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Jacques Brenner

11 octobre 2009

Non classé

Jacques Brenner, de son vrai nom Jacques Meynard, était un écrivain français, auteur de romans et d’essais, né à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges) le 16 septembre 1922 et décédé à Paris en 2001.

Il a fait ses études à Rouen (Seine-Maritime), comme lycéen, puis étudiant. Il fut également critique, conseiller littéraire dans plusieurs maisons d’édition.

Il travailla notamment chez Grasset où il assurait principalement le service de réception et première lecture des manuscrits. Chez ce même éditeur, il veilla à la publication des deux tomes du Journal de Matthieu Galey (1987 et 1989).

Il collabora à différents journaux et hebdomadaires et fut membre du jury de quelques prix littéraires, tels le Prix Renaudot, le Prix des Deux Magots ou le Prix Jacques Chardonne.

Lui-même reçut le Grand prix de littérature de l’Académie française en 1995.

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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2 Réponses à “Jacques Brenner”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Bibliographie

    * Les Malheurs imaginaires, Éditions de Minuit, 1949
    * L’Atelier du photographe (roman), Julliard, 1955
    * Les Petites filles de Courbelles (roman), 1955
    * La Tour Saint-André (roman), Julliard, 1960
    * Martin du Gard (essai), Gallimard, 1961
    * Les Lumières de Paris, Julliard, 1962
    * Mozart Vivant (récit avec lettres de Mozart), Editions du Sud, 1962
    * La Fête au village (chronique), Julliard, 1963
    * Trois jeunes tambours (roman contemporain), Julliard, 1965
    * Journal de la vie littéraire, Julliard, 1965-1966
    * Une femme d’aujourd’hui (roman), Albin Michel, 1966
    * La Race des seigneurs, petit supplément à l’essai de Thomas de Quincey, De l’assassinat considéré comme un des beaux-arts, Albin Michel, 1966
    * Plaidoyer pour les chiens, Julliard, 1972
    * La Rentrée des classes (roman), Grasset, 1977
    * Mon histoire de la littérature contemporaine, Grasset, 1987
    * Les Critiques dramatiques, Flammarion, 1992
    * Tchaïkovsky ou la nuit d’octobre, Éditions du Rocher, 1993
    * Le Flâneur indiscret, 1995
    * Les Familles littéraires françaises, Fasquelle, 1997
    * Le Neveu de Beethoven, Belfond, 1998

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Biographie de Jacques Brenner

    Jacques, deuxième enfant de la famille Meynard, naît le 16 septembre 1922, à Saint-Dié-Des-Vosges. Son père, Georges Meynard, mène une carrière dans les Postes, cependant que sa mère Marguerite tient une librairie. C’est dans cette boutique déodatienne, « La Civette », que leur fils s’initie librement à la lecture, développant -de Bibi Fricotin à André Gide, en passant par Alexandre Dumas et Anatole France- une authentique passion pour la littérature, doublée d’un sens aigu de la critique. Arrivé sur les bancs du collège de Saint-Dié, le jeune garçon commence tout naturellement à tenir un journal intime, à multiplier poèmes, critiques et projets de romans. Dans le milieu des années 30, Jacques Meynard doit quitter définitivement les Vosges : son père est promu chef du centre des chèques postaux de Rouen, et toute la famille part alors s’installer en Haute-Normandie.

    C’est sans aucun doute à cette période que Jacques Meynard décide de devenir Jacques Brenner. Le choix de ce pseudonyme reste sujet à au moins deux interprétations différentes, que l’auteur s’est amusé à entretenir tout au long de son existence : il s’agirait tout d’abord d’un hommage nostalgique aux reliefs vosgiens perdus, par l’évocation du Col du Brenner (notons qu’il est localisé au demeurant dans les Alpes centrales, entre l’Autriche et l’Italie, bien loin de Saint-Dié-Des-Vosges). Par ailleurs, et bien qu’il ait incontestablement choisi ce nom avant-guerre, Jacques Brenner aurait également prêté à l’utilisation du verbe allemand brennen (brûler) le sens d’un sombre hommage aux victimes de la déportation ; pour en finir avec cette dernière hypothèse, soulignons l’existence d’un auteur homonyme, Yosseph Hayim Brenner (1881-1921), romancier, critique et publiciste hébraïque.

    Jacques Meynard-Brenner rentre donc au lycée Corneille de Rouen en 1935. Elève doué, excellant dans les matières littéraires, il a pour professeur de français Marcel Schneider, qui devient son influent ami, et mène parallèlement une troupe de théâtre, Les Etudiants Associés. Cette association ne s’achèvera qu’à la Libération, alors que le jeune Jacques, devenu étudiant, prépare sa licence à l’Ecole de Droit et des Lettres de Rouen. Son activité théâtrale, aux côtés de sa sœur Annie, joue un rôle déterminant dans la réalisation de ses ambitions littéraires. En effet, la mise en scène et la représentation confidentielle, dans le courant de l’année 1942, du Treizième Arbre et d’ Œdipe de Gide -et ce, malgré des intimidations répétées et l’interdiction par la Propaganda Staffel-, le conduira à rencontrer l’auteur adulé (« Le Grand Homme ») à son domicile parisien de la rue Vanneau à la Libération. A la même période, il invitera également le poète Paul Fort, et plus tard le jeune Bernard Frank, à donner des conférences à Rouen. Dans le même temps, Jacques Brenner, dont la production littéraire semble intarissable -il a déjà plusieurs projets de romans, poèmes et traductions en cours-, tente de faire publier un essai sur Guillaume Apollinaire, composé en 1941. Il rencontre Madame Apollinaire au 202 Boulevard Saint-Germain, puis le mémorialiste des cubistes, André Salmon, qui l’oriente finalement vers Jean Paulhan à la N.R.F.. Il essuie alors plusieurs refus, tout particulièrement du Mercure de France, maison d’édition alors assujettie aux restrictions artistiques imposées par l’occupant. Par delà les déceptions, le jeune Jacques Brenner s’est cependant fait remarquer des éditeurs parisiens. Refusant de céder au découragement, il s’attèle au remaniement de ses manuscrits, allant même jusqu’à en détruire certains, qu’il juge indignes.

    Nous sommes en 1945, et Jacques Brenner est âgé de vingt-trois ans. Sa licence de droit en poche, il devient alors critique littéraire pour le grand quotidien rouennais Paris-Normandie, tout en publiant des articles dans diverses revues littéraires locales : ainsi fonde-t’il l’éphémère Seine, publiant en parallèle ses premiers textes dans Confluences. En 1948, sa première œuvre, une trilogie inspirée de ses souvenirs de jeunesse, est enfin publiée par les Editions de Minuit ; il s’agit des Portes de la Vie (I. L’année commence au mois d’octobre, II. Les Bonnes mœurs, et III. Le Hasard fait bien les choses). Dans le même temps, les éditions Gallimard sortent « un recueil d’instantanés poétiques aux prétentions limitées » : La Minute Heureuse. Le jeune auteur s’installe alors à Paris, où il rencontre Eugène Ionesco, Boris Vian, ou encore Antonin Artaud. Fort de ses premières publications, de la bienveillance de ses aînés et d’un cercle grandissant d’amis qui rassemble les forces vives de la génération littéraire d’après-guerre (Henri Thomas, Bernard Frank, Françoise Sagan), Jacques Brenner fonde sa propre revue littéraire en 1953, Les Cahiers des Saisons. Pendant quinze ans (1953-1968), il s’applique à y révéler de nouveaux talents, comme Jean-Paul de Dadelsen, se forgeant une solide réputation de découvreur, de « passeur » de la littérature.

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