Le 1er novembre 1954, les différentes tendances du nationalisme algérien, unifiées dans le nouveau Front de libération nationale (F.L.N.), déclenchent une insurrection armée contre la France, métropole de l’Algérie depuis 1830. La révolte prend vite de l’ampleur et, de janvier à septembre 1957, la « bataille d’Alger » sème la panique parmi les colons.
Le 13 mai 1958, ceux-ci se révoltent à leur tour contre le gouvernement de la IVe République, contribuant à la chute de celle-ci et à l’avènement d’une Ve République dirigée par le général de Gaulle, qui revient ainsi au pouvoir. La lutte algérienne s’intensifie alors, le F.L.N. refusant à l’automne de 1958 la « paix des braves » proposée par de Gaulle. Ce dernier, qui avait d’abord suscité les espoirs des colons, reconnaît finalement, le 16 septembre 1959, le droit à l’autodétermination du peuple algérien, ce qui est perçu par certains Français comme une trahison. La création de l’Organisation de l’armée secrète (O.A.S.) ou la tentative de putsch des généraux algériens, en 1961, témoignent de cette rancœur. Mais, en mars 1962, après huit ans de guerre, les accords d’Évian donnent l’indépendance à l’Algérie, ce que le peuple français ratifie, quelques mois plus tard, par référendum
30 septembre 2009
Colonisation