Beyrouth ouvre ses librairies le Dimanche pour Ahlem !
L’écrivaine algérienne établie à l’étranger, Ahlem Mostaghanemi, fait un retour éclatant sur la scène de la création littéraire, digne de retrouvailles d’une star de la chanson ou du showbiz avec son public, ou d’une mémorable rencontre footballistique.
- La capitale mondiale du livre, Beyrouth, a vu la naissance du dernier ouvrage d’Ahlem Mostaghanemi intitulé « Nissiane Kaoum » (L’oubli d’un tas, ou Votre oubli –NDL-), lors d’une cérémonie agrémentée par des poésies de l’écrivaine, chantée par la libanaise Djahida Ouahba au palais de l’Unesco.
- Ce retour en force d’Ahlem après sa célèbre trilogie a été précédé par une campagne publicitaire et médiatique d’envergure qui a bien promu son nouveau produit. Des photos de la cérémonie, de l’auteur, des extraits du livre ont envahi le site communautaire Face Book et la presse arabe a rapporté tous les détails de l’évènement livresque vécu par la capitale libanaise le week-end dernier en présence de fervents fans de l’auteur. Mostaghanemi a dédicacé pas moins de 15 mille exemplaires de « Nissiane Kaoum » et la vente-dédicace s’est poursuivie jusqu’après minuit.
- Certaines librairies ont exceptionnellement ouvert le dimanche pour exposer le nouvel ouvrage sur les étals et satisfaire des lecteurs impatients de le découvrir. Contactée par Echorouk, Ahlem explique qu’elle a préféré recourir a à un jeu de mots, car en fait, dit-elle, « Nissiane Kaoum » veut aussi dire « Votre Oubli » (Nissianoukoum).
- Notre interlocutrice a révélé l’existence d’un contrat entre la maison d’édition libanaise Dar El Adab et une autre algérienne pour la distribution en Algérie de 15 mille exemplaires de ce nouveau-né. Elle a exprimé sa frustration de voir les lecteurs algériens privés de ses ouvrages et promis qu’elle œuvrera à ce que son livre soit à leur disposition très prochainement.
- A l’occasion de la sortie de son nouveau livre, Ahlem a été honorée par le ministère de la culture libanais et la commune de Beyrouth pour sa créativité et sa présence en tant qu’hôte permanente du Liban. L’auteur dira que le pays est pour elle une mère adoptive, le lieu où son cœur, sa plume et son destin s’établissent. Des propos suffisants pour faire pleurer une nombreuse assistance.
30 octobre 2009 à 12 12 36 103610
Ahlam ,
vos perles m’ont soulagée,soutenue et encouragé..
surtout le « chaos des sens » qui est mon coup de foudre,un vraie perle artistique au sens du mot…
merci encore une fois