La 32 (Jeudi 10 Septembre 2009)
Encyclopédie de la poésie algérienne de langue française
Vente-dédicace le 11 septembre à Chéraga
Par :Rédaction de Liberte
Le journaliste, peintre et poète, Ali El-Hadj Tahar, dédicacera demain vendredi son dernier ouvrage, intitulé “Encyclopédie de la poésie algérienne de langue française, 1930-2008, 157 poètes” (éditions Dalimen, Alger 2009), à la librairie Point-Virgule, à Chéraga, à partir de 21h.
L’enfant de Tipasa, qui se revendique de la culture mondiale et de la modernité, a conçu cette encyclopédie depuis 1997. Aujourd’hui, celle-ci est structurée en deux tomes de plus de 400 pages chacun et regroupe 157 poètes de graphie française. On retrouve notamment Jean Amrouche, Kateb Yacine, Mohamed Dib, Jean Sénac, Tahar Djaout et Rachid Boudjedra. Ali El-Hadj Tahar a, en fait, essayé de représenter le plus d’auteurs possibles.
Grâce à ses recherches et à ses contacts, il est arrivé à réunir les textes de ces poètes, en intégrant ceux qui sont apparus durant la dernière décennie. Les journalistes ne sont pas du reste oubliés : Arezki Metref, Abrous Outoudert, Youcef Zirem, etc.
Dans son introduction, l’auteur laisse entendre qu’à travers cette encyclopédie, c’est la réhabilitation des “auteurs dont l’œuvre a été marginalisée — sciemment ou pas — ou qui est passée inaperçue”, qui est avant tout recherchée. Son livre a beaucoup de mérite, parce qu’il nous fait découvrir de nouvelles voix et qu’il “assume le choix d’accorder plus d’importance à ces poètes inconnus qu’à ceux que le hasard a établi dans le registre des modes”. L’Algérie a-t-elle une expression plus puissante que sa poésie ? se demande El-Hadj Tahar, en notant que la poésie algérienne, qu’elle soit d’expression arabe, française ou berbère, “ne baisse pas l’échine ni ne désespère ou démissionne, en dépit des privations, des souffrances, des injustices et de la mort”.
En initiant cette encyclopédie, notre confrère veut montrer que l’histoire de la poésie algérienne a été travestie, consciemment ou involontairement. Son ouvrage prend ainsi la liberté de remettre certaines questions reçues, “en assumant le risque de l’erreur”.
10 septembre 2009
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