édition N° : 1062 Dépêche de Kabylie
C’est lui qui a hissé l’emblème national le 3 juillet 1962 à Sidi Fredj
Mohand Oulhadj, la légende
La Maison de la culture de Tizi Ouzou abrite du 28 novembre au 1er décembre des journées consacrées au colonel Mohand Oulhadj, coïncidant avec le 33e anniversaire de son décès survenu le 2 décembre 1972 à l’âge de 61 ans.
Une exposition permanente de photos de l’illustre combattant qui a eu l’honneur et la lourde responsabilité de remplacer le colonel Amirouche à la tête de la wilaya III historique en 1959, ont été exhibées par le musée du Moudjahid de Mdouha, organisateur de ses journées, ainsi qu’une biographie qui retrace le parcours de cet homme qui a affronté le général Challe pendant l’opération “jumelée” qui s’est étalée de juillet 1959 à mars 1960.
De Gaulle, alors en détresse fait appel à toute la puissance de frappe de la France et l’OTAN avant d’engager les négociations avec le FLN.
Le 22 juillet 1959, les forces armées sont mobilisées vers l’Algérie autour de l’opération Challe pour tenter de décimer l’ALN et d’isoler les populations notamment à la wilaya III et IV.
380 000 hommes (dont 40 000 pour la wilaya III historique). 18 généraux, 100 avions de chasse, 100 hélicoptères, 4 000 camions tout terrain, 3 000 blindés et chars d’assaut ainsi que des centaines de batteries sont mobilisés et ce, de Bouira jusqu’à Sétif au sud-ouest et de Dellys jusqu’à Ziama Mansoura par le nord. De son vrai nom Akli Mokrane, il est né le 07 mars 1911 à Bouzeguène. Il intégra les rangs de l’ALN en 1955, Krim Belkacem le propose pour remplacer le colonel Amirouche parti en mission en Tunisie qui lui délivrera une procuration datée du 4 mars 1959, signée au nom du GPRA (wilaya III).
C’est ainsi que le colonel Mohand Oulhadj se retrouve face-à-face avec le général Challe, dont les objectifs à travers l’opération “jumelée” qu’il a mené sont multiples.
Ratissage des territoires couverts, pratique de la politique de la terre brûlée, isoler les villages, organiser l’autodéfense et étouffer la Révolution.
Le colonel Mohand Oulhadj “Amghar” eu égard à sa sagesse, sa lucidité a su déjouer tous les plans de l’ennemi en organisant ses troupes par petits groupes pour faciliter leur facultés de liberté de mouvement qui a fini par avoir raison de l’armada française.
La défaite du général Challe a contraint le général De Gaulle à opter pour une autre manière, beaucoup plus subtile et ce, toujours dans le même but d’étouffer la révolution. Il optera pour “la paix des braves” qui n’a pas eu les résultats escomptés non plus.
En 1962, Mohand Oulhadj a eu l’honneur et le privilège de hisser officiellement l’emblème national, le 3 juillet 1962 à Sidi Fredj, lieu du débarquement des troupes françaises un certain 5 juillet 1830.
Après avoir été évacué vers un hôpital militaire français, il mourra le 2 décembre 1972, à l’intérieur de l’avion qui devait le rapatrier mourant. Il se repose au cimetière de son village natal Bouzeguène.
Ce jeudi 1er décembre est prévue une conférence-témoignage sur le combat de ce colonel hors-pair qui intéresse beaucoup la génération post-indépendance. Une étudiante en histoire à Alger, K. Nouria que nous avons rencontrée au cours de ces journées, nous a fait part de son travail de recherche sur la vie du colonel Mohand Oulhadj. Une thèse de mémoire avec pour titre “La vie du colonel Mohand Oulhadj et son parcours due combattant”, est en voie d’être finalisée.
M. Ouanèche
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29 août 2009 à 11 11 50 08508
« Krim Belkacem le propose pour remplacer le colonel Amirouche parti en mission en Tunisie qui lui délivrera une procuration datée du 4 mars 1959, signée au nom du GPRA (wilaya III) ».
comment expliqué vous sa alors que krim été en tunisé et d’apré ce que jai entendu dir que Amirouche ce rendait en tunisé spécialement pour krim!!!! et Amirouche na pas besoin d’une procuration car il a tjr été consédéré comme un vrais chef est les autre colonel on tjr répondu oui a cé appel