Le taux de lecture est de 6,8%
Les Algériens ne lisent pas
C’est ce que révèle une enquête réalisée par le Centre International de conseil et d’études économiques…
La lecture n’est pas le passe-temps favori des Algériens. Selon une enquête réalisée par le Centre International de conseil et d’études économiques, Dans une société de 35 millions d’habitants, le taux de lecture est très faible avec 6,8%.
Selon le directeur du Centre International de conseil et d’études économiques, Abdellah Badida, 56.86 de la population ne lit aucun livre dans l’année, ce qui représente 20 millions de personnes qui ne lisent pas, c’est la moitié de la société.
Les résultats de cette enquête exposés lors d’un séminaire académique à Alger montrent qu’il y a un vrai décalage entre l’algérien et la lecture. Les personnes interrogées dans les dix wilayas concernées par l’enquête affirment ne pas lire un livre par an.
L’enquête révèle que 16 % des algériens préfèrent les livres religieux qui occupe la première place, suivent les livres de l’informatique et l’économie avec 9% et les livres de droit avec 8%.
La majorité des Algériens (51%) choisissent les livres pour la langue arabe, la langue française est déterminante dans le choix de 32,5% des lecteurs et seuls 3.5 d’entre eux choisissent les livres en anglais.
Seules 14.2 % des personnes interrogées sont abonnées aux journaux et magazines (locaux et étrangers). 45,1% des Algériens lisent quotidiennement les jouranux «pour se détendre» alors que 9,1% d’entre eux privilégient une lecture très rapide des quotidiens révèle cette enquête sur les habitudes de lecture des Algériens.
Les spécialistes attribuent cette baisse de la lecture chez les Algériens aux facteurs historiques, sociaux et culturels, tout en jetant la responsabilité sur le public, les médias locaux et les éditeurs.
Le taux de lecture est faible, en raison de l’émergence de nombreux médias et nouvelels technologie qui concurrencent le livre, en particulier l’Internet, sans parler de la faiblesse du pouvoir d’achat des citoyens, et l’absence de l’édition et de distribution.
Le jeune indépendant
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30 août 2009
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