Littérature Vente dédicace du dernier roman Il ne fera pas long feu de Hamid Grine
L’auteur aborde, en briscard de la corporation, dans son nouveau roman, l’univers de la presse écrite à travers Hassoud, un personnage central du roman.
Hassoud, directeur d’un journal “Espoir, est un être pervers, hideux, vil, qui harcèle les femmes et fait du chantage à ses journalistes (qui lui écrivent des articles et dossiers de complaisance), aux entreprises (qui lui offre de l’argent de peur d’un scandale médiatique), qui cumule les 4X4 et le rêve d’étendre son capital et construire une villa dans des quartiers huppés et chics. Ce dernier se croyant être une personnalité importante se voit réduit à moins que rien par un chef d’entreprise qui lui tend un piège. En contrepartie d’une somme d’argent colossale, il fomente un dossier contre le chef du gouvernement en titrant en première page : “Il ne fera pas long feu”, ce qui le fera descendre en flamme, puisqu’il sera menotté comme un vulgaire malfrat et incarcéré. Le roman Il ne fera pas long feu a suscité la curiosité de nombreux journalistes… “Il est bien parti pour faire long feu”, dira notre collègue. A propos du personnage Hassoud, corrompu et corrupteur, un véritable “schizophrène” qui a égaré le sens du contact avec la réalité, Hamid Grine dira : « Il est évident que je ne vise personne. C’est une histoire inventée de toutes pièces, ce n’est pas le portrait d’un directeur de journal que je connais et ce n’est pas un essai sur la presse algérienne. C’est une œuvre romanesque, donc une fiction.” A propos de la presse algérienne, il souligne : “Il n’y a pas de grands journaux sans de bons journalistes. Il n’y a pas de bons journalistes sans une bonne formation, sans un bon salaire et sans de bonnes conditions de travail”.
Ahmed K
19 octobre 2009 à 11 11 49 104910
bonjour,
j’ai lu le roamn « il ne fera pas long feu » de Hamid Grine. j’ai beaucoup aimé, voilà un auteur qui ne scrute pas son nombril en évoqaunt ses états d’âme. Hamid grine fait aprtie des roamnciers réalsites qui par les sujets traités fonta vancer certaines causes. celle des journalistes dévoyas par des « beggars » (comme l’écrit l’auteur » qui n’ont ni leur niveau, ni leur éducation (voir le personnage de lakhdar dans le roman)
Hamid grine a un style incisif et entraînant loin de l’emphase.
tout ceci me pousse à conseiller ce roman.