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Djama’ Ketchaoua

26 août 2009

Religion

Culture : ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE
Djama’ Ketchaoua

«Ketchaoua» signifie «plateau des chèvres» en turc. On ignore si ces mammifères étaient présents en force à cet endroit – à proximité de la place des Martyrs, face à Dar Aziza – mais ce qui est sûr, c’est que Djama’ Ketchaoua a été bâti sur des thermes

 romains dont on avait d’ailleurs retrouvé deux mosaïques.
Cet édifice religieux aurait été construit à l’époque ottomane, vers 1612. La façade se compose d’un portique à trois arcades, flanqué de deux tours polygonales. Cette mosquée fut transformée et agrandie par le dey Hassan Pacha vers 1795. A partir de 1832, Djama’ Ketchaoua est affecté au culte chrétien sur ordre du duc de Rovigo, commandant de la place militaire au culte catholique. Par cet acte, il venait de rompre la convention du 5 juillet sur la protection du culte. Pour légitimer cette décision, une commission incluant deux notables musulmans et les muftis de la ville fut créée. Brandissant l’argument du respect de la religion musulmane tel que stipulé dans le traité de capitulation, les Algériens refusèrent de donner leur accord sur la transformation de leur mosquée en cathédrale. On raconte que près de 4 000 musulmans s’enfermèrent dans la salle de prière. Le duc de Rovigo dépêcha toute une armée pour les déloger le 18 décembre 1831. L’inauguration de la cathédrale eut lieu le jour de Noël 1832. Surmonté d’une croix en 1840, cet édifice allait subir peu à peu un «lifting» radical. Le minaret est remplacé par deux tours-clochers alors que la façade néobyzantine subit des transformations sous la houlettes d’Albert Ballu, architecte diocésain. Presque entièrement reconstruite, la façade alignée sur Dar Hassan Pacha (le palais d’hiver) est doté d’un escalier monumental. Seuls les colonnes intérieures échappent à ce «relooking». Des restes de thermes ainsi que des citernes romaines servant à l’alimentation en eau de la ville sont découverts sous la cathédrale en 1844. Reconstruction et décoration sont achevées en 1890 par Ballu, aidé des sculpteurs Fulconis et Latour. En 1860, l’ex- Djama’ Ketchaoua change de nom. Elle est baptisée Saint-Philippe. Le 18 septembre 1860, elle reçoit Napoléon III et son épouse, l’impératrice Eugénie, pour la messe. Classée en 1908, la cathédrale est rendue au culte musulman à l’indépendance de notre pays. Les deux croix au sommet des clochers sont alors déboulonnées. Djama’ Ketchaoua a abrité la première prière de l’Algérie indépendante. Une plaque apposée à l’entrée le rappelle. Actuellement, cette fabuleuse mosquée connaît des travaux de restauration.
Sabrinal
sabrinal-lesoir@yahoo.fr

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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2 Réponses à “Djama’ Ketchaoua”

  1. Belfedhal tahar Dit :

    Le sens du Ramadan معنى رمضان

    Est-ce que le jeûne du mois de ramadan est seulement une succession de privations ? Quelle est la symbolique de ce pilier de l’Islam ? En quoi est-il un mois de rappel, de pardon, de « don de soi » et d’entraide ? Consiste-t-il seulement à ne pas manger, à ne pas boire, à ne pas avoir de relations intimes, de l’aube jusqu’au coucher du soleil ?

    Vous l’aurez compris, le mois du Ramadan est bien plus que cela. C’est un mois béni où le mal est enfermé et le bien libéré. D’après Aboû Hourayra (Qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « Dès l’arrivée du ramadan, les portes du Paradis s’ouvrent, celles de l’Enfer se ferment et les diables sont enchaînés ». (rapporté par Mouslim)

    Le mois de Ramadan est donc un excellent moyen pour s’attirer la Miséricorde et le Pardon divin. Il est dit : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi en comptant sur la récompense divine, ses péchés lui seront pardonnés ». (rapporté Boukhari et Muslim). Le jeûne permet de purifier et de développer la conscience de notre relation avec Allah tâala. C’est une protection contre les desseins du Satan le lapidé et de ce monde terrestre. Allah tâala nous a informé, Il a dit :

    « Quiconque accomplit son devoir envers Allah, Il lui ménage une issue et lui donne des moyens de subsistance là où il n’aurait pu les imaginer. Et celui qui fait confiance à Allah, Il lui suffit. Assurément Allah atteint Son but. Allah a assigné une mesure à toute chose. »
    Sourate 65, At-Talaq (Le divorce), versets 2-3

    1- Révélation du Coran :

    Le Coran a été révélé pendant le mois du Ramadan à l’humanité pour être un guide, une preuve, une guidance et un discernement afin que le croyant puisse déterminer la validité de ses actions. Lorsque nous écoutons la beauté du Coran, nous devons également garder à l’esprit que le Coran a été envoyé comme guide et comme discernement. Le Coran fut révélé sur une période 23 années, et Allah taâla envoyait les versets à Son dernier Messager . Ce mois « d’abstinence » a été instauré afin que les croyants puissent adorer Dieu sans penser à autre chose que Lui, pour qu’ils puissent cultiver leur piété, puissent se rappeler le mois où est descendu le Coran, pour qu’ils puissent penser aux autres.

    « [...] le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement. Donc, quiconque d’entre vous est présent en ce mois, qu’il jeûne ! Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. – Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidé, et afin que vous soyez reconnaissants ! »
    Sourate 2, Baqara, verset 185

    2- Actes naturels ou actes sacrés ?

    Souvent manger, boire, vivre sa sexualité nous apparaissent comme des actes naturels, si naturels que nous oubliions même parfois qu’ils sont des dons de Dieu pour Ses Créatures. Ils sont précieux. Après une journée de jeûne, la nourriture la plus simple est un bonheur. Dieu a offert tant de bonnes choses à ses créatures, comment ne pas Lui rendre ? Ce mois nous rappelle à Lui. Avec le jeûne du mois de ramadan, le musulman découvre que tous ces actes sont sacrés. Il prend conscience de la grandeur de Son Créateur. Il mange, il boit, il aime en louant Son Créateur, son acte (jadis « naturel ») prend un sens important et unique. Il élève son âme durant ce mois en ôtant les chaînes du désir corporel. Il est léger, il flotte et libre dans son adoration, détaché de son quotidien terrestre, prêt à faire le bien. Il évite les actes ostentatoires et préfère la juste mesure, car il reconnaît en l’excès des effets négatifs.

    Dans le Coran, Dieu dit :

    « « Ô enfants d’Adam, dans chaque lieu de Salat portez votre parure (vos habits). Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Il (Allah) n’aime pas ceux qui commettent des excès. » »
    Sourate 7, Al A’raf, verset 31

    Durant ce mois béni, il n’est plus l’esclave de ses désirs et de ses plaisirs, il se contrôle, il réforme son comportement, il s’éduque pour Dieu. Il retrouve son équilibre en comprenant la logique de ses désirs et de ses plaisirs, en comprenant son être tout entier et la finalité de celui-ci.

    3- La générosité :

    Ibn Abbâs (Qu’Allah soit satisfait des deux) a dit : « Le Prophète était le plus généreux des hommes. Cette générosité se manifestait pleinement durant le mois du ramadan, lorsque Gabriel (Que la paix soit sur lui) venait chaque nuit lui enseigner le Coran. Et lorsque Gabriel le rencontrait, l’Envoyé d’Allah était plus généreux que le vent envoyé par Allah (vent porteur de pluie) ». (Rapporté par Mouslim).

    Le musulman doit se mettre à la place du démuni, du pauvre, de celui-ci qui ne mange pas à sa faim et pour comprendre son bonheur. Il apprend à partager avec autrui. Le jeûne permet de plus de vivre pendant une journée ce que les pauvres vivent eux toute l’année, de prendre conscience de leur dénuement, et de raviver en soi l’idée qu’il est du devoir de ceux qui ont quelque chose d’aider ceux qui n’ont rien. « Le Prophète, déjà généreux en temps habituel, l’était plus encore pendant le mois de ramadan » (rapporté par Al-Bukhârî).

    4- L’être humain = un tout :

    L’Islam est la seule religion qui prend en considération le corps et l’âme. L’être humain est un tout, il se soumet par le coeur mais aussi par le corps. Donc, les deux doivent montrer leur adoration, le coeur par le rappel sincère, et le corps en s’abstenant de l’excès et des mauvaises choses. Ce mois de ramadan implique des sacrifices mais au-delà de cela, il y a une épreuve, une remise en question, un retour à Dieu. Il permet de tester l’endurance du croyant, de fortifier la piété et la crainte en Dieu. Le jeûneur prie, invoque son Seigneur, il est tourné vers Lui. Il est aussi à l’écoute des autres, généreux, juste, il s’efforce de se préserver encore plus de la corruption, de la méchanceté et des vices similaires. Il purifie son âme ET son corps aussi, il allège l’estomac, le foie, épure le sang et c’est une faim et une soif de Foi qui le prend.

    Conclusion :

    Par conséquent, l’Islam répond à une réalité et il pousse l’homme à réfléchir sur sa vie et sa manière de l’organiser. Durant le mois de Ramadan, on doit être à la recherche du pardon et du repentir, nous devons également faire tout notre possible pour attirer sur nous la Miséricorde Divine, et ce, en pratiquant et en multipliant nos oeuvres pieuses. Sans oublier bien entendu, d’accorder une attention particulière à la protection de notre jeûne de tout ce qui pourrait le souiller et diminuer ainsi de son mérite.

    Allah Le Très Miséricordieux nous accorde l’immense bienfait de pouvoir donner le meilleur de soi, alors demandons à Allah Le Tout Miséricordieux de profiter de ce mois afin de goûter à la douceur de la foi et à ses délices.

    Faisons que ce mois soit une continuation dans notre comportement et nos actes d’adoration, dans tous les autres mois et tout au long de notre vie…

    Revue Aslim Taslim

  2. Belfedhal tahar Dit :

    صـــــــلاة التـــراويح
    هي صلاة يؤدّيها المسلم في كل ليلة من ليالي شهر رمضان المبارك
    بعد صلاة العشاء وقبل صلاة الوتر. عدد ركعات صلاة الوتر ثماني ركعات
    وتصلى ركعتين ركعتين. يقرأ الإمام الفاتحة وما تيسر من القرآن الكريم في
    كل ركعة ويسلم كل ركعتين ثم يستريح الإمام والمصلون كل أربع ركعات.
    وقد حرص الرسول عليه الصلاة والسلام على تأدية صلاة التراويح ولم يتركها
    إلا مرّات معدودة.

    لماذا ترك الرسول عليه الصلاة والسلام تأدية صلاة التراويح؟
    تركها الرسول عليه الصلاة والسلام بعض مرّات حتى لا تفرض على الناس
    فتصبح كالصلوات الخمس المفروضة

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