L’écrivain Salim Bachi reagit
« L’Algérie a tant de talents : écrivains, cinéastes, penseurs et journalistes qu’elle peut se dispenser de lire leurs livres, de regarder leur films ou d’écouter leur musique.
Il faut le dire, au risque de se répéter : l’Algérie n’a pas besoin de ses artistes et les artistes algériens doivent se le tenir pour dit ! Quand ils ne sont pas ignorés, marginalisés, clochardisés pour la plupart, les artistes algériens sont interdits de publication, de diffusion de leurs ouvrages et, de plus en plus souvent, jetés en pâture à la vindicte populaire. Pour certains, cela va même jusqu’au déni d’identité ou de nationalité.
De quoi n’a-t-on pas traité certains d’entre-eux ! (…) Quant à nous, artistes algériens, on se doit de ne pas avoir la mémoire courte et savoir compter avec ceux qui veulent nous faire taire. Ils emploieront tous les moyens à leur disposition. Ils l’ont déjà fait par le passé, ils le feront à l’avenir ».
Edition du 30 octobre 2008
L’info. au quotidien
El Watan
Arts et Lettres
26 août 2009
Non classé