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Adrienne Mesurat

15 août 2009

1.Lu pour vous

Adrienne Mesurat

Adrienne Mesurat

de Julien Green

[Littérature étrangère XXe]

Editeur : Le Livre de Poche
Publication : 17/4/1996

Edition de Poche

ISBN : 2253139440

Les citations

«C’est peut-être la plus grande consolation des opprimés que de se croire supérieurs à leurs tyrans.»
[ Julien Green ] – Extrait de Adrienne Mesurat

«Rien n’est plus proche d’une femme ensorcelée qu’une femme éprise.»
[ Julien Green ] – Extrait de Adrienne Mesurat

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “Adrienne Mesurat”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Le dur passage à l’âge adulte

    Adrienne Mesurat, 18 ans, vit à La Tour-L’Évêque, une petite ville en Seine-et-Oise, entourée de sa grande soeur de 35 ans, Germaine, malade chronique, et de leur père retraité, qui ne tient à rien autant qu’à sa tranquillité.
    « Puis, sans attendre la réponse, elle monta jusqu’à la chambre de la vieille fille et entra. Une odeur d’eucalyptus lui fit faire la grimace, la fenêtre était fermée; dans une soucoupe placée au chevet du lit, une cigarette médicale achevait de se consumer. » (oui, vous avez bien lu!)
    La vie du trio est réglée comme une horloge, faite d’habitudes qu’il ne faut pas déranger, codes qu’aucun des trois n’oserait enfreindre.
    « Il y a quelque chose de terrible dans ces existences de provinces où rien ne paraît changer, où tout conserve le même aspect, quelles que soient les profondes modifications de l’âme. rien ne s’aperçoit au dehors de l’angoisse, de l’espoir et de l’amour, et le coeur bat mystérieusement jusqu’à la mort sans qu’on ait osé une fois cueillir les géraniums le vendredi au lieu du samedi ou faire le tour de la ville à onze heures du matin plutôt qu’à cinq heures du soir. »
    Mais cet été ne sera pas comme les autres. Adrienne questionne à quelques reprises au sujet des locataires qui occuperont la villa d’en face. Un jour, elle croise le mystérieux docteur Maurecourt, et en tombe amoureuse aussitôt. Adrienne cherche à vivre sa passion, mais sa soeur et son père la surveillent de près. Elle tente d’abord de les affronter, mais sans grand succès. Sur le point de s’avouer vaincue, sa vie est chamboulée dramatiquement : sa soeur fuit inopinément la maison et ensuite son père meurt d’une chute dans l’escalier!
    Adrienne se retrouve seule, et la seule personne qu’elle fréquente est madame Legras, la nouvelle locataire d’en face. Sa vie pourrait s’être simplifiée, mais ce n’est pas le cas. Jeune et innocente, elle ne sait comment vivre son amour; elle ignore même réellement la nature de cette émotion. De plus, il y a quelque chose de pas net dans le décès de son père. La population de la petite ville commence à chuchoter, car, en plus du comportement un peu étrange d’Adrienne, Mme Legras n’est peut-être pas une fréquentation très recommandable pour elle…
    Ce livre présente beaucoup d’affinités avec l’ouvrage précédant de Julien Green, Mont-Cinère. On retrouve dans ce livre aussi une atmosphère d’oppression dans l’intimité, d’un huis-clos entre personnes pas faites pour vivre ensemble. La protagoniste est une jeune fille qui a été tenue à l’écart du vrai monde toute sa vie et qui entre dans le monde adulte sans y être guidée. Les figures d’autorité sont des contraintes et non des appuis, ils ne recherchent que leur satisfaction personnelle. Encore une fois, certains revirements, comportements et raccourcis sont un peu forts, mais on pardonne, car c’est tout de même pour raconter une bonne histoire. Et la fin comprend aussi un dénouement dramatique qui fait table rase du passé.

    Réaliste-romantique

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