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Un 3 septembre

26 septembre 2009

EPHEMERIDES

1759 : Expulsion des jésuites du Portugal.

1928 : Découverte de la pénicilline G.

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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7 Réponses à “Un 3 septembre”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Charles Victor de Bonstetten, littérateur et philosophe suisse, protestant, né à Berne le 3 septembre 1745, mort à Genève le 3 février 1832. Il est issu d’une puissante et ancienne famille patricienne bernoise, ce qui lui permet d’exercer plusieurs charges administratives mais aussi de voyager à travers l’Europe et d’acquérir une formation intellectuelle, philosophique et littéraire complète. Il est l’auteur de nombreux ouvrages en français et en allemand dans différents domaines, et ses intérêts sont variés: éducation, administration, économie, philosophie morale, littérature, histoire, géographie, géologie, agronomie… Né une vingtaine d’années avant Madame de Staël ou Benjamin Constant, il est également l’un des piliers du Groupe de Coppet auquel il apporte «sa sagesse et sa mesure, sa connaissance de la diversité européenne comme de la Suisse, un certain bon sens issu de son expérience pratique de l’administration».
    Parcours biographique

    Bonstetten passe sa jeunesse au collège d’Yverdon, y acquérant une formation en partie autodidacte qu’il complète à Genève dans les années troublées 1763-1766. Là, il se lie d’amitié avec Firmin Abauzit et surtout avec Charles Bonnet qui reconnaît ses capacités et l’influencera considérablement. Comme il vient d’une bonne famille, Bonstetten est également admis à la table de Voltaire, à Ferney, même s’il n’en partage pas toutes les opinions. Il complète ensuite sa formation à Leyde (1768-1769) puis séjourne entre 1769 et 1770 à Cambridge auprès de Thomas Gray. Il voyage également à Paris (1771-1772) et en Italie (1773-1774), d’où il produit une vaste correspondance. Il encourage par ailleurs les talents du jeune Jean de Müller.

    Promis par sa naissance à une carrière dans la République de Berne, il est membre du Grand Conseil dès 1775, notamment chargé du département de l’instruction publique; il veut innover, mais ses plans de réformes étant mal accueillis, il a recours à la publication de mémoires pour les défendre. Nommé aux bailliages de Nyon – où, de 1787 à 1793 il a la réputation de « meilleur des baillis » – puis au Tessin, il décide de quitter la République de Berne après 1798. Il s’était attiré «la méfiance du parti réactionnaire par ses idées réformatrices inspirées des Lumières, par ses combats contre la politique du secret et pour la liberté de la presse, par son attitude parfois autoritaire»[2].

    Bonstetten se rend en Allemagne, puis s’établit trois ans à Copenhague (1798-1801) où il fait la connaissance de la poétesse germano-danoise Friederika Brun. Devenu sujet danois par lettres royales en 1798, il revient se fixer à Genève en 1803. De là, il effectue plusieurs voyages en France, en Italie, en Allemagne et en profite pour travailler à ses écrits de littérature (en allemand puis en français), de politique et de philosophie.

    Bonstetten est un habitué du Groupe de Coppet, dont il est le doyen. Au sein du groupe, il est entre autres l’un des passeurs de la culture scandinave, notamment danoise, et il est également un intime de Madame de Staël. Sa vaste correspondance en cours de publication témoigne de l’envergure de son réseau de relations et de ses intérêts cosmopolites, à la mesure des goûts des philosophes de l’époque.

    Charles-Victor est le fils de Charles-Emmanuel de Bonstetten et de Maria Elisabeth von Erlach, de Berne. Il a lui-même épousé Marianne Salome von Wattenwyl.

    Parmi ses écrits :

    * L’Hermite, 1792 ;
    * Voyage sur la scène des six derniers livres de l’Enéide, suivi de quelques observations sur le Latium moderne, 1805 ;
    * Recherches sur la nature et les lois de l’imagination, 1807 ;
    * Pensées sur divers objets de bien public, 1815 ;
    * Etudes sur l’homme ou recherches sur les facultés de sentir et de penser, 1821 ;
    * L’Homme du midi et l’homme du nord, 1824 ;
    * Souvenirs écrits en 1831, 1831.

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Jean CONAN (1765 – 1834) dont le père se nomme Guillaume Conan et la mère Marie Moalou, est né le 3 septembre 1765 à Sainte-Croix de Guingamp. Il a deux frères, l’un, marin, mort en mer, l’autre, soldat, tué en Italie. Dès l’âge de 12 ans, Jean Conan rentre comme petit domestique à l’abbaye de Beauport, en Kerity-Paimpol. Se proposait-on de faire de lui un moine ou un frère convers ? Il se peut. En tout cas, le peu d’argent qu’il gagne à l’époque en tant que domestique « lequel était court et mince » est utilisé tout entier à des achats de livres « pour se mettre l’esprit à la torture ». Les Pères Prémontés admirent en lui sa fringale de savoir et lui apprennent à lire et à écrire. Ils lui ouvrent complaisamment leur riche bibliothèque et Jean Conan passe des nuits entières à lire : « Ce fut pour moi un bonheur, dit-il, d’entrer dans ce couvent ; j’y demeurai six ans et là j’étudiai. J’avais un goût extrême pour la lecture. Nuit et jour, je lisais des histoires. Je ne prenais ni repos ni divertissement. Dans la bibliothèque était mon seul plaisir. Je lisais l’Ancien et le Nouveau Testament ; en peu de temps, je les sus par cœur, ainsi que l’Apocalypse, les Actes des Apôtres, les Epîtres de Saint Paul et l’Histoire de l’Eglise». Après avoir lu les livres de la Loi , il commence ensuite à lire l’écriture des diables. A la fin, il découvre le livre de l’Alibardon : c’est dans celui-là qu’il puise d’un bout à l’autre sa science.

    En 1785, après tirage au sort, Jean Conan est affecté comme tambour dans une compagnie de chasseurs provinciaux casernée à Guingamp : « quand j’étais le plus absorbé dans les Ecritures, m’arriva l’ordre d’aller à Guingamp, tirer au sort pour la milice ». Grâce aux archives du Ministère de la guerre (soldats de l’an II), nous avons une description de Jean Conan (matricule 2158) : « taille 5 pieds 5 lignes ; cheveux et sourcils bruns ; yeux gris ; nez pointu ; menton fourchu et large ; visage ovale et uni ».

    Il s’éprend d’une jeune fille qu’il ne peut épouser car les parents de la belle s’y opposent, le jugeant trop gueux et sans avenir. Depuis lors, raconte-t-il, « lorsqu’il passait devant la maison qu’elle habitait, il ôtait tristement son chapeau, comme pour saluer le fantôme de leur amour défunt ». Passant une dernière fois devant la maison de sa bien-aimée, il l’aperçoit sur le pas de la porte et s’éloigne sans dire un mot en la saluant, tandis que la fille s’affaisse évanouie…Ainsi finit son unique idylle. Le chagrin le pousse à s’engager en 1786 pour la pêche à la morue à Terre Neuve. Il embarque à Paimpol sur un bateau de 300 tonneaux nommé « Sauvage ». Il est alors confronté à des situations qui vont le marquer à vie (océan déchaîné, naufrage, froid, faim,..) et qui vont le dégoûter de la navigation. Il s’empresse d’ailleurs de rentrer rapidement en France pour retourner à l’abbaye de Beauport où il se replonge à nouveau dans sa chère bibliothèque.

    Le 24 janvier 1789, il épouse, à Sainte-Croix, Marguerite-Jacquette Menguy avec qui il a deux enfants.

    Le 24 février 1792, Jean Conan est enrôlé dans l’armée. Il a 27 ans. Il participe à la prise des Tuileries, le 10 août 1792. On lui demandera ensuite de rejoindre le régiment d’Aujou dans l’est de la France. Blessé d’un coup de sabre, il est soigné à Nancy. Remis sur pied, Conan rejoint l’armée dans le Palatinat et prend part au siège de Mayence le 21 octobre 1792. Puis on le retrouve dans le nord de la France (Dunkerque, Lille). Durant la bataille de Wattignies, il est blessé le 16 octobre 1793 d’une balle dans la cuisse puis réformé en 1794 suite à un accident (une maison en effet s’écroule sur la compagnie et blesse Conan « échine froissée et le reste du corps tout massacré ») et renvoyé chez lui.

    Marguerite-Jacquette Menguy, son épouse, décède le 25 janvier 1797. Jean Conan, tisserand et âgé de 32 ans, se remarie le 2 vendémiaire an 6 à Guingamp avec Marie Jeanne Le Thomet (fileuse) avec qui il a quatre enfants.

    Il se retire ensuite à Trédrez, au hameau de Kernevez (convenant de Kerautret) près de Saint-Michel-en-Grève, en bordure de la voie romaine. Un des voisins de Jean Conan s’appelle Pierre Ollivier (laboureur). Tisserand, Conan circule dans les fermes de Trédrez et Saint-Michel-en-Grève pour travailler à domicile chez les paysans. Le hameau de Kernevez est rattaché à Saint-Michel-en-Grève le 23 juillet 1828 par ordonnance royale. N’ayant que son métier pour vivre et nourrir sa famille, pendant la journée il tisse de la toile et la nuit venue, il s’installe pour écrire « à la lueur de la chandelle ». « Mon père ne dormait pas », disait son fils à Luzel. A le voir écrire de la sorte sans relâche, au lieu de se reposer comme tout le monde, sa journée finie, les voisins le prennent pour un fou : « beaucoup prétendent que je suis fou, mais je ne les crois point ; car c’est Dieu qui, par sa grâce, m’a inspiré de renouveler les vieilles histoires de ses serviteurs. S’il n’y avait des fous de mon espèce, on ne parlerait jamais de ces vieux saints, et moi j’ai toujours été jalousement épris de l’Ecriture, des patriarches, des prophètes, gens savants et sages. Libre à chacun d’agir à sa guise…Tant que Dieu m’accordera vie et santé, je continuerai comme j’ai commencé. J’aurai la consolation, en quittant ce monde, que mon nom me survivra plus de cent ans ! ».

    A 75 ans révolus, il s’indigne qu’on ne veuille pas de lui dans la Garde Nationale : « je suis toujours homme, s’écrie-t-il, à coucher par terre plus jeune que moi ! ». Et il se promet d’aller trouver le maire et le recteur pour obtenir d’être enrôlé : « je leur dirai que, si je ne leur parais pas bon à faire un général, ils me donnent du moins le grade de caporal, de capitaine ou de porte-enseigne ; au besoin je me contenterai d’être tambour. Le moment venu pour les autres de partir, si l’on ne m’admet pas dans la Garde nationale, je ferai ma pacotille pour m’en aller aussi…Je lèverai un régiment des plus beaux corps qui soient, faussaires, déplanteurs de croix, larrons et voleurs de filles, blasphémateurs, ivrognes, toute la séquelle des gens exécrables ; je serai leur chef et les paierai bien ; et, pour finir, j’embaucherai comme officiers les vieux gentilshommes et les prêtres ».

    A 76 ans, « les cheveux blancs comme le lin et la main tremblante », il écrit encore, en se jurant toutefois qu’il est entrain d’accomplir sa dernière tâche et qu’il « n’emploierait plus ni encre ni papier ». « Mon Dieu ! Mon Dieu ! que ferai-je maintenant ? Comme je vais m’ennuyer quand je ne pourrai plus écrire ! L’âge m’a si affaibli que mes doigts ne m’obéissent plus. J’en ai le cœur navré de regret ».

    Il décède le 18 décembre 1834 à sept heures du matin « pauvre toujours, mais sans avoir connu le besoin, Dieu merci ». En mourant Jean Conan lègue à ses enfants, outre son métier à tisser, un bahut plein de manuscrits. L’écriture et les livres furent l’unique passion de sa vie et tout ce qui lui tombait sous les yeux avait été traduit irrésistiblement en vers bretons. Marie-Jeanne Le Thomet, veuve de Jean Conan, décède le 14 avril 1850 à Trédrez.

    François-Marie Luzel (collecteur des traditions populaires) intervient trop tard pour sauver l’ensemble des manuscrits de Jean Conan. A Plufur, Luzel apprend, un jour, du sacristain que la débitante de tabac du lieu (il pourrait s’agir de « Marjobig-ar-butun ») s’est longtemps servie pour envelopper sa marchandise, de feuilles arrachées à de vieux manuscrits qu’un paysan lui avait vendus. Etant de passage à Ploumilliau, Luzel rendra visite « aux enfants du père Conan, un brave homme de tisserand. La fille de la maison qui, lors d’un voyage antérieur, lui a procuré une Vie de Sainte Geneviève, lui confesse que, poussée par le besoin, ses frères et elle se sont dépouillés des papiers du bonhomme. Il y en avait tout un sac : ils les ont cédés pour un écu de trois francs. Et à qui ? A la marchande de tabac de Plufur » (Le Théâtre celtique de Anatole Le Braz).

    Au dire de Luzel, lui-même, certains autres cahiers qui ont appartenu à Conan, sont parvenus entre les mains d’un certain Jean Thomas de Saint-Michel-en-Grève, qui en fit don à l’imprimeur Le Goffic de Lannion.

    Son œuvre

    Manuscrits :

    Les manuscrits connus sont au nombre de sept. Trois d’entre eux n’ont pas été retrouvés à ce jour. Il s’agit de « Jérusalem délivrée », l’« Ecriture Sainte » et de « Ann Tad Boucher ».

    Dans le cas de l’ «Ecriture Sainte », une grande partie de la Bible aurait été traduite en breton par Jean Conan. « An Tad Boucher » est une traduction en breton d’un des livres qu’il avait trouvés à la bibliothèque de l’abbaye de Beauport . « Jérusalem délivrée » est une adaptation en breton d’après l’œuvre du Tasse.

    – La « vie de Louis Eunius » (manuscrit de la Bibliothèque Nationale, fonds celtique n° 45, daté du 20 mai 1847/Trédrez).

    – « La inosans reconnu a Santes Jenovefa » (manuscrit de la Bibliothèque Nationale, fonds celtique n° 24, daté du 16 décembre 1825/Trédrez). C’est, semble-t-il, d’après l’histoire d’Hirlande et de Geneviève de Brabant, que Jean Conan composa et remania la vie dramatique de Sainte Geneviève.

    – « Avanturio ar Citoien Jean Conan a Voengamb » – les aventures du citoyen Jean Conan à Guingamp (manuscrit à la bibliothèque du château de Lesquiffiou en Pleyber-Christ et une copie à la Bibliothèque Municipale de Rennes).

    Il s’agit d’une autobiographie en vers bretons, où l’auteur raconte sa jeunesse, son voyage à Terre-Neuve, ses campagnes dans l’armée républicaine : « au nom du Dieu qui m’a créé, au nom de Jésus-Christ qui m’a racheté, au nom du Saint-Esprit, je demande la grâce d’écrire mon histoire de façon que chacun puisse la comprendre facilement ».

    – « Ar vue a Sant ar voan » – la vie de Saint Yves (bibliographie versifiée de Saint Yves se trouvant à la bibliothèque du château de Lesquiffiou en Pleyber-Christ, commencée semble-t-il en 1827).

    Dessins :

    On dénombre 14 dessins répartis entre les manuscrits de « Louis Eunius », « Santes Jenovefa » et « Avanturio ar Citoien Jean Conan a Voengamb ». Jean Conan démontre un goût certain pour le dessin. C’est principalement dans le manuscrit de « Santes Jenovefa » que Conan a montré son talon d’illustrateur. Dans ce manuscrit tout lui est matière à dessins. Il ne recule même pas devant les illustrations hors texte.

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Le Camélia[23]
    Chaque fleur dit un mot du livre de nature :
    La rose est à l’amour et fête la beauté,
    La violette exhale une âme aimable et pure,
    Et le lis resplendit de sa simplicité.
    Mais le Camélia, monstre de la culture,
    Rose sans ambroisie et lis sans majesté,
    Semble s’épanouir aux saisons de froidure
    Pour les ennuis coquets de la virginité.
    Cependant, au rebord des loges de théâtre,
    J’aime à voir, évasant leurs pétales d’albâtre,
    Couronne de pudeur, de blancs camélias
    Parmi les cheveux noirs des belles jeunes femmes
    Qui savent inspirer un amour pur aux âmes,
    Comme les marbres grecs du sculpteur Phidias.

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    La Pâquerette[23]
    Pâquerettes des prés, vos couleurs assorties
    Ne brillent pas toujours pour égayer les yeux ;
    Elles disent encor les plus chers de nos vœux
    En un poème où l’homme apprend ses sympathies :
    Vos étamines d’or par de l’argent serties
    Révèlent les trésors dont il fera ses dieux ;
    Et vos filets, où coule un sang mystérieux,
    Ce que coûte un succès en douleurs ressenties !
    Est-ce pour être éclos le jour où du tombeau
    Jésus, ressuscité sur un monde plus beau,
    Fit pleuvoir des vertus en secouant ses ailes,
    Que l’automne revoit vos courts pétales blancs
    Parlant à nos regards de plaisirs infidèles,
    Ou pour nous rappeler la fleur de nos vingt ans ?

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    Henri Debluë (3 septembre 1924 à Montreux –- 14 octobre 1988 à Montreux), éditeur et écrivain suisse. Il était l’oncle de François Debluë, écrivain lui aussi.
    Il fait des études de lettres à l’Université de Lausanne entre 1945 et 1950, et présente sa thèse de doctorat en 1965.
    Il est l’un des fondateurs des Éditions Rencontre. De 1950 à 1953, il dirige la revue « Rencontre » avec Michel Dentan, Yves Velan et Georges Haldas, puis il enseigne le français au Collège de sa ville natale, puis à l’Ecole Normale de l’Est vaudois.
    Henri Debluë publie des traductions du grec comme Aristophane ainsi que des récits, on lui doit aussi plusieurs pièces de théâtre, il s’affirme comme un écrivain engagé, préoccupé de justice sociale. Dans sa première pièce Force de loi (1959), il dénonce le système judiciaire suisse et la peine de mort, alors que dans La passion de Job (1978) il décrit l’injustice divine.

    La Fête des vignerons de Vevey de 1977 sera l’heure de gloire d’Henri Debluë. C’est à lui que l’on confie le scénario et le livret du spectacle.

    Debluë écrit son dernier roman Les cerises noires, dépeignant la vie intellectuelle en Suisse romande durant la guerre et l’après-guerre pour lequel il reçoit le prix du Livre vaudois.

    Œuvres

    * Force de loi : pièce en quatre actes, Lausanne, La Cité, cop. 1959 (impr. 1960).
    * Le procès de la truie : comédie en trois actes, Lausanne, Ed. La Cité, 1962.
    * Tepek : comédie-farce en 3 actes, Montreux, Le vieux quartier, 1964.
    * L’alter ego : pièce en trois actes, Lausanne, Rencontre, 1967.
    * Et Saint-Gingolph brûlait : récit, Vevey, B. Galland, 1977.
    * La passion de Job : drame, Vevey, B. Galland, 1981.
    * Les cerises noires : roman, Lausanne, Ed. 24 Heures, 1988.

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    سمير أمين
    من ويكيبيديا، الموسوعة الحرة
    سمير أمين مفكر واقتصادي مصري وهو من أهم أعلام مدرسة التبعية وهو من أهم مؤسسي نظرية المنظومات العالمية.
    حياته

    ولد أمين في مصر عام 1931 لأب مصري وأم فرنسية وكان كلاهما طبيب ، قضى أمين طفولته في بور سعيد وحصل على شهادة الثانوية عام 1947 من مدرسة فرنسية، وبعدها غادر إلى باريس ليدرس فيها من 1947 إلى 1957 حيث حصل في عام 1952 على دبلوم في العلوم السياسية قبل أن يأخذ شهادة التخرج في الاحصاء 1956 والاقتصاد 1957 ويعود إلى مصر حاملا شهادة الدكتوارة في الاقتصاد من السوربون. خلال العام 1951-1951 انتسب أمين إلى الحزب الشيوعي الفرنسي، الا أن الماركسية السوفياتية لم تثر اعجابه وكان أمين مقربا إلى الحلقات الماوية في الحركة الشيوعية. عمل أمين مستشارنا اقتصاديا في مالي والكونغو برازافيل ومدغشقر وغيرها من الدول الأفريقية، كما عمل مديرا لمعهد الأمم المتحدة للتخطيط الاقتصادى IDEP بداكار لعشر سنوات طوال السبعينات، حيث تصدى لمقولات عديدة سائدة عن التنمية والتحديث وخطط المؤسسات المالية الدولية، وشارك أثناء عمله هذا في تأسيس منظمات بحثية وعلمية أفريقية مثل المجلس الأفريقى لتنمية البحوث الاجتماعية والاقتصادية (كوديسريا) ومنتدى العالم الثالث والذي يترأسه حاليا. قدم أمين مجموعة من القراءات لعدد من القضايا الأساسية، مثل العلاقة بين المركز والاطراف، التبيعة والعوالم الاربعة، ومحاولة لتجديد قراءة المادية التاريخية وأنماط الإنتاج وخاصة في محاولته شرح نمط الإنتاج الخراي ضدا من التحليلات الماركسية السائدة عن نمطي الإنتاج العبودي والاقطاعي
    مؤلفات سمير أمين بالعربية

    1-دراسة في التيارات النقدية والمالية في مصر عام 1957

    (معهد البحوث والدراسات العربية -الجامعة العربية-القاهرة 1959)

    2-التراكم على الصعيد العالمى

    (ترجمة/دار ابن خلدون-بيروت 1973)

    3-التبادل غير المتكافئ وقانون القيمة

    (ترجمة عادل عبد المهدى-دار الحقيقة-بيروت 1974)

    4- التطور اللامتكافىء

    (ترجمة برهان غليون-دار الطليعة-بيروت 1974)

    5-الأمة العربية « القومية وصراع الطبقات »

    (ترجمة كميل قيصر داغر-دار ابن رشد-بيروت 1978) مدبولى 1988.

    6- الطبقة والأمة في التاريخ وفى المرحلة الامبريالية

    (ترجمة هنريت عبودى-دار الطليعة-بيروت 1980)

    7-قانون القيمة والمادية التاريخية

    (ترجمة صلاح داغر-دار الحداثة-بيروت 1981)

    8-المغرب العربى المعاصر

    (ترجمة كميل قيصر داغر-دار الحداثة -بيروت 1981)

    9-الاقتصاد العربى المعاصر

    (ترجمة ناديا الحاج- دار الرواد- بيروت 1982)- دار الحقائق 1984

    10-أزمة الامبريالية أزمة بنيوية

    (دار الحداثة -بيروت 1982)

    11-الماوية والتحريفية

    (دار الحداثة- بيروت 1984)

    12-أزمة المجتمع العربى

    (دار المستقبل العربى- القاهرة 1985)

    13-ما بعد الرأسمالية- مركز دراسات الوحدة العربية- بيروت 1988

    14-البحر المتوسط في العالم المعاصر (بالاشتراك مع فيصل ياشير)

    مركز دراسات الوحدة العربية -بيروت 1988

    15- نحو نظرية للثقافة- معهد الإنماء العربى (بيروت) 1989؛ سلسلة صاد (الجزائر) 1992

    16-بعض قضايا للمستقبل- الفارابى، بيروت 1990؛ مدبولى القاهرة، 1991

    17-من نقد الدولة السوفيتية إلى نقد الدولة الوطنية؛ مركز البحوث العربية، القاهرة 1993

    18-سيرة ذاتية فكرية- دار الآداب، بيروت 1993

    19-حوار الدولة والدين (بالاشتراك مع برهان غليون) المركز الثقافى العربى، 1996

    20-في مواجهة أزمة عصرنا، دار سينا، القاهرة 1996

    21-نقد روح العصر، الفارابى، بيروت 1998

    22-مناخ العصر، رؤية نقدية، دار سينا، القاهرة 1999

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    Samir Amin (né le 3 septembre 1931) est un économiste franco-égyptien. Il habite actuellement à Dakar au Sénégal.

    Amin est né au Caire d’une mère française et d’un père égyptien, tous deux médecins. Il a passé son enfance et son adolescence à Port-Saïd où il suivit les cours d’une école française et obtint son baccalauréat (de type français) en 1947. De 1947 à 1957, il étudie à Paris, et décroche un diplôme de sciences politiques (1952) avant son diplôme en statistique (1956) et en économie (1957). Dans son autobiographie Itinéraire intellectuel (1990) il écrit qu’afin de passer un temps substantiel en « action militante » il ne pouvait consacrer qu’un minimum de travail à la préparation de ses examens universitaires.

    À son arrivée à Paris, Amin rejoint le Parti communiste français (PCF), mais il se distanciera plus tard du marxisme soviétique et s’associe pendant un certain temps à des cercles maoïstes. Sa théorie majeure est celle du développement inégal différenciant les centres du capitalisme où l’appareil de production s’est développé et où le prolétariat peut accéder au statut de classe moyenne consommatrice et leurs périphéries, où sont produits ou extraites les matières premières transformées et valorisées dans les centres et où le prolétariat ne peut accéder à l’autonomie matérielle. Théoricien principal de l’anti-, puis l’alter-, mondialisme, il préconise une manière de « développementisme marxiste » comme prolongement au tiers-mondisme de ses années maoistes. Moins connu est le fait que sa grille de lecture économiste en fait un excellent historien des « formes précapitalistes » des pays colonisés, notamment africains, mais aussi à propos de la Chine (pp. 21 à 48 du Développement inégal éd.: Minuit, 1973). S’il passe pour un apologue du capitalisme d’État aux yeux des anarchistes, sa compréhension de l’histoire à l’aune du mode de production en fait aussi un analyste des plus lucides et intransigeants de la géopolitique postérieure à la dissolution de l’Union soviétique et des manipulations ethniques, nationales et religieuses consécutives à 1989.

    Publications de Samir Amin

    * Les effets structurels de l’intégration internationale des économies précapitalistes. Une étude théorique du mécanisme qui a engendré les éonomies dites sous-développées (thèse), 1957
    * L’Égypte nassérienne, 1964
    * Trois expériences africaines de développement : le Mali, la Guinée et le Ghana, 1965
    * L’économie du Maghreb, 1966, 2 vol.
    * Le développement du capitalisme en Côte d’Ivoire, 1967
    * Le monde des affaires sénégalais, 1969
    * The Class struggle in Africa, 1969
    * Le Maghreb moderne, 1970
    * L’accumulation à l’échelle mondiale, 1970
    * Samir Amin, C. Coquery-Vidrovitch, Histoire économique du Congo 1880-1968, 1970
    * L’Afrique de l’Ouest bloquée, 1971
    * Le développement inégal, 1973
    * L’échange inégal et la loi de la valeur, 1973
    * Neocolonialism in West Africa, 1973
    * Samir Amin, K. Vergopoulos, La question paysanne et le capitalisme, 1974
    * Samir Amin, A. Faire, M. Hussein and G. Massiah, La crise de l’impérialisme, 1975
    * L’impérialisme et le développement inégal, 1976
    * La nation arabe, 1976
    * La loi de la valeur et le matérialisme historique, 1977
    * Classe et nation dans l’histoire et la crise contemporaine, 1979
    * L’économie arabe contemporaine, 1980
    * L’avenir du Maoïsme, 1981
    * Samir Amin, G. Arrighi, A. G. Frank und I. Wallerstein, La crise, quelle crise ?, 1982
    * Irak et Syrie 1960 – 1980, 1982
    * Transforming the world-economy? : nine critical essays on the new international economic order., 1984
    * La déconnexion, 1985
    * L’eurocentrisme, 1988
    * Samir Amin, F. Yachir, La Méditerranée dans le système mondial, 1988
    * Impérialisme et sous-développement en Afrique (édition améliorée de 1976), 1988
    * La faillite du développement en Afrique et dans le tiers monde, 1989
    * Transforming the revolution: social movements and the world system, 1990
    * Itinéraire intellectuel ; regards sur le demi-siecle 1945-90, 1990
    * Samir Amin, G. Arrighi, A. G. Frank et I. Wallerstein, Le grand tumulte, 1991
    * L’Empire du chaos, 1991
    * Les enjeux stratégiques en Méditerranée, 1991
    * L’Ethnie à l’assaut des nations, 1994
    * La gestion capitaliste de la crise, 1995
    * Les défis de la mondialisation, 1996
    * Critique de l’air du temps, 1997
    * Spectres of capitalism: a critique of current intellectual fashions, 1999
    * L’hégémonisme des États-Unis et l’effacement du projet européen, 2000
    * Mondialisation, comprehendre pour agir, 2002
    * Obsolescent Capitalism, 2003
    * The Liberal Virus: Permanent War and the Americanization of the World, 2004
    * Samir Amin, Ali El Kenz, Europe and the Arab world; patterns and prospects for the new relationship, 2005
    * Beyond US Hegemony: Assessing the Prospects for a Multipolar World, 2006

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