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Israël n’est pas éternelle

13 octobre 2009

1.Lu pour vous

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Le poète palestinien, Najwan Darwich, à El Khabar
« Je fais partie d’une génération qui croit qu’Israël n’est pas éternelle »

Le poète palestinien, Najwan Darwich, fait partie de la nouvelle génération d’artistes palestiniens. Il a accepté de répondre à nos questions.

El Khabar : vous faites partie de la nouvelle génération d’artistes palestiniens, quelle différence y a-t-il entre l’ancienne génération et la votre?

Najwan Darwich : Il est vrai qu’il existe une interférence entre les générations, et chacune est influencée par sa précédente. Par contre, la sensibilité des nouvelles générations pourrait avoir une influence sur les concepts de la création. Par exemple, le père peut laisser ses empreintes sur le mode de vie de son fils, et peut lui donner une vision de la vie. Les parents apprennent toujours de leurs enfants.

El Khabar : pourquoi le sentiment de choc et la tristesse restent toujours les deux caractéristiques de l’expérience artistique dans la nouvelle Palestine ?

Najwan Darwich : Peut-être que vous évoquez les mauvaises expériences ! Je pense que cela a été dépassé. Autrement, le sentimentalisme est une tendance qui caractérise  la littérature arabe. Mais je pense que les nouvelles expériences ont dépassé ce stade. Si l’on tient compte des expressions directes dans les arts et la culture, en général, la tendance « triste » est obligatoire, de temps à autre, notamment dans les moments de conflits.

El Khabar : Pensez-vous que la première génération de poètes palestiniens avait réussi à donner l’image réelle de la situation en Palestine ?

Najwan Darwich : Pour chaque génération, il existe des artistes excellents et d’autres médiocres. Cela ne s’applique pas uniquement à la génération de Nadji Al Ali et Mahmoud Darwich. Je ne vois pas la culture palestinienne (qui fait partie de la culture arabe) du point de vue des conflits entre les générations. Je la considère plutôt comme des courants, qui tantôt se rapprochent, tantôt se séparent. Notamment en ce qui concerne la politique et la relation avec le pouvoir. Que ce pouvoir soit l’OLP, dans les années soixante dix et quatre vingt, ou l’Autorité palestinienne actuellement.

El Khabar : Les conflits inter palestiniens ne se sont-ils pas répercutés sur la scène littéraire?

Najwan Darwich : Sans aucun doute. Ces conflits ont des conséquences néfastes sur la scène littéraire. Ils sont démoralisants, notamment « la fracture » entre Fath et le Hamas. Le rôle de la culture dans la lutte contre cette situation se situe au niveau du renforcement de la culture de la résistance. Une résistance dont la mission principale est de faire face à l’oppression coloniale, à la corruption et à l’injustice sociale. Il est tout à fait clair que les dirigeants palestiniens ne sont pas à la hauteur de la cause palestinienne.

El Khabar : Vous êtes le rédacteur en chef d’un magazine littéraire, « Min Wa Ila ». Pouvez-vous nous parler de cette expérience et la situation de la publication dans les Territoires Occupés ?

Najwan Darwich : Nous faisons face, en Palestine, à un grand problème, c’est l’absence d’un mouvement s’intéressant à l’édition. C’est-à-dire, nous nous ne disposons pas d’une presse nationale, susceptible de contredire le discours officiel. De ce fait, nous avons plus que jamais besoin des projets d’édition. Le magazine où j’exerce, ainsi que les autres projets, sur les quels je travaille, ont pour objectif d’intéresser le lecteur arabe.

El Khabar : Avez-vous rencontré des problèmes, dans le cadre de la préservation et la continuité de la parution du magazine

Najwan Darwich : Bien sûr, nous avons fait face à quelques problèmes, particulièrement en ce qui concerne la distribution et l’acquisition des licences nous permettant de distribuer notre magazine à travers les pays arabes. Le plus grand problème que nous avons rencontré c’est avec les instances de contrôle, dans certains pays arabes, où la distribution relève du défi. Si nous, les peuples arabes, nous ne pouvons pas agir contre la situation de la décadence civilisationnelle actuelle, nous devons, et c’est la moindre des choses, au moins renforcer la distribution de nos ouvrages, dans nos pays respectifs.



13-10-2009
Par Kahina Cheli

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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