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Un 20 août

25 août 2009

Colonisation, EPHEMERIDES

20 Août 1955—20 Août 1956 Deux dates, un tournant dans l’histoire

 EM

Aïn Abid-Village martyr : Des familles entières décimées

Une haine criminelle jamais rencontrée dans les actes barbares de l’histoire de l’humanité.


C’est le gouverneur général Soustelle lui-même qui donna l’ordre de fusiller et d’incendier les mechtas  et de détruire au mortier les villages.
La haine a été telle que les colons se livraient avec l’aide de la légion étrangère et de la gendarmerie à exterminer toutes les familles dont ils connaissaient le lien avec la Révolution. C’était d’abord une répression et une tuerie sélective qui toucha presque toutes les grandes familles du village soupçonnées d’intelligence avec les Moudjahidine. Les civils européens (colons) se sont associés aux militaires et la chasse à l’Arabe commença.
Les victimes ont été abattues sous les yeux de leurs enfants dont certains se souviennent de l’atrocité avec laquelle leurs parents avaient été fauchés. 
Nous ne saurions, sous peine d’oublier les nombreux martyrs de ce crime sanguinaire, citer pour exemple quelques familles qui ont été dans leur totalité liquidées. Il s’agit de la famille des Hadef Bel Okki où 16 personnes dont 4 femmes ont été abattues ; les Agoun 13 dont cinq filles, les Lakhdara dix dont une femme, les Benboualia sept dont une mère, les Mansouri cinq personnes, les Belmokhi trois, les Temmoussi quatre personnes, les Mechri quatre, les Ayat deux personnes, les Belhannachi deux personnes, les Hattab six personnes, les Bélaridi cinq personnes, etc.
Il y avait en tout 750 martyrs sur une population qui ne dépassait guère le millier  de villageois sans compter les dechras avoisinantes. Il va falloir dresser un mémorial qui inscrira en lettres d’or les martyrs du 20 août 1955 sur la place centrale du village pour que les générations n’oublient pas le mépris de la civilisation coloniale française sur le genre humain. Cela s’est passé à Aïn Abid
H.B.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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