est trop bien cachée. Elle est cachée dans ma tête, dans ma mémoire, dans ma foi, dans mon cœur, dans mes convictions, dans mes tripes. Et en ces endroits-là, dans ces territoires-là, aucune perquisition ne peut, ne pourra saisir de livres, de phrases ou de manuscrits. On n’est plus au Moyen Âge où l’autodafé s’obtient par la saisie et la destruction du manuscrit. Cette période est révolue, messieurs. Sachez qu’on est au XXIe siècle, au siècle du numérique où l’interdit, le déni de droit et la hogra suscitent et ajoutent à la curiosité de lire mon livre à la vitesse de la lumière. Mon but n’étant ni marchand ni commercial, par et grâce à l’action policière, mon livre sera lu gratuitement par des millions d’Algériens en Algérie et dans le monde, sauf à pouvoir perquisitionner et réquisitionner Internet et la lumière, opération peu envisageable.
La chose que cherchait la police dans mes archives privées, plus que mon livre, est tellement secrète, tellement importante que, depuis 40 ans je l’écris publiquement, je l’enseigne aux cadres algériens y compris à des officiers supérieurs, je la mesure, je la transmets à mes enfants, à mes amis, à mes clients, aux institutions, aux élus et à tous ceux qui en veulent : c’est mon savoir, ce sont mes connaissances, c’est ma conviction, c’est mon amour pour l’Algérie, pour nos enfants y compris les enfants de policiers et de magistrats. Que mangeront-ils demain nos enfants et petits-enfants dans une Algérie bradée et corrompue que je pleure dans mon livre ? Cette richesse-là que le commando de police est venu chercher sous mon lit, aucun magistrat, aucun juge, aucun policier ne peut la perquisitionner, la réquisitionner, la saisir. Moi, on peut me fouiller, me juger, me torturer, me jeter en prison, on peut même me tuer. Mais mon livre non, on ne le pourra jamais ; il ne m’appartient plus. Un livre est éternel ; il ne meurt jamais. On ne peut même pas le saisir. Il est déjà le bien et le protégé de milliers d’Algériens et d’Algériennes. Pour être tranquille, le pouvoir en place (pour combien de temps encore ?) devrait jeter en prison Poutakhine et tous les autres à venir. C’est le seul moyen de m’arrêter, mettre en prison mes convictions et mon amour pour l’Algérie. Une seule question, messieurs : pourquoi vous êtes-vous emparé de l’ordinateur de mon fils ? Son seul outil de travail. Est-ce l’arme du crime ? Sommes-nous déjà dans le territoire et les mœurs de l’Etat voyou ? Tout porte à le croire.
Par : Mehdi EI Djezaïri
http://www.elwatan.com/Les-precisions-de-Mehdi-El
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28 octobre 2009 à 10 10 28 102810
Les gens qui torturent sont-ils reellement des algériens ou bien des drogués qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font?Savent-ils qu’ils font du mal à leurs fréres dont les péres ont peut etre combattu le colonnisateur et sont morts sur l’autel de la liberté?
Honte aux gens qui pratiquent la torture car c’est abject,féroce et humiliant!
28 octobre 2009 à 14 02 00 100010
le combat contre la hogra est le deni de droit c’est par la mobilisation pacifique qui est la non violence et la non cooperation avec le mal , coopéré avec le mal est un délie (le mahatma ghandi n’avait pas de fusils quand il a libéré l’inde , au contaire il était contre lutilisation de la violence pour montrés au coloniasateur anglais leurs bestialités a outrance , quand tout le peuple se mobilisent avec des fleurs contre les soldats avec des chars, l’issus de se brat de fer ne peut qu’etre benefiques pour le peuple algeriens qui est plus que fatiguée par ton de gerres est de haines
29 octobre 2009 à 16 04 03 100310
Je pense que toute cette histoire a pris une tournure (DROLE) ils veulent interdire au monde de lire ce livre alors que ça n’a fais qu’accroître le désire de le lire ,ils peuvent se douter que ça va être médiatiser,on prends les algériens pour des « C.. » et c’est malheureux ..ce qui a était dis dans le livres tous le monde le sais le roman illustre parfaitement l’Algérie ,Mehdi El Djazaïri ..je vous salut ,nous somme avec vous jusqu’au bout ..
Asma
15 juin 2010 à 13 01 46 06466
Born in 1952 in Paris, Marcel Mandelkorn is a grandfather of a girl .. Of Jewish ancestry, its origins(background) call him(it). A family which does not once survive off-loaded in France, after the pogromes of Russia and the ghettos of Poland. Most died in the collapse of 1939. He dreams to avoid in his chaumard, in pass through what he calls all these contemporary traps. An at least entitled to compensation much lower embarrassment is indicated to him(her) during its military service. Further to a trial which he(it) institutes to the army by means of a civil psychiatrist and of war veterans’ association, he(it) sees itself attributed(awarded) by the behavior disorders. You never can tell how begins the pathological personality and the psychosis chronicles that we indicate to him(her) because we eventually indicate him(her) disorders(confusions) to 4 like(love) in the daytime of service. These facts are more announced to him(her) of trnte the years military comment-duration. He(It) wonders, does not really know where what is situated what he(it) is going to call the degree of normality saw(lived)