Régions : TIARET
L’appel de détresse du jeune Hirech de Sougueur
C’est un appel de détresse des plus émouvants que lance le jeune Hirech Boukhatem de Sougueur aux âmes charitables, par le biais de l’Association pour la citoyenneté de la ville.
Son vœu est tout simplement de se remettre sur ses pieds un jour et faire les quelques pas dont il rêve depuis son handicap, il y a presque une année. En effet, l’histoire du jeune Hirech a commencé l’an passé lorsque un portail de 13 quintaux tomba sur son corps, provoquant l’écrasement de trois vertèbres, alors qu’il travaillait chez un privé. Son triste sort le contraint à vivre l’éternel calvaire, celui d’être collé à un fauteuil roulant, dépendant d’une mère visiblement «usée», à sa charge une progéniture forte de six autres enfants et sans la moindre ressource de surcroît, hormis les 3 000 DA qu’elle perçoit au titre de l’IAIG. Habitant une masure en zinc non loin du marché hebdomadaire de la ville dès sa naissance en 1989, Boukhatem nourrit l’espoir de guérir depuis qu’il a commencé à bouger son pied. Il y a quelque temps, un médecin spécialiste à Laghouat l’avait même rassuré qu’il avait de fortes chances de se rétablir, ce qui n’a pas été sans inciter ladite association à fournir des efforts pour lui venir en aide en prenant attache avec les bienfaiteurs. L’on apprend que tout dernièrement cette même association «intermédiaire» a pu se procurer une aide auprès de la direction de l’action sociale de Tiaret qui compte mettre à la disposition du jeune Sougueri un fauteuil roulant et même de lui faire bénéficier une pension de handicapé, en attendant éventuellement une prise en charge quant à une intervention chirurgicale. Cela dit, l’Association pour la citoyenneté de Sougueur, qui œuvre entre autres dans le sens d’apporter de aide aux populations fragiles, mise gros sur la réaction des bienfaiteurs et demeure, par conséquent, optimiste de voir prochainement le jeune Hirech retrouver le sourire.
Mourad Benameur
2 septembre 2009
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