À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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12 Réponses à “Un ou une ordinateur? « épicène « ”
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16 octobre 2009 à 19 07 12 101210
Un nom épicène, du latin epicoenus dérivé du grec ancien ἐπίκοινος « possédé en commun », qualifie un nom non marqué du point de vue du genre grammatical. Est épicène un nom bisexué pouvant être employé indifféremment au masculin ou au féminin.
Un prénom épicène est un prénom qui à l’écrit désigne aussi bien un garçon qu’une fille Camille, Claude, Dominique ou Maxime par exemple, contrairement à certains prénoms qui ont la même prononciation à l’oral mais qui s’écrivent différemment, comme Michel et Michelle ou Michèle.
Par extension, en linguistique, on désigne également comme épicènes les mots où la distinction de genre grammatical est neutralisée, malgré leur appartenance à une classe lexicale où le genre est susceptible d’être marqué : cela concerne non seulement les noms, mais aussi les adjectifs (ex. rouge) et certains pronoms (ex. qui, dont).
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16 octobre 2009 à 19 07 13 101310
Nouveaux épicènes
Des noms qui étaient traditionnellement masculins sont aujourd’hui employés comme épicènes par certaines personnes :
* La ministre, pour Madame le Ministre
* La juge, pour Madame le Juge.
* La gouverneure, en parlant de Sarah Palin
* Une toréro, en parlant de Marie Sara
Cet usage se rencontre particulièrement dans la féminisation des noms de métiers. L’Académie française a vigoureusement protesté contre cette pratique. L’usage courant est parfois hésitant et le masculin est souvent conservé dans l’intitulé des fonctions (bien que « professeure », « auteure », « écrivaine », etc. sont souvent constatés dans les médias).
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16 octobre 2009 à 19 07 15 101510
volution du féminin marqué vers l’épicène
Encore attestés au début de la moitié du XXe siècle et aujourd’hui peu usités : Doctoresse, philosophesse, ivrognesse, chéfesse, mairesse, maîtresse (qui a un diplôme de maîtrise). Les noms dont le sens est épouse de – comme mairesse, ainsi que les noms pour les épouses des officiers la capitaine, la colonelle, la générale ou des épouses de hauts fonctionnaires la procuratrice, l’ambassadrice (mais on dit la femme du Gouverneur.)
* Soit le mot masculin devient épicène comme maire, ministre, garde des sceaux, philosophe que l’on emploie aujourd’hui aussi bien au masculin qu’au féminin.
* Soit le mot féminin est abandonné et le masculin devient générique docteur, ambassadeur.
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16 octobre 2009 à 19 07 16 101610
Masculin générique et féminisations
Traditionnellement, de nombreux noms masculins ne possèdent pas de formes correspondantes au féminin et s’emploient aussi bien pour des femmes, s’il y a lieu. Il ne s’agit pas alors d’épicènes, mais de masculins génériques.
Des noms masculins sont parfois employés pour désigner des femmes lorsque le féminin, bien qu’attesté, est considéré par certains comme péjoratif ou dévalorisant : cuisinier, couturier, savant qui donne cuisinière, couturière, savante.
Des noms génériques masculins sont féminisés avec un -e’, muet ou non, final : la députée pour Madame le député, une écrivaine pour une femme écrivain. Cette pratique est réprouvée par l’Académie française.
Au Québec, on emploie davantage qu’en France les formes féminisées de certains métiers : une docteure (bien que doctoresse existe), une professeure, une ambassadrice. L’Académie française les proscrit absolument.
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16 octobre 2009 à 19 07 17 101710
Confusion entre emploi générique et épicène
Le genre grammatical ne doit pas être confondu avec le sexe du référent. De nombreux termes, bien qu’ayant un genre grammatical défini, sont susceptibles d’être employés indifféremment pour des référents masculins ou féminins. Grammaticalement, il ne s’agit cependant pas d’épicènes puisque le genre grammatical est défini, mais d’emploi générique d’un genre : l’épicène est un phénomène morphosyntaxique et non sémantique.
Une souris, une panthère, une mouette, une girafe qui sont de genre féminin, peuvent désigner des mâles et des femelles, ce qui peut induire des phrases comme suit :
* La Panthère rose (personnage de dessin animé), du film éponyme La panthère rose est amoureux (et non amoureuse) d’une jeune et jolie Panthère.
* Jerry (du dessin animé Tom et Jerry) est à la fois une souris malicieuse et le père de Spike.
* Donald Duck est le fiancé de Daisy, bien que duck désigne en anglais la femelle « la cane » en même temps que l’espèce, et que le mâle soit désigné par le terme drake.
* Inversement, une expression comme des œufs de canard est grammaticalement correcte ; bien qu’elle puisse être sentie comme erronée dans la mesure où canard est la désignation du mâle en même temps que de l’espèce, il s’agit d’une impropriété et non d’une faute de grammaire.
Un cheval qui est de genre masculin indique aussi bien l’animal mâle l’étalon que femelle la jument, mais n’est pas un mot épicène pour autant même dans l’exemple suivant : « Contrairement à une idée reçue, le cheval noir de Zorro n’est pas un étalon, mais une jument, et le cheval blanc de Don Diego de la Vega n’est pas une jument, mais un étalon. » De même Rossinante, la monture de Don Quichotte, n’est pas une jument, comme on le croit souvent en France à cause de son nom d’allure féminine en français, mais bien un cheval.
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16 octobre 2009 à 19 07 18 101810
Annecdote
Rappelons-nous l’histoire de Madame Prieur, capitaine dans l’armée française mais d’autre part agent secret compromis dans l’affaire du Rainbow Warrior et pour ce fait, assignée à résidence sur un atoll polynésien. En 1988, elle fut rapatriée parce qu’elle allait devenir maman. Le communiqué officiel annonçait « Le capitaine Prieur est enceinte »,ce qui mit les journaux dans l’embarras pour la rédaction de leurs titres.
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16 octobre 2009 à 19 07 19 101910
La féminisation des noms de métiers est un ensemble de procédés linguistiques consistant à expliciter la présence des femmes dans la vie publique.
On distingue d’une part la féminisation de la terminologie, ou création de termes désignant au féminin des métiers, titres, grades et fonctions et d’autre part la féminisation des textes, ou techniques d’introduction explicite des marques du féminin lors de la rédaction de textes (notes de service, articles de journal, etc.).
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16 octobre 2009 à 19 07 19 101910
État du problème en français
En français, le genre grammatical n’a en principe rien à voir avec le sexe mais est une pure propriété formelle de certains mots. Cependant les êtres vivants (humains, mais cela est souvent étendu aux animaux) de sexe féminin sont désignés par les pronoms grammaticaux féminins, et inversement. Par exemple en français, « fille » est féminin et « garçon » masculin. De là, la représentation de l’opposition masculin-féminin comme renvoyant à la répartition des sexes. Toutefois le débat sur l’anti-sexisme dans la langue existe aussi dans une langue comme l’allemand qui autorise des genres assez détachés du sens (Fraulein, « Mademoiselle », est neutre). Le problème de mise au féminin des professions existe même en anglais[1].
Cette représentation est évidemment lourde de conséquences sur le plan social. En principe en français, le masculin peut être employé comme genre générique (« un professeur » peut désigner indifféremment un homme ou une femme) et est le genre d’un groupe constitué d’individus des deux sexes. Cependant, cet usage a été perçu par les féministes comme occultant le rôle des femmes dans la scène publique, pouvant entre autres produire des résistances psychologiques à la candidature à certains postes. La question du genre des mots désignant les êtres humains dans leur statut ou leurs activités professionnelles n’est donc pas simplement une question formelle de grammaire, mais une question de sociolinguistique intimement liée aux images qu’une société se fait des relations entre sexes, et pouvant même influer sur ces relations.
On remarque que certains noms de métiers mis aux féminins sont utilisés quand le poste est occupé par une femme, alors qu’à une époque où il était peu concevable qu’une femme les occupe, la mise au féminin désignait l’épouse de l’homme occupant la fonction[2].
Pour éviter tout quiproquo il est préférable d’employer chaque fois que possible un nom épicène. Exemple : une gynécologue pour une femme docteur en gynécologie.
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16 octobre 2009 à 19 07 20 102010
Histoire
Au long de l’histoire du français, on a systématiquement utilisé le féminin pour désigner les femmes, sans le réserver aux fonctions subalternes (reine, impératrice, etc.) C’est avec l’avènement de la bourgeoisie seulement que l’usage prévaut d’utiliser le masculin (réputé genre « non marqué ») pour désigner aussi bien des femmes que des hommes (d’où des locutions comme « madame le secrétaire général », etc.). Cette invention du « masculin de fonction » ou du « non marqué » ne s’est appliquée qu’au cas des fonctions de prestige (les fonctions subalternes continuant à s’exprimer au féminin : « cuisinière », « ouvrière »); un corollaire de cet usage bourgeois est, dans le cas de ces fonctions de prestige, de réserver les formes féminines pour désigner les épouses des titulaires de ces fonctions (« pharmacienne », épouse du pharmacien).
C’est cette situation qui est dénoncée à partir des années 1960 par les mouvements féministes, en Amérique d’abord, puis en Europe, à un moment où la morphologie sociale s’est largement remodelée, les femmes étant désormais plus nombreuses à occuper des postes à responsabilité. Or les étiquettes masculines occultent ces réalités nouvelles. Elles font par conséquent peser une hypothèque sur la promotion des femmes, en confortant l’idée que la qualification et le prestige sont liés à la masculinité. Dans le cadre de leurs politiques sociales, les États démocratiques ont dès lors souhaité imposer à leurs administrations l’usage d’une terminologie équitable et ont prôné les techniques non sexistes de rédaction des textes. Ce mouvement, qui affecte toutes les langues, s’observe aussi dans les grands organismes internationaux, comme l’ONU, l’UNESCO et le Conseil de l’Europe.
En francophonie, c’est le Québec qui, stimulé par la proximité des États-Unis, a été le premier à intervenir : dès 1979, la Gazette officielle adresse aux administrations des recommandations visant à féminiser les noms de métiers. En France, la première initiative allant dans le même sens date de 1986 : une circulaire du Premier Ministre Laurent Fabius. Mais un changement de majorité politique condamnera cette initiative. Le mouvement reprendra sous le gouvernement Jospin, qui voit un certain nombre de femmes occuper des postes ministériels, et sera consacré par une nouvelle circulaire de 1998. En Suisse, la Confédération n’a pas formellement légiféré — à la différence du canton de Genève, où une loi de 1988 féminise les noms de profession —, mais elle a donné des instructions pour l’adoption de dénominations non discriminantes. En Communauté française de Belgique, un décret de 1993, étudié par le Conseil supérieur de la langue française impose la féminisation aux administrations de la Communauté et aux institutions qu’elle subventionne.
Correspondant largement aux vœux du corps social, la féminisation s’est implantée rapidement et profondément dans le grand public québécois et canadien, touchant à la fois la terminologie (notamment grâce à l’utilisation très large du féminin en –eure (autrefois très rare, il concernait principalement des fonctions religieuses : prieure, supérieure, etc.)), mais aussi la rédaction des textes. En Suisse, et dans une moindre mesure en Belgique, la féminisation terminologique s’est largement répandue, quoique moins spectaculairement. C‘est sans doute en France qu’elle s’impose avec le moins de vigueur : les controverses y ont été plus vives et les résistances plus fortes. Mais ces dernières se sont manifestées ailleurs encore, notamment en Belgique et en Suisse, où a parfois été exprimée l’idée que le droit d’initiative en matière de langue était un monopole français. Ces différences dans les pratiques féminisantes ne sont pas que nationales : on peut aussi les corréler avec la sensibilité politique des usagers, autant qu’avec des phénomènes proprement linguistiques ; et certaines réticences ont pu être le fait de féministes militantes, désireuses d’affirmer l’identité de leur travail avec celui des hommes. En dépit de ces différences de rythme, le mouvement de féminisation est, dans toute la francophonie, profond et rapide, eu égard à la lenteur habituelle des innovations linguistiques.
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16 octobre 2009 à 19 07 22 102210
Épicène
Se dit d’un mot dont la forme ne change pas avec le genre qu’il désigne. Du grec epikoinos, possédé en commun.
On dit, selon les circonstances, un ou une élève, un ou une concierge, un ou une greffe, un ou une espace. Qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle on dit une girafe, une mouette, etc.
Cet adjectif inattendu, dont la connotation non sexiste est conforme à la sensibilité contemporaine, méritait ce petit détour grammatical.
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16 octobre 2009 à 19 07 23 102310
L’enfant rouge et jaune faisait une collection d’épicènes inattendus. Si moi et toi, nous sommes épicènes, elle et lui ne le sont pas.
Comment appelle-t-on les mots qui changent de sens selon le genre ?
Exemple : ponte.
Le samedi 27 août 2005, 08:12 par Dandylan
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16 octobre 2009 à 19 07 24 102410
Il y a aussi amour, délice et orgue qui change de genre en fonction du nombre… et les petites gens qui s’oppose aux gens importants.
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