YOUCEF BOUCHOUCHI : Bientôt une adaptation au cinéma du «Fils du pauvre»
Youcef Bouchouchi a débuté à l’ex-Radio télévision algérienne (RTA) en 1963 en qualité de caméraman puis journaliste. Sa première œuvre est «Salim et Salima», un film racontant l’histoire des orphelins de la guerre. Puis, il réalisa un film social «Qui est comptable?» ainsi que plusieurs autres longs métrages.
Youcef Bouchouchi a débuté à l’ex-Radio télévision algérienne (RTA) en 1963 en qualité de caméraman puis journaliste. Sa première œuvre est «Salim et Salima», un film racontant l’histoire des orphelins de la guerre. Puis, il réalisa un film social «Qui est comptable?» ainsi que plusieurs autres longs métrages.
M. Bouchouchi vient d’avoir l’accord du ministère de la Culture et du FDATIC (fonds de soutien et d’aide à la réalisation cinématographique) pour adapter au cinéma le livre de Mouloud Feraoun, dans son œuvre «le fils du pauvre». Il sortira incessamment. Pour lui, Mouloud Feraoun est une sommité de la littérature algérienne.
«Il appartient aux premières générations de notre littérature nationale et ses œuvres sont immortelles et servent d’enseignement aux générations qui lui ont succédé. L’œuvre phare de Mouloud Feraoun est qui le caractérise magistralement est bien le roman «le Fils du pauvre».
Rencontré à l’occasion de la projection de la nouvelle version du film «Le prix de la liberté», à Alger, ce cinéaste nous a expliqué la nouvelle version de ce film. «Ce film a été relooké de façon à lui donner un timbre particulier, c’est-à-dire que j’ai supprimé le côté archive de la projection».
M. Bouchouchi a donc reconstitué l’histoire de l’Algérie durant la période coloniale. Il rappelle, par ailleurs, que ce film a été produit dans le cadre de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe 2007. Ce film a été tourné à la prison Barberousse (Serkadji), à Bejaïa et Boussaâda. Même si le film se rapproche du genre documentaire, ce cinéaste tient à préciser que c’est un long métrage qui revient sur les atrocités, les actes barbares et les humiliations que l’armée française a, dès les premiers jours de l’invasion, fait subir aux Algériens, dont lui aussi en est témoin étant donné qu’il est moudjahid.
En portant au cinéma cette création littéraire qui est une des sources de notre identité nationale, notre patrimoine civilisationnel s’enrichit hautement.
Il serait souhaitable que dans un avenir plus ou moins proche, d’autres belles œuvres de Mouloud Feraoun comme «la Terre et le sang» ou «les Chemins qui montent» soient également
portées à l’écran, souhaite M. Bouchouchi.
9 septembre 2009
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