[Bouillon de culture] Commentaire sur : « Un 3 septembre »
Samedi 26 Septembre 2009 23h14mn 53s
Nouveau commentaire sur l’article #7817 « Un 3 septembre »
Auteur : Artisans de l’ombre (IP: 41.200.122.20 , 41.200.122.20)
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Commentaire:
Charles Victor de Bonstetten, littérateur et philosophe suisse, protestant, né à Berne le 3 septembre 1745, mort à Genève le 3 février 1832. Il est issu d’une puissante et ancienne famille patricienne bernoise, ce qui lui permet d’exercer plusieurs charges administratives mais aussi de voyager à travers l’Europe
et d’acquérir une formation intellectuelle, philosophique et littéraire complète. Il est l’auteur de nombreux ouvrages en français et en allemand dans différents domaines, et ses intérêts sont variés: éducation, administration, économie, philosophie morale, littérature, histoire, géographie, géologie, agronomie… Né une vingtaine d’années avant Madame de Staël ou Benjamin Constant, il est également l’un des piliers du Groupe de Coppet auquel il apporte «sa sagesse et sa mesure, sa connaissance de la diversité européenne comme de la Suisse, un certain bon sens issu de son expérience pratique de l’administration».
Parcours biographique
Bonstetten passe sa jeunesse au collège d’Yverdon, y acquérant une formation en partie autodidacte qu’il complète à Genève dans les années troublées 1763-1766. Là, il se lie d’amitié avec Firmin Abauzit et surtout avec Charles Bonnet qui reconnaît ses capacités et l’influencera considérablement. Comme il vient d’une bonne famille, Bonstetten est également admis à la table de Voltaire, à Ferney, même s’il n’en partage pas toutes les opinions. Il complète ensuite sa formation à Leyde (1768-1769) puis séjourne entre 1769 et 1770 à Cambridge auprès de Thomas Gray. Il voyage également à Paris (1771-1772) et en Italie (1773-1774), d’où il produit une vaste correspondance. Il encourage par ailleurs les talents du jeune Jean de Müller.
Promis par sa naissance à une carrière dans la République de Berne, il est membre du Grand Conseil dès 1775, notamment chargé du département de l’instruction publique; il veut innover, mais ses plans de réformes étant mal accueillis, il a recours à la publication de mémoires pour les défendre. Nommé aux bailliages de Nyon – où, de 1787 à 1793 il a la réputation de « meilleur des baillis » – puis au Tessin, il décide de quitter la République de Berne après 1798. Il s’était attiré «la méfiance du parti réactionnaire par ses idées réformatrices inspirées des Lumières, par ses combats contre la politique du secret et pour la liberté de la presse, par son attitude parfois autoritaire»[2].
Bonstetten se rend en Allemagne, puis s’établit trois ans à Copenhague (1798-1801) où il fait la connaissance de la poétesse germano-danoise Friederika Brun. Devenu sujet danois par lettres royales en 1798, il revient se fixer à Genève en 1803. De là, il effectue plusieurs voyages en France, en Italie, en Allemagne et en profite pour travailler à ses écrits de littérature (en allemand puis en français), de politique et de philosophie.
Bonstetten est un habitué du Groupe de Coppet, dont il est le doyen. Au sein du groupe, il est entre autres l’un des passeurs de la culture scandinave, notamment danoise, et il est également un intime de Madame de Staël. Sa vaste correspondance en cours de publication témoigne de l’envergure de son réseau de relations et de ses intérêts cosmopolites, à la mesure des goûts des philosophes de l’époque.
Charles-Victor est le fils de Charles-Emmanuel de Bonstetten et de Maria Elisabeth von Erlach, de Berne. Il a lui-même épousé Marianne Salome von Wattenwyl.
Parmi ses écrits :
* L’Hermite, 1792 ;
* Voyage sur la scène des six derniers livres de l’Enéide, suivi de quelques observations sur le Latium moderne, 1805 ;
* Recherches sur la nature et les lois de l’imagination, 1807 ;
* Pensées sur divers objets de bien public, 1815 ;
* Etudes sur l’homme ou recherches sur les facultés de sentir et de penser, 1821 ;
* L’Homme du midi et l’homme du nord, 1824 ;
* Souvenirs écrits en 1831, 1831.
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5 octobre 2009 à 21 09 44 104410
Le retour de l’UGTA aux écoles de sougueur…..
Bonne initiative, et un bon élan à l’organisation des rangs des œuvres sociales, ils ont commencé à expliquer leur programmes et leur méthode de travail en évitant tout les actes illégitimes qu ont été utilisés par certains anciens visages.ils veulent visiter toutes les écoles pour informer le personnel éducatif pour les nouvelles réformes.
Bonne chance et bonne continuation…
5 octobre 2009 à 23 11 32 103210
ça c’est toi qui le dis!!!!!!!!!
6 octobre 2009 à 13 01 08 100810
A monsieur sonayoub ?
Grâce a vos commentaires que les opportunistes peuvent gérer vos droits de les œuvres sociales. Y tnah fikou chouai
6 octobre 2009 à 14 02 22 102210
A Monsieur Tahar,
Il n’est pas de mes habitudes de répondre à des grossièrtés gratuitement dites et ceci par respect a ce blog combien cher à mes yeux et a celui du nom que tu portes qui est celui d’un grand Si elhadj Tahar Belfedhal qui restera une figure emblématique et qui demeurera éternellement gravée pour tout sougri digne de ce nom!!!
Cependant,il m’est impératif et un devoir de te rappeler que cet espace est destiné a des oeuvres typiquement culturelles.Quand à ton syndicalisme ,tu dois le prouver sur le terrain
A bon entendeur salut.
6 octobre 2009 à 20 08 28 102810
Des fois, ma parole est mal comprise par certains lecteurs, d’après vos écrits, il me semble que tu es un fils de famille honorable.
Tu as marqué un but dans mon filet
Merci.