L’histoire du vieux « Harrag » à Annaba
La vie du Cheikh « Tahar. B » était comme tous les vieux de Annaba, il prenait place dans l’un des cafés de la ville, après avoir vadrouillé dans les rues de la rues en compagnie de ses amis, ils parlent de voyages de
la Omra lors du mois de Ramadhan, et de ceux qui ont la chance de faire le pèlerinage. Personne, notamment ses proches du quartier
la Cologne, n’avait pensé faire un jour ce qu’avait fait ce vieil homme en compagnie de 21 jeunes durant la
nuit du mardi dernier. La plupart d’entre eux avait l’age de ses petits enfants, de Annaba, Constantine et d’Alger, et il était fort probable que « Ammi Tahar (c’est-à-dire Tonton Tahar) » devienne le jeudi matin, soit Italien soit mort au large de la mer, mais le destin en a voulu autrement et vivre encore dans la ville où il avait passé 70 ans de sa vie, et ce suite à son arrestation par les gardes cotes de Annaba à trois miles marins seulement des cotes de Annaba. Tonton Tahar était lors de son arrestation calme et obéissant aux ordres des gardes cotes, déclarant seulement « Mes enfants me manquent, mes enfants me manquent », et c’est là que les gardes cotes ont compris que Ammi Tahar vivait loin de ses cinq enfants établis en Italie depuis plusieurs années, et il avait fait plusieurs demandes de visas mais il en avait marre des réponses défavorables injustifiées qu’il essuyait par les services consulaires Français et Italien, ce qui l’a contraint à agir de la sorte en réservant une place dans la barque de Harragas, qui lui a coûté 7 millions de centimes, une réaction qui ne lui a pas réussi et c’est comme si le destin ne voulait pas le laisser quitter la ville de Annaba.
22 août 2009
Histoire