LITTERATURE
De nouveaux titres aux éditions Anep
B. SAMIRA - Mercredi 14 Avril 2004 – Page : 21
Poursuivant sa ligne éditoriale, l’Anep vient d’éditer de nombreuses publications.
Fidèles à ses habitudes éditoriales, les éditions Anep mettent sur le marché, au grand bonheur de ses lecteurs, de nouvelles publications en arabe et en français.
L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité, et plus précisément sa direction de l’édition, qui fait de plus en plus parler d’elle en participant à de multiples Salons du livre, aussi bien nationaux qu’internationaux, vient de mettre sur le marché de nouvelles publications qui témoignent de sa volonté de diversifier ses produits. Ayant pendant plusieurs années donné l’impression aux lecteurs algériens qu’elle ne faisait que dans «la guerre et la politique» comme le lui reprochaient souvent de jeunes lecteurs blasés de ne voir que cela et qui voyaient en «l’Anep, une maison à ligne éditoriale unique et barbante» comme le souligne un jeune rencontré dans une librairie de la capitale, ou encore de jeunes auteurs écrivant dans d’autres domaines, mais dont les manuscrits n’étaient pas retenus. Les éditions Anep s’ouvrent aujourd’hui à de plus vastes horizons et diversifie ainsi leurs publications.
Grâce à son partenariat avec la maison libanaise Dar El Farabi, de nombreuses coéditions ont été publiées, d’abord des traductions en arabe des meilleurs titres de Amine Malouf, des ouvrages philosophiques sur Ibn Rochd, Ibn Sina… des traductions de Samir Amine et dernièrement, la traduction de l’oeuvre de Henri Alleg, La Question.
Pour en rester avec les ouvrages en langue arabe, l’Anep a aussi publié dans sa lignée Patrimoine après Dixan Tlemçani Ben Sahla, puis Diwan Abdelkader al Khaldi de Mohamed Lahbib Hachelaf, un ouvrage de Yahia Bouaziz, Rawdhat annisrine, un autre de Moulay Touhami, Addarar annafssia, un ouvrage sur la traduction de Inâm Bayoudh est également mis sur le marché, ainsi qu’un livre de Nasr Keffas, Addaïra al moustadira. Pour ce qui est du français, Jacqueline des Forts a écrit Violences et corps des femmes dans le tiers-monde, Achour Cheufi quant à lui a présenté le livre des peintres algériens, un dictionnaire qui regroupe près de 15.000 notices représentant plusieurs générations d’artistes. S’intéressant également aux enfants, un livre de contes, Le Messager magnifique de Lounès Benredjal est également disponible en librairie.
Plusieurs autres contes pour enfants sont aussi prévus. Et aux nombreux fans de Ahlam Mostaghanmi, l’Anep, après signature avec l’auteur au cours du 8e Sila pour l’édition de sa trilogie en Algérie, va mettre très bientôt à la disposition de ses lecteurs, Fawdha al hawas, Thakirat al djassad et Abir Sarir.
Le lectorat algérien est avide de lecture, il attend de plus en plus de publications, pour peu que leur prix soit accessible.
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9 septembre 2009
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